01/05/09 (B496) Jean-Paul Noël Abdi : sans le combat des Défenseurs des Droits de l’Homme, le Père Sandro aurait été injustement condamné à une peine très lourde, alors que la peine prononcée montre à l’évidence, que le dossier à charge était inconsistant.

" J’ai l’impression que l’Evêque de Djibouti n’a pas apprécié mon combat en faveur Père Sandro ".

Si c’est le cas, je n’ai aucun regret. Car j’ai uniquement fait mon devoir de Défenseur des Droits fondamentaux.

A l’évidence, la peine dérisoire qui a été prononcée par le tribunal, en comparaison de la gravité des motifs invoqués pour l’incarcérer nous donne parfaitement raison. Nous avons eu raison de contester le bien fondé de cette arrestation, car cette disproportion entre le faits reprochés et la peine infligée démontre sans ambiguïté que le dossier était vide.

On ne condamne pas un présumé criminel à cinq mois de prison dont trois mois et quatre jours d’emprisonnement ferme (tarif du dépôt) s’il y avait eu des preuves tangibles des crimes commis.

Ce qui est certain, dans le délicat contexte de l’Affaire Borrel, c’est qu’un procès comme celui-là aurait pris une toute autre ampleur, si nous n’avions pas eu le courage de dénoncer les accusations dès le début avec l’ARDHD.

NOEL ABDI Jean-Paul