19/05/11 (B604) Chroniques du Sergent Ariko. Coup d’œil sur le nouveau gouvernement d’Ismail Omar Guelleh. (partie 1)

Comme d’habitude et après avoir maintes fois changé et rechangé la liste de son nouveau gouvernement, le président dictateur de Djibouti est enfin sorti de l’ombre en faisant proclamer par la voix du secrétaire général du gouvernement, Mohamed Hassan Abdillahi, la composition du nouveau gouvernement.

IOG qui savait que ses loups, les Warabeys, sont les plus vomis par la population. Afin de sauver les apparences d’une démocratie trompeuse, il a décidé de les lâcher tous. Sur les recommandations de son ami et conseiller Hachi Abdillahi Orah, tous les ministres Warabeys ont tous été eliminés. les perdants sont :

– Yacin Elmi Bouh

L’ex-ministre de l’Intérieur Yacin Elmi Bouh a été nommé au poste d’ambassadeur à Paris sur l’insistance du leader du clan Mamassan Arabweyne. L’ex-député Djama Djilali Djama n’avait pas du tout apprécié qu’IOG liquide l’un de ses plus proches collaborateurs qui a beaucoup contribué à la réussite l’élection présidentielle volée au détriment de Warsama Ragueh, le candidat des jeunes.

Aux dernières nouvelles Yacin Elmi Bouh devrait rejoindre son poste après le défilé militaire du 27 juin 2011.

– Abdallah Abdillahi Miguil

L’ex-ministre de la Santé Abdallah Abdillahi Miguil a été sommé par IOG de restituer l’argent du programme ONU Sida, qu’il avait détourné. Il a été limogé de son fauteuil. Mais Abdallah Abdillahi Miguil lui avait répondu tranquillement que lui (le grand Chef) savait beaucoup mieux que quiconque où était passé le magot de l’ONU.

En fait ce sont les agences de l’ONU en poste à Djibouti qui ont demandé sa tête. Faute de quoi elles ont menacé de cesser tout nouveau versement dans le cadre des programmes des aides (qui sont systématiquement détournées par le régime). IOG a aussi été influencé par la déclaration de l’ambassadeur des États-Unis qui lui a demandé de renvoyer ce ministre indélicat. Un ministre a-t-il précisé qui n’a pas hésité à mettre l’argent sur son compte personnel (selon le rapport de l’audit général qui a été présenté par une jeune femme djiboutienne dont nous protégeons le nom)

De son côté, l’agence américaine USAID a refusé de financer de nouveaux projets pour Djibouti tant que l’argent détourné par le pouvoir ne serait pas parvenu aux destinataires légitimes qui croupissent seuls et sans aide à l’hôpital Paul Faure. (Hôpital qui accueille la quasi totalité des malades du sida a Djibouti).

Face à ces pressions, Guelleh a pris peur et il a décidé de se débarrasser de son ministre compromettant. Aux dernières nouvelles il aurait été nommé ambassadeur de Djibouti à Sanaa en remplacement de l’actuel ambassadeur de Djibouti à Sanaa, Sahal Ismail Nour, qui est empêtré dans un scandale sexuel.

Une jeune fille somalienne a déposé une plainte contre lui auprès de police yéménite pour viol. La plainte a été classée sans suite par les autorités yéménites qui ont d’autres chats à fouetter avec les mouvements de contestation dans le pays et qui ne voudraient pas déplaire au pouvoir djiboutien. Il y a toujours une grande connivence entre les deux pouvoirs dictatoriaux.

Le pouvoir djiboutien a souvent eu recours aux membres des services secrets yéménites pour se débarrasser des djiboutiens devenus un peu trop fouineurs. Par exemple, ce sont des membres des services secrets yéménites d’Ali Abdallah Saleh qui ont assassiné l’ex-numéro 2 du SDS, Karaf, au cimetière d’Ambouli sur la route vers 22h 30 du soir. Avant de mourir, Kafar a pu dire à sa sœur qu’il l’avait rejoint dans l’enceinte de la brigade de gendarmerie 6 et 7 que ses assassins étaient des gens du Yémen qui avaient été commandités par le régime et non par des djiboutiens d’origine yéménite.

