18/11/2011 (B630) Manifestations et répression à Djibouti le 17 novembre. La Tribune libre nous envoie cet article et les liens avec la vidéo : Paris le, 14 novembre 2011
Je vous envoie cette information passée inaperçue auprès de la presse étrangère, en raison du refus du régime Djiboutien, de tolérer leur présence sur le sol national.
Cette vidéo amateur du 17 octobre 2011, montre la mobilisation de plusieurs centaines des jeunes universitaires et diplômés sans emploi qui ont eu le courage de défier le gouvernement actuel, au risque de subir sa foudre.
Voir l’article et la vidéo
Elle s’était le déroulée au centre ville et aux alentours de la cité universitaire, non loin de l’Assemblée nationale. Ces jeunes avaient pris possession de la place en plein milieu du centre ville pour tenter un sit-in, avant d’être réprimés sauvagement par les forces de l’ordre.
Le soir même, plus de 157 jeunes ont été arrêtés et placés sous mandats de dépôt, de manière arbitraire. Le lendemain, plus de 77 d’entre eux ont été condamné à des peines de prison sans aucun motif qui aurait pu justifié une telle décision.
Ces jeunes ont été tous emprisonnés, et conduit pas à la prison centrale de la capitale, mais à plusieurs km de là, à celle de Nagade, d’habitude réservée pour les clandestins en situation irrégulière.
Suite à cette décision, et comme l’empire de la Chine communiste, le régime d’Ismaël Omar Guelleh, condamna les familles (déjà fragiles et dans la précarité) de chaque jeune, à payer 50 000 fdj (211 env) pour manquement à leurs responsabilités parentales.
La situation économique et sociale désastreuse de la République, les conditions sociales, sanitaires et éducatives, l’absence de toute alternative d’avenir, ont poussé cette jeunesse, universitaire et sans emploi, à exprimer leur ras-le bol.
A l’heure où je vous écris ce mail, les jeunes sont encore détenus, leur scolarité brisée et leurs parents n’ont un droit de visite qu’une seule fois par semaine.