07/04/11 (B598) Point de vue : Pendant combien de temps encore, pourrons vivre dans l’anarchie absolue ? (Lecteur)

La population djiboutienne est en grande partie responsable d’un état totalitaire tout en lui donnant indirectement carte blanche. Jusqu’aujourd’hui, il n’y a pas eu de véritable prise de conscience de la part de cette communauté.

Elle est responsable parce quelle ne manifeste jamais pour dire « non » avec fermeté et détemination, à la division de la société civile, non au tribalisme et au communautarisme. Hélas elle observe seulement avec réprobation les conséquences du pourissement de situation. Le régime n’a fait que profiter de l’ignorance de nos concitoyens et il a simplement appliqué la formule « diviser pour mieux régner »

De ce fait, il a intensifié les massacres des civils, les arrestations arbitraires à grande échelle et les viols systématiques dans l’arrière-pays à l’abri des journalistes et des témoins.

Pour vivre en société, il faut un code de conduite et le respect de l’autre au sens large.

Les trois principes fondamentaux « unité, égalité et paix » sur laquelle la constitution djiboutienne est fondée, ont été bafoués délibérément peu de temps après que notre Nation ait obtenu son indépendance.

Il est temps de prendre conscience de ce qui nous unit au sein de notre communauté et de comprendre que les différences ne doivent pas nous faire oublier que sommes tous égaux devant les règles et les lois.

Le gouvernement est constitué par des hommes qui doivent garantir le respect et l’application des droits et des devoirs de chacun. En retour, leur pouvoir émane du consentement des gouvernés. Quand un gouvernement devient destructeur des valeurs fondamentales, le peuple a le droit de le changer ou de l’abolir et de se prononcer sur un nouveau gouvernement, en le fondant sur des principes et en l’organisant sous la forme qui lui paraît la plus appropriée pour garantir ses libertés, sa sécurité et son développement..

Du plus petit fonctionnaire au plus haut gradé, l’ethnie qui se trouve au pouvoir à Djibouti a accaparé tous les biens publics.

Face à ces comportements irresponsables qui sont devenus notre quotidien, quelle est la stratégie à mettre en place pour en sortir et pour espérer mieux ?

L’issue est-elle de fractionner le pays afin que chaque groupe puisse gérer son territoire de façon relativement autonome au sein de la nation, comme c’est le cas en Belgique ou dans tous les états fédéraux ?

Monsieur Mohamed Daoud Chehem a fait un coup de publicité en faveur d’un clan mafieu dirigé par des hommes comme Aden Robleh Awaleh et Abdouahman Boreh dit Charles Boreh.

Est-ce comme cela qu’il a pu financer sa campagne d’avril ?

Il faut appeler un chat un chat ! Il ne faut pas s’allier avec un tel ou un tel, rien que pour satisfaire des intérêts personnels ou pour accéder au poste de premier de ministre, qui n’est qu’un guignol dans le gouvernement.

Si vous relisez le parcours d’Aden Robleh Awaleh, vous constaterez combien il faut se méfier de ses actes et des paroles qu’il prononce devant les caméras et sur la toile. Lui aussi a vidé les caisses de l’état et accaparé les dons qui avaient été octroyés par des pays du golfe et d’autres.

Depuis qu »il fut ministre du commerce et jusqu’à nos jours son casier judiciaire s’est alourdi. En revanche, Mohamed Daoud rêve de devenir le premier des ministres. Pour cela il n’hésite pas à devenir l’amis de deux démons qui ont commis des atrocités en étant les piliers du régime.

Avant son départ pour l’exil, combien de personnes, Charles Boreh, avait-il licencié au port de Djibouti ? Pendant combien de temps avait-il confondu le verbe « manger » avec le verbe « tuer sans état d’âme » ?.