Ali Abdallah Saleh, pour répondre à la demande de Djibouti, avait imposé au regretté Ahmed Dini de faire ses valises pour Paris en 1997, quand Djibouti célébrait en grandes pompes, le 20ème anniversaire de son indépendance.

Le motif invoqué avait été le fait qu’un Dini, même sur l’autre rive de la mer rouge, aurait pu faire de l’ombre au régime de Hassan Gouled. Mais c’est surtout Ismail Omar Guelleh qui était agacé de se retrouver face à face avec Ahmed Dini à Sanaa.

De l’argent à gagner avec un trafic de faux passeports


IOG aurait envoyé, dit-on, son Warabey Kalahayieh à Sanaa qui est en pleine effervescence pour y effectuer un travail de longue haleine. Au Yémen il y a une grande communauté somalienne constituée majoritairement de population du sud qui ont fuit les combats.

Ces somaliens, y compris ceux du Somaliland, ne rêvent que d’immigrer en Europe ou au États-Unis, pour fuir les difficultés qu’ils traversent. Pour l’ambassade de Djibouti c’est un cadeau du ciel. Ces Somaliens ont besoin de passeports. L’idée du régime est de leur attribuer des faux passeports djiboutiens pour qu’ils puissent se rendre en Europe. En 2008, cela s’était déjà produit, quand une vague de détenteurs de passeports djiboutiens était passée à Cuba, en escale vers l’Espagne.

A peine sortis de l’avion sur le sol espagnol, ils avaient demandé l’asile politique à ce pays. En dépit des protestations de l’Espagne, le pouvoir djiboutien n’était pas intervenu et s’était contenté de répondre aimablement aux autorités espagnoles que l’affaire était entre les mains de la justice djiboutienne.

L’Espagne attend toujours les résultats de cette enquête !! IOG et son ami Abdallah Abdillahi Miguil, vont pouvoir vider les poches des pauvres somaliens contre des passeports. Ils savent que les somaliens sont prêt à investir des sommes importantes pour échapper au bourbier yéménite. Donc ils ne vont pas rater sous aucune prétexte.

C’est la raison de la nomination d’Abdallah Abdillahi Miguil comme ambassadeur. Il ne s’agit pas, contrairement à ce que certains pourraient penser, d’une récompense, mais d’une mission pour rançonner de pauvres gens qui sont sans défense.

– Ougoureh Kifleh

L’ex-ministre de la défense Ougoureh Kifleh a été aussi viré de sa charge. Lui ne s’attendait pas à une telle sanction. Lui qui a servi IOG avec loyauté et détermination et qui a certainement fait tuer des Afars uniquement pour se faire bien voir d’IOG. Je tiens à vous faire savoir que ce sont les gardes du corps d’Ougoureh Kifleh qui ont assassiné, au quartier 4, le célèbre opposant Mohamed Ahmed issa dit Cheiko, sur ordre d’IOG …

Cheiko avait été le dernier des opposants à tenir tête à IOG. Il a succombé à un étranglement. Les hommes d’Ougoureh avaient ensuite déposé le corps, à côté de la poubelle municipale comme pour faire croire que Cheiko avait eu un malaise. Son corps avait été découvert par des passants qui allaient a la prière du matin en 1997. Une dame somalilandaise qui avait servi d’appât a été assassinée ensuite à Burao au Somaliland par la sécurité djiboutienne.

Femme de ménage d’un riche commerçant djiboutien, elle a été utilisée par le SDS pour faire tomber dans le piège le célèbre opposant en échange de la promesse d’un visa européen à destination de Londres. Mais elle a été éliminée avant de pouvoir partir, afin qu’elle ne puisse pas témoigner de l’assassinat programmé de Cheiko. Acte commis sous les ordres d’IOG quand il était le chef des services spéciaux de la sécurité nationale.

