19/10/10 (B574) L’argent facilement gagné justifie tous les actes les plus abjects. « The easily gained money justifies the most despicable acts» (Par Bouh Warsama)
Retrouvez l’intégralité des chroniques de Bouh Warsama : lien | « Face à la Tyrannie d’Ismaïl Bobard, mieux vaut commettre quelques erreurs en agissant Pour l’opposition politique la stagnation comme les sempiternelles palabres Le temps que l’on perd
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A Djibouti, comme ailleurs, rien de surprenant lorsque l’on affirme, haut et fort, que « le crime organisé rapporte gros ».
En faisant abstraction des autres trafics, tels que les armes sous toutes leurs formes, les matières nucléaires, les déchets et autres les résultats des études menées par l’Office des Nations Unies de lutte contre le trafic de drogues et le crime organisé dans le monde (ONUDC) ont confirmé récemment qu’ils génèrent plus de 85 milliards d’euros par an.
Vient en tête de ce bien triste palmarès des records de crimes, le trafic d’héroïne et de cocaïne qui est le plus lucratif : 75 milliards d’euros par année.
Dès lors on comprend le pourquoi de toutes les précautions prises par la « Police Politique » (les tristement célèbres SDS d’IOG) pour protéger 24 h/24 H les laboratoires de transformation de drogues « MUTI » situés dans une zone « ultra sensible » du Port Autonome et International de Djibouti (PAID).
Tout y est étroitement surveillé et protégé, notamment contre les « éventuels fouineurs ».
Juge étranger ou pas..peu importe.
On « efface » ou on « suicide » les gêneurs et les autres curieux !!!
Vient ensuite le trafic d’êtres humains, migrants, « travailleurs du sexe », mais aussi personnes et surtout jeunes enfants enlevés de par le monde pour être dirigés ensuite vers les pays occidentaux et qui rapporterait aux organisations criminelles plus de 7 milliards d’euros par an.
La transplantation d’organes humains ayant pris une place très importante dans le traitement des affections, en conséquence de quoi un fossé a commencé à se creuser ces quinze dernières années entre la demande et l’offre d’organes.
Un manque d’organes peut être le terreau de pratiques bien plus que contestables.
Le problème peut se poser tant au niveau national qu’international et engendrer un » tourisme médical » comme cela se fait en Asie et en Afrique.
Le commerce et le trafic d’organe sont des marchés qui s’organisent soit de gré par l’achat d’organes vendus » volontairement « , soit de force par le rapt, le crime ou la fausse adoption.
Le plus dramatique, c’est que de telles sombres transactions ont lieu dans diverses parties du monde et tout particulièrement dans les pays les plus pauvres. Ce sont les populations les plus miséreuses qui en sont les victimes de ces odieux trafics.
L’absence de réglementation stricte dans certains pays a permis le développement de réseaux de trafic d’organes.
C’est le cas aux Etats-Unis, en Amérique latine et dans toute une série de pays du tiers monde.
Nous n’avons eu de cesse de dénoncer et d’intervenir à tous niveaux pour tenter de faire cesser l’ignoble trafic d’enfants (pour d’obscures et diverses raisons), à partir de Djibouti et vers les pays occidentaux, qui s’effectuait sous couvert de « passeports diplomatiques » avec encadrement d’accompagnatrices appartenant à la « cour de Kadra Mahamoud Haïd » et jouant le rôle de mère de famille pour la circonstance.
Une fois débarqués, lesdits enfants étaient pris en charge par un réseau puis disparaissaient.
Si l’on se réfère aux diverses mesures récentes prises au niveau des renforcements des contrôles effectués par la Police de l’Air et des Frontières tout comme sur les limites d’emplois des passeports diplomatiques djiboutiens, sur les aérodromes et aéroports français, il semblerait que nos démarches aient été prises en compte.
Ajoutons à cela que constat est fait que de nouveaux trafics se développent, tel le commerce illégal de ressources naturelles (2,5 milliards d’euros).
La contrefaçon de médicaments utilise des emballages et des formes de faux médicaments presque indécelables. Quant au contenu desdits médicaments, si beaucoup d’entre eux sont sans effet d’aucune sorte sur le plan thérapeutique d’autres peuvent être mortels pour les patients.
Ce trafic là génère 1,15 milliards d’euros par an.
Quant à la cybercriminalité, qui n’en est qu’à ses préliminaires depuis quelques années, elle rapporte plus de 700 millions d’euros chaque année. Elle est en forte progression.
– La Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (UNTOC)
La Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (UNTOC) constitue le premier instrument de droit pénal destiné à lutter contre les phénomènes de criminalité organisée transnationaux.
Elle amorce un rapprochement des législations pénales nationales en établissant les incriminations à caractère universel de participation au groupe criminel organisé, blanchiment des produits du crime, corruption et entrave au bon fonctionnement de la justice et définit pour la première fois les concepts essentiels d’infraction grave et de transnationalité de l’infraction. Elle établit un cadre universel pour la mise en uvre d’une coopération policière et judiciaire internationale permettant d’améliorer la prévention et la répression des phénomènes de criminalité organisée.
Ladite Convention a été négociée à Palerme puis adoptée par l’Assemblé Générale des Nations unies le 15 novembre 2000.
Elle est entrée en vigueur le 29 Septembre 2003.
Au 6 octobre 2008, elle comptait, 147 Etats Parties et parmi ces pays on trouve Djibouti..
Un Djibouti qui, sous la houlette d’un Ismaïl Omar Guelleh toujours aussi falsificateur, est prête à signer tous les protocoles sans les respecter .
La Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (UNTOC) est complétée par 3 protocoles additionnels : l’un relatif à la traite des personnes, le second au trafic illicite de migrants, et le dernier au trafic des armes à feu.
-Lutte contre la corruption
La corruption, qui entre dans la criminalité transnationale organisée, est un frein au développement politique, social et économique d’un pays.
Entendue comme étant « le mauvais usage du pouvoir, de l’autorité ou de fonctions publiques en vue de l’obtention d’avantages privés », elle est un dysfonctionnement endémique qui touche aussi bien les fonctions régaliennes de l’État que les activités économiques, sociales, culturelles.
Elle affecte l’accès aux services publics (éducation, santé, énergie, eau), voire l’aide alimentaire dans les pays les plus démunis.
L’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) estime que les États qui luttent efficacement contre la corruption peuvent escompter une augmentation de leur revenu de l’ordre de 400%.
Négation des valeurs de l’État de droit et de la démocratie, la corruption entraîne l’érosion des valeurs civiques, l’affaiblissement des institutions par une perte de confiance des citoyens et le développement de l’insécurité comme le subisse actuellement les familles djiboutiennes vivant dans le pays.
Enfin, la corruption nuit à l’efficacité du service public, réduit les ressources disponibles pour les dépenses d’infrastructures, crée un environnement peu propice aux affaires, contribuant à la criminalisation des circuits financiers.
On en constate les pires effets à Djibouti où la situation est bien plus qu’explosive.
« Face à la Tyrannie d’Ismaïl Bobard, mieux vaut commettre quelques erreurs en agissant et en restant DEBOUT ENSEMBLE que de refuser d’agir.
Pour l’opposition politique la stagnation comme les sempiternelles palabres et les tergiversations devant une botte de khât sont bien pire que la mort car chaque instant, chaque heure, chaque journée, chaque semaine voit des Djiboutiennes et des Djiboutiens souffrir un peu plus.
Le temps que l’on perd ne reviendra pas ! »