13/04/2013 (Brève 133) Une certitude désormais : la banque mondiale n’est pas rancunière – Elle consent un nouveau « prêt » de 7 millions d’US $ au régime de Guelleh après qu’un prêt précédent pour les malades du SIDA ait été détourné par le Ministre de la Santé Abdillahi Miguil !!! Il faut comprendre la Banque mondiale qui ne sait pas refuser un peu de confort au couple de pacotilles.(Source ADI)
10/04/2013 – La Banque Mondiale octroie 7 millions de dollars US à Djibouti pour améliorer le rayon de couverture et la qualité des soins de santé
On estime que 300 000 personnes, dont majoritairement des femmes, vont bénéficier d’un nouveau projet destiné à améliorer le rayon de couverture et la qualité des soins de santé à Djibouti. D’un montant de 7 millions de dollars, le nouveau crédit approuvé aujourd’hui par la Banque mondiale aidera le pays à assurer de meilleurs services de santé maternelle et infantile, et à améliorer ses programmes de lutte contre les maladies transmissibles (VIH/sida, tuberculose et paludisme).
Si Djibouti a enregistré ces dernières années des progrès considérables sur le plan de la prestation de services sanitaires, de l’offre de prestataires, de la disponibilité de médicaments et des capacités de gestion du secteur, il lui reste encore beaucoup à faire dans le domaine de la santé.
Ses indicateurs en la matière figurent en effet parmi les plus bas du monde, et Djibouti risque de ne pas atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement relatifs à la santé.
Le nouveau projet de la Banque mondiale est en phase avec la « Vision Djibouti 2035 », le plan de développement adopté par les autorités djiboutiennes et sur lequel reposera la prochaine stratégie de partenariat de la Banque mondiale avec ce pays. Il a été conçu en se fondant sur les enseignements des opérations que la Banque a déjà soutenues dans le secteur de la santé à Djibouti ; il tient également compte des activités que mènent d’autres partenaires du développement en vue d’appuyer les efforts entrepris par le gouvernement.
« Avec ce projet, nous poursuivons notre soutien à l’Initiative pour le développement social par laquelle le pays s’est engagé à améliorer les services de santé, a déclaré Homa-Zahra Fotouhi, représentante résidente de la Banque mondiale à Djibouti.
Ces efforts importants en direction de la réduction de la mortalité maternelle et infantile et de la lutte contre les maladies transmissibles aideront aussi le pays à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement. »
Comme son nom l’indique, le Projet d’amélioration de la performance dans le secteur de la santé repose sur un système de primes financières qui vise à encourager les prestataires de soins de santé et leur personnel à fournir aux populations des services en plus grand nombre et de meilleure qualité.
La hausse de la performance qui en découlera bénéficiera en premier lieu aux soins apportés aux femmes enceintes, aux nouveau-nés et aux enfants ainsi qu’aux programmes consacrés à la prévention et au traitement du VIH/sida, de la tuberculose et du paludisme.
« Les résultats sont au cur même de la conception du projet », a indiqué Sami Ali, responsable de l’équipe chargée du projet à la Banque mondiale. Les établissements de santé recevront des incitations financières en fonction de l’augmentation de la productivité et de l’amélioration de la qualité des soins. »
Comme l’a également précisé Sami Ali, les populations auront par ailleurs voix au chapitre pour ce qui concerne la définition, la planification et la gestion de leurs besoins en matière de santé, grâce à l’instauration de comités locaux.
Le projet est financé par l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960 et chargée d’aider les pays les plus pauvres du monde en leur accordant des dons et des crédits ne portant pas intérêt et destinés à financer des projets de nature à stimuler la croissance économique, à atténuer les inégalités et à améliorer les conditions de vie des populations.
L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 81 pays les plus déshérités de la planète. Les ressources de l’IDA apportent un changement positif dans la vie de 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour.
Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 108 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 15 milliards de dollars au cours des trois dernières années.