IOG avait apprécié. Il savait que Cheiko et Ougoureh se connaissaient bien parce qu’ils étaient natifs tous les deux de Dikhil. En récompense de sa trahison, Ougoureh fut donc élevé chevalier de l’ordre du 27 juin. A compter de ce jour, Ougoureh intensifiera sa lutte contre ses amis d’hier qui avaient refusé de retourner leurs vestes. Il était aux premières loges lors de la bataille entre les troupes du FRUD et celles du pouvoir en 1998. Par sa faute beaucoup de combattants du FRUD ont été emprisonnés et d’autres tués par l’AND.

C’est aussi lui qui a livré au pouvoir, en lui faisant une fausse promesse, l’actuel prisonnier de Gabode Mohamed Ahmed Jabhha qui croupit depuis des années en prison.

Mais le caméléon a du déplaire à son maitre !

Il faut se souvenir que lors de l’élection présidentielle d’avril 2011, des jeunes de son district avaient lancé un caillou sur le cortège de la première dame de Djibouti. Kadra Haid avait failli y perdre un œil. Elle n’avait jamais pardonné cela. Elle avait exigé qu’IOG limoge sur le coup Ougoureh, son dévoué d’entre les dévoués. IOG vient donc de céder à sa tigresse et il a sacrifié Ougoureh.

Le problème, c’est qu’Ougoureh sait des choses compromettantes ! Il a menacé IOG de les révéler certaines choses au cas où il ne serait pas rapidement recasé à un poste convenable. Panique pour IOG qui sait que son fidele détient des dossiers explosifs sur lui. Aux dernières nouvelles, il serait nommé Ambassadeur auprès d’un pays africain.

– Rifki Abdoulkader Bamakrama

Le ministre du commerce Rifki Abdoulkader Bamakrama n’a pas été surpris de son limogeage. La baffe qu’il avait reçue d’IOG lors de son « one man show » en fin d’année de 2010 ne lui avait pas laissé grand espoir. Rifki qui n’avait pas digéré cet affront avait pris toutes ses précautions. Il n’allait plus au bureau ou ils venaient à des heures tardives. Il aurait refusé de faire campagne pour l’élection présidentielle en estimant que la constitution n’autorisait pas un troisième mandat a l’actuel locataire du palais de Beit el Wali. Il a été viré en conséquence.

– Saïd Barkhat

Le ministre de la justice Saïd Barkhat a été aussi viré de son poste. Saïd Barkhat est un cumulard. Ministre, député de la tribu Mahad Assey et aussi un grand commerçant.

Il possède plusieurs terrains qui ont été volés à des Djiboutiens. Ce gros Warabeys est parti au grand soulagement même de sa propre tribus qui ne voulait plus de lui. Saïd Barkhat est un vieux loup. Sera-t-il rattrapé par la justice djiboutienne pour des détournements de fonds publics et des extorsions de fonds ? A Djibouti, la justice, comme on le sait, est actionnée directement par le Palais de l’Escale.

Où en sont les développements judiciaires concernant l’affaire qui l’oppose à l’ex-général Ali Meidal Waiss à propos du vol de milliards de fdj pour la construction de logements destinés aux familles des militaires dans les lotissements de Gabode 1 et 2.

C’est le nouveau ministre Ali Farah Assoweh qui va hériter du dossier : est-ce une sorte de punition ?

– Abdi Ibrahim Absieh dit Hamoud

L’ex-ministre de l’éducation Abdi Ibrahim Absieh dit Hamoud a aussi été remercié. Il parait qu’il aurait dilapidé des sommes gigantesques au détriment des caisses de l’éducation nationale. Il s’est construit à Dire Dawa, en toute discrétion, un grand hôtel 4 étoiles. Personne ne le savait. Mais on ne compte plus ses villas et ses voitures. Devenu trop riche et donc trop dangereux pour le couple royal, il a été mis sur la touche.

On pourrait l’appeler, le DSK djiboutien. Il était le seul ministre qui était poursuivi pour viol et séquestration dans l’hôtel Kempisky palace. La plainte avait été déposée par une jeune djiboutienne du Lycée d’état, mais elle avait été rejetée par la gendarmerie, qui lui a même conseillé de se taire, car Hamoud est intouchable a Djibouti.

IOG n’avait pas apprécié qu’il soit derrière la révolte des étudiants qui ont inquiéter son régime. Il aurait refusé à plusieurs reprises les ordres de la première dame en déclarant qu’il n’avait pas été nommé par sa femme mais par le mari. Il a été sacrifié sur l’autel ! Hamoud s’était préparé et il doit son salut en raison au fait qu’il ne broute ni ne fume. Donc il a économisé beaucoup.

– les autres

Les autres ministres qui sont partis comme Nema Bourhan Houssein, Osman moussa Silik, Moussa Bouh Odowa étaient déjà sur la touche. Ils s’étaient préparés en conséquence.
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Mais il n’a pas été facile au vieux dictateur de se résigner à ce rajeunissement des cadres en se séparant des compagnons clés qui ont contribué à faire de lui un homme richissime.

Pendant ce temps, la situation continue à se dégrader sur tous les plans. Les djiboutiens de la classe moyenne se sont évaporés dans la nature et tous à Djibouti, filles comme garçons ne rêvent plus que de s’installer à l’étranger. Le pays est devenu un havre de paix où la paix n’existe vraiment pas.

Les choses devraient commencer à se gâter depuis que le holdup électoral est terminé. Les étudiants sont descendus dans la rue pour demander leurs allocations au ministre des finances qui a répondu en leur envoyant la police.

La bataille s’est déroulée dans tout le centre ville de Djibouti et il a fallu beaucoup de sang froid à la police pour ramener le calme dans le centre ville de Djibouti contre une jeunesse qui aspire à la paix et à la démocratie que lui refuse un despote mal éclairé.

La deuxième manifestation s’est déroulée plus calmement. Organisée par les associations de jeunes Afar qui demandaient au pouvoir mal élu d’IOG de reconnaitre les torts qu’il avait causé à la jeunesse Afar et de les réparer. La manifestation avait été tolérée par le régime.

Les jeunes ont signé une pétition pour demander au dictateur de reconnaitre les erreurs de son régime et celle de son oncle tribaliste comme lui, Hassan Gouled. La pétition a été remise au premier ministre qui avait autre chose en tête. Il était préoccupé par le renouvellement de son fauteuil et il marchait sur des oeufs. Dileita Mohamed Dileita a pris la pétition et au lieu de se concerter avec les jeunes Afar en colère, il a sauté sur l’occasion et il l’a portée au dictateur en déclarant que les jeunes Afar voulaient sa tête.

Fou furieux, IOG a donné l’ordre aux forces de sécurité d’arrêter tous les jeunes qui avaient signé la pétition. Les jeunes, dont la plupart sont étudiants soit au lycée d’état soit au pôle universitaire de Djibouti ont tous été arrêtés à leur domicile ou même dans leur salle de classe.

Le régime a particulièrement ciblé le leader qui avait eu l’idée de demander aux jeunes d’écrire cette pétition. C’est le jeune Charlie qui a été arrêté par la gendarmerie et conduit à la direction de la sécurité nationale pour interrogatoire. Jusqu’à maintenant le jeune Charlie est détenu dans les geôles du régime en place. Les partis d’oppositions ont dénoncé cette situation de « ni paix ni guerre » dans laquelle le régime a précipité le pays.

Djibouti dans le noir

Actuellement la capitale Djibouti est sans électricité. Cette situation serait la conséquence de la soumission aveugle d’IOG à sa femme la tigresse. Elle a exigé la tête de Djama Ali Guelleh, le patron de l’EDD. IOG aurait demandé à Djama Ali Guelleh de quitter de lui-même son poste pour devenir l’ambassadeur de Djibouti à Washington.

On sait que l’administration Obama a exigé le départ immédiat de l’ambassadeur Robleh Olhayeh qui est accusé par le FBI de se livrer à différents trafics dont celui du khat qui est interdit au États-Unis.

