22/12/10 (B583) Courrier des lecteurs. Il faut mettre un terme au régime et nous qui vivons à Djibouti, nous avons besoin de l’engagement et du soutien de toute la diaspora qui a pu obtenir l’asile dans des pays d’accueil (Abdillahi Warsama)
Je vous remercie de me permettre de m’adresser à tous les Djiboutiens résidant à l’étranger et dont 99% d’entre eux sont des refugiés politiques reconnus ou en cours de l’être. Au total, le nombre est estimé environ entre 80.000 à 100.000 qui se répartissent entre l’Europe, l’Amerique, l’Afrique, l’Asie et l’Océanie.
Nous sommes à Djibouti. Nous sommes contraints à vivre dans la misere et nous subissons la tyranie d’un dictateur entouré des criminels et de voleurs, qui ont toujours le soutien de la communauté internationale.
Je déplore le silence de la diaspora djiboutienne et de nos sourrs et frères qui ont quitté le pays pour ne plus subir l’asservissement dont is étaient victimes.
Pour obtenir le droit d’asile, ils ont tous prétendus dans leurs dossiers avoir subi des tortures, des viols, des harcèlements et parfois de crimes commis soit par le régime de Gouled, soit par celui, encore plus féroce d’IOG.
Une fois obtenus les précieux papiers, combien se satisfont ensuite d’une vie tranquille, se limitant à toucher les différentes aides afin de pouvoir consommer du khat et de faire des aller et retour entre Djibouti et leur actuelle résidence.
En effet, ils avaient des raisons légitimes pour de se taire tant qu’ils habitaient Djibouti, parce que tout le monde sait que parler signifie l’emprisonnement et pire .. ; mais maintenant qu’ils sont en sécurité dans un pays d’accueil, quelle excuse ont-ils pour se taire ?
Peu d’entre eux participent aux manifestations anti-regime, mais cela ne leur pose pas de problèmes de conscience ..
Par ce message, je les informe qu’IOG est en train de mettre en place les conditions pour conserver le pouvoir à vie.
Apres le changement de la constitution, pour ouvrir la possibilité de plusieurs autres mandats, le prochain épisode sera de supprimer la limitation à 75 ans qui a été inscrite dans le texte modificatif de la Constitution.
Et personne ne fera rien pour l’en empêcher ! Puisque que personne ne fait rien pour bloquer cette première modification illégale.
Les élections auront lieu. On sait, dans ces conditions qui les remportera.
Il y aura bien quelques cris comme lors de la dernière élection et on oubliera trés vite au bout de quelques jours ce nouveau hold-up. Certains membres qui étaient dans l’opposition, retourneront leur veste et obtiendront en échange la grande medaille nationale. Comme il l’a déjà fait (IOG).
Il n’est pas trop tard pour nous unir. A commencer par les "soi-disant" leaders de l’opposition. La foule vous suivra ! Nous, de Djibouti, nous serons soulagés de constater que nous sommes plus seuls à nous battre. Les coups que nous assénera le régime seront plus faciles à supporter.
Mais il faut en sortir à tout prix ! Il faut évacuer ce régime et ses sbires !