ARDHD
  • Accueil ARDHD
  • Histoire
  • Les Trois Ordres
    • Ordre des Brosses à reluire
    • Personnage de la semaine
    • Ordre des bourreaux et criminels
  • 30 ans ARDHD
  • La Torture
  • Archives
  • Logos
  • Menu Menu
  • Facebook
  • Twitter

Archive pour la catégorie : Le Figaro

09/08/07 (B407) Le Figaro avec AFP /Pétrole : la Somalie crée sa compagnie

09/08/2007/dans Le Figaro, Somalie/par jlschaal

Le Parlement somalien doit prochainement adopter une loi qui créera une compagnie pétrolière nationale, a annoncé mercredi l’ambassadeur pour la Somalie au Kenya, Mohamed Ali Nur.

https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png 0 0 jlschaal https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png jlschaal2007-08-09 00:00:002007-08-09 00:00:0009/08/07 (B407) Le Figaro avec AFP /Pétrole : la Somalie crée sa compagnie

09/08/07 (B407) LE FIGARO avec AFP Somalie : sept morts à Mogadiscio

09/08/2007/dans Le Figaro, Somalie/par jlschaal

Sept personnes, dont plusieurs civils, ont été tuées par balles et des éclats de grenade entre HiER soir et CE matin à Mogadiscio, la capitale somalienne secouée presque quotidiennement par des attaques.

Lors d’un premier incident, trois personnes, dont un membre en charge de la sécurité du gouvernement, ont été tuées par balles hier soir par des hommes non identifiés dans le quartier de Yakshid, dans le nord de Mogadiscio.

L’une des deux autres victimes est un commerçant travaillant pour une entreprise locale de transfert d’argent.

Lors d’un deuxième incident deux hommes armés de pistolets ont tué un ancien numéro 2 de district, Mohamed Nur, dans le quartier de Dharkinley, dans le sud de Mogadiscio.

https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png 0 0 jlschaal https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png jlschaal2007-08-09 00:00:002007-08-09 00:00:0009/08/07 (B407) LE FIGARO avec AFP Somalie : sept morts à Mogadiscio

26/07/07 (B405) LE FIGARO : Ethiopie-Erythrée : intervention chinoise ?

27/07/2007/dans Erythrée, Le Figaro/par jlschaal

Le président érythréen Issaias Afeworki a demandé hier, dans un communiqué, à la Chine d’intervenir davantage dans les efforts diplomatiques pour résoudre le différend frontalier qui l’oppose à l’Ethiopie.

La demande a été transmise lors de discussions avec une délégation chinoise menée par le ministre adjoint au Commerce. Les autorités érythréennes ont signé deux accords pour renforcer la coopération économique avec la Chine.

https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png 0 0 jlschaal https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png jlschaal2007-07-27 00:00:002007-07-27 00:00:0026/07/07 (B405) LE FIGARO : Ethiopie-Erythrée : intervention chinoise ?

22/07/07 (B405) Le FIGARO Affaire Borrel : un militaire rompt le silence

22/07/2007/dans Borrel, Le Figaro/par jlschaal

Propos recueillis par ANGÉLIQUE NÉGRONI.

En 1995, Loïc Lucas, 49 ans, était membre du deuxième bureau de l’état-major des forces françaises stationnées à Djibouti. Il était chargé du renseignement militaire.
DR.

LE FIGARO. – Vos déclarations au juge d’instruction, relayées par la presse, ont fait grand bruit. À tort, dites-vous, pourquoi ?

Loïc LUCAS. – J’ai indiqué en effet que Bernard Borrel enquêtait sur les trafics impliquant Ismaël Omar Guelleh. Mais je n’ai fait que relayer une rumeur qui circulait. Tout d’abord, un officier de la direction protection sécurité défense (DPSD) m’en a fait part le jour où le corps du juge Borrel a été découvert, le 19 octobre 1995. Puis ce n’est qu’un mois après l’assassinat que deux ou trois autres personnes m’ont livré à nouveau les mêmes indications. Aujourd’hui, je ne me souviens plus de leur identité. Mais soyons extrêmement prudents : dans ce pays où la misère est importante, on vient vite monnayer une information.

Quel crédit accordez-vous alors à ce qui est apparu la semaine dernière comme une nouvelle information ?

Il faut avant tout comprendre notre travail. Le renseignement militaire suppose un réseau d’in-formateurs, issus du monde militaire et de la société civile. Parmi nos sources, on trouve l’homme politique, le policier comme le chauffeur de taxi. Au deuxième bureau, mon champ d’activité était vaste. C’était Djibouti, le Somaliland, le Kenya et la Somalie. Pour ce périmètre, je disposais environ de 80 sources. On accorde du crédit à une information quand on la recoupe et qu’on peut la vérifier. Concernant les activités du juge Borrel qui aurait enquêté sur Ismaël Omar Guelleh, je n’ai jamais eu le moindre début de preuve validant cette information. Il s’agit donc pour moi de rumeurs. Mais comme celles-ci faisaient partie de l’ambiance à Djibouti, il m’a semblé utile d’en parler au juge d’instruction. À l’époque, j’ai aussi avisé mon supérieur hiérarchique, le responsable du deuxième bureau.

Avez-vous enquêté sur la mort du juge Borrel ?