IOG n’a pas besoin se faire des ennemis supplémentaires. C’est l’un des derniers soutiens de poids qui lui reste. Face à la passivité du régime djiboutien, Obama a personnellement demandé a sa secrétaire d’état Hillary Clinton d’écrire à la présidence de Djibouti pour exiger le départ de l’ambassadeur Robleh Olhayeh.

On peut supposer que la réponse de Djibouti a cette demande aurait été, selon nos sources, l’assassinat en pleine nuit du chef de la sécurité de l’ambassade des États-Unis à Djibouti ainsi que celui de son adjoint djiboutien qui bossait pour l’organisation internationale Transparency international.

Washington n’a pas supporté ce crime et il a immédiatement délégué sur place des policiers du FBI pour enquêter sur ce crime. Malgré la lenteur de la police djiboutienne handicapée par la corruption qui sévit au sommet des Etats-major, les agents du FBI ont vite démonté la machination et ils auraient remis, selon nos sources, un rapport à la justice du département d’état américain.

Le cadavre a été bien déposé derrière les salines ouest par des inconnus mais qui ont agit sur ordre des puissants services secrets djiboutiens. Selon nos sources, ce seraient des jeunes filles qui auraient servi d’appât pour le type de l’ambassade des États-Unis.

Quand au djiboutien il a été abattu froidement et laissé pour mort dans une rue de Djibouti. Mais cela n’a pas découragé les américains qui ont suspendu les aides financées par leur organisation USAID qui finalisait des projets pour apporter du bien-être à la population djiboutienne.

Djama Ali Guelleh s’accroche à l’EDD


De son côté, Djama Ali Guelleh n’a pas supporté l’humiliation. Il a refusé de démissionner de son poste. Ses arguments sont que s’il démissionne, Djama Haid, le gouverneur de la banque nationale doit aussi le faire et il prend son poste ….

Mais Kadra Haid a refusé que son frère soit envoyé en poste à Washington comme ambassadeur. Le clan de Bafourlaba a demandé à IOG de renoncer à l’idée stupide d’envoyer à l’étranger le gardien des caisses du régime et de nommer un issak à sa place. De leur côté, les leaders du clan d’IOG ont fait savoir à Djama Ali Guelleh qu’il n’était pas question qu’il quitte l’EDD . Djama Ali Guelleh a imposé à ses techniciens de saboter la Centrale de Boulaos et c’est la ville entière qui a été plongée dans le noir.

La stratégie du chef de l’EDD est simple. Faire en sorte que les gens se soulèvent contre IOG. On pourra dire ainsi que la responsabilité des coupures de distribution électrique revient à Kadra Haid.

La stratégie semble avoir une certaine efficacité puisque toute la ville de Djibouti commence a haïr sérieusement la dernière dame de Djibouti.

La maladie du plus jeune fils d’IOG ?

Depuis quelques semaines le fils d’IOG est sérieusement malade. Le jeune Aïnache n’arrive plus à se nourrir. Pour soigner son jeune prince, IOG a fait venir le responsable de la grande mosquée de la Mecque a Djibouti pour qu’il lise quelques Douas et supplications sur la tête du jeune Aïnache.

C’est le jeune Aïnache qui a accueilli le Cheik saoudien à sa descente d’avion comme s’il n’y avait pas de ministre du culte dans notre pays.

Des rumeurs commencent à circuler à Djibouti : les gens commencent à maudire la famille d’IOG et on se demande si le premier qui aurait attrapé le virus du silence ne serait pas le jeune Aïnache, plus jeune fils d’IOG. IOG n’ignore pas que c’est par ses fils que le maréchal Mobutu du Zaïre a perdu le pouvoir.

Ensuite ses héritiers sont morts les uns après les autres. La malédiction s’était abattue sur sa famille. Alors, il veut éviter cela et il essaie de sauver les meubles.

La suite suivra dans notre prochaine édition.

Sergent Ariko
Londres
ex membre de la garde présidentielle.