30/01/2013 (Brève 103) Encore un énorme succés pour Guelleh et pour son ambition de maintenir le pays sous l’asservissement de sa famille et de quelques proches ? Selon le rapport annuel de RSF, Djibouti a encore progressé cette année de 8 places et il se classe maintenant parmi les 12 premiers de la liste des pays les plus liberticides ….Encore bravo M. Guelleh, sous votre férule et dans ce domaine, bientôt Djibouti va pouvoir rattraper le régime érythréen de votre ancien ami
Lien avec l’article sur le site RSF
Classement mondial de la liberté de la presse 2013 –
Afrique Djibouti (167e)
L’Afrique de l’Est stagne dans les profondeurs du classement, le Mali dégringole
L’Afrique de l’Est, cimetière pour journalistes En Somalie (175ème place, -11), dix-huit professionnels de l’information ont été tués, victimes d’attentats à la bombe ou directement visés dans des assassinats ciblés, faisant de l’année 2012 la plus meurtrière de l’histoire pour la presse de ce pays.
Cet État de la corne de l’Afrique fut en 2012 le deuxième pays le plus dangereux au monde pour les acteurs de l’information après la Syrie. En Érythrée (179ème, dernière place du classement pour la sixième année consécutive), on ne tue pas, mais on laisse mourir, ce qui revient à peu près au même.
La plus grande prison d’Afrique pour les journalistes en renferme au moins une trentaine. Sur les onze incarcérés depuis 2001, sept ont succombé à leurs conditions de détention ou se sont suicidés. Depuis la suspension de la presse privée il y a plus de dix ans, les médias indépendants n’existent pas, sauf en exil, et la terreur règne. L’est du continent est aussi une terre de censure et de répression.
Le Soudan d’Omar el-Béchir, où les confiscations de journaux n’ont pas cessé et où de nombreux journalistes ont été interpellés pendant l’été, reste bien ancré à la 170ème place, parmi les dix derniers pays au classement.
Djibouti (167ème, -8), pays sans presse privée, a détenu, pendant plus de trois mois, un collaborateur du site d’informations La Voix de Djibouti.
Malgré la libération de deux journalistes suédois arrêtés en 2011, l’Éthiopie (137ème) perd dix places en raison de l’application liberticide de la loi anti-terroriste de 2009 et du maintien en détention de plusieurs journalistes locaux.