Ce n’était pas la mission du deuxième bureau. À l’inverse, en apprenant cet assassinat, nous devions nous préoccuper du sort de la communauté française et savoir si elle courait un risque. Or, on a pensé un temps que cet assassinat ne serait pas un acte isolé car le contexte politique était particulièrement tendu. Il y avait de terribles luttes de pouvoir pour la présidence. Chacun des candidats voulait arriver à ses fins, Ismaël Omar Guelleh – alors chef de cabinet du président – le premier. On sentait que ces batailles de clan pouvaient dégénérer avec un recours aux armes.

Dès le début, vous avez eu la certitude que la mort du juge Borrel était un assassinat ?

Je commençais mes journées à 5 h 30 pour prendre connaissance des informations parvenues la nuit. Très tôt, ce 19 octobre 1995, un officier de la DPSD m’avait informé de la mort du juge Borrel, que je n’ai d’ailleurs jamais rencontré. J’ai tout de suite pensé à un assassinat justement en raison du climat délétère qui régnait à Djibouti. Comme je l’ai dit dans mes déclarations, pour toute personne qui connaît la zone accidentée et isolée où Bernard Borrel a été retrouvé, l’hypothèse d’un suicide ne tient pas.

Croyez-vous alors à un assassinat commandité par l’entourage d’Ismaël Omar Guelleh ?

Conduit dans un endroit dé-sertique, Bernard Borrel a été aspergé d’essence. On a retrouvé son corps en partie carbonisé en contrebas d’un ravin. Tout s’apparente, selon moi, à des méthodes mafieuses, type règlement de compte corse et auxquelles les tribus du coin n’ont pas recours. Les auteurs de cette exécution se trouvent peut-être parmi les membres de la communauté française de Djibouti, où le milieu corse est représenté. Dans ce pays gangrené par des trafics en tout genre, certains Français y mènent des activités plus ou moins louches. Borrel a-t-il découvert des agissements répréhensibles ? Comme le dit Ismaël Omar Guelleh, je crois que ce meurtre est une affaire franco-française.

https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png 0 0 jlschaal https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png jlschaal2007-07-22 00:00:002007-07-22 00:00:0022/07/07 (B405) Le FIGARO Affaire Borrel : un militaire rompt le silence

19/07/07 (B404) Curieusement le militaire qui avait évoqué l’enquête qui aurait été confiée par Moumin Bahdon au Juge Borrel sur les divers trafics de Guelleh, revient sur ses déclarations (Info lectrice)

19/07/2007/dans Borrel, Le Figaro/par jlschaal

_______________________________________ Nouvel Obs

Un militaire donne une nouvelle version

Les révélations de l’ancien officier du renseignement militaire au magistrat en charge du dossier avaient été, selon lui, déformées par la presse. Il défend la thèse djiboutienne d’une affaire "franco-française".

Dans un entretien accordé au Figaro dans son édition de jeudi 19 juillet, Loïc Lucas a tenu à faire une mise au point sur les déclarations qu’il avait faites au juge d’instruction Sophie Clément, qui enquête à Paris sur l’assassinat du juge Borrel. Au moment des faits, il était en charge du renseignement militaire pour l’état-major des forces françaises installées à Djibouti.

Loïc Lucas affirme en premier lieu que "concernant les activités du juge Borrel qui aurait enquêté sur Ismaël Omar Guelleh, je n’ai jamais eu le moindre début de preuve validant cette information. Il s’agit donc pour moi de rumeurs", dont il aurait eu vent par des "sources". Et indique avoir "tout de suite pensé à un assassinat justement en raison du climat délétère qui régnait à Djibouti. (…)

Pour toute personne qui connaît la zone accidentée et isolée où Bernard Borrel a été retrouvé, l’hypothèse d’un suicide ne tient pas".

Sa crainte était alors que cet assassinat ne soit "pas un acte isolé car le contexte politique était particulièrement tendu. Il y avait de terribles luttes de pouvoir pour la présidence".

"Affaire franco-française"

De plus, Loïc Lucas livre une nouvelle version sur ces faits : "tout s’apparente, selon moi, à des méthodes mafieuses, type règlement de compte corse et auxquelles les tribus du coin n’ont pas recours. Les auteurs de cette exécution se trouvent peut-être parmi les membres de la communauté française de Djibouti, où le milieu corse est représenté. Dans ce pays gangrené par des trafics en tout genre, certains Français y mènent des activités plus ou moins louches. (…) Comme le dit Ismaël Omar Guelleh, je crois que ce meurtre est une affaire franco-française".


https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png 0 0 jlschaal https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png jlschaal2007-07-19 00:00:002018-05-23 19:21:4519/07/07 (B404) Curieusement le militaire qui avait évoqué l’enquête qui aurait été confiée par Moumin Bahdon au Juge Borrel sur les divers trafics de Guelleh, revient sur ses déclarations (Info lectrice)

12/07/07 (B403) Plusieurs articles concernant la mission que Moumin Bahdon aurait confié au Juge Borrel, pour empêcher Guelleh d’accéder au pouvoir, en dévoilant ses petits traffics …. (Info lectrice)

12/07/2007/dans Borrel, Le Figaro/par jlschaal

_______________________________ Le Figaro
Borrel aurait été chargé d’enquêter sur des trafics du président djiboutien

La justice, qui enquête sur le meurtre du juge, a recueilli le témoignage d’un ex-membre du renseignement militaire français, qui cite le nom d’Ismaël Omar Guelleh. Par ailleurs, les juges chargées d’enquêter sur d’éventuelles pressions sur la justice dans cette affaire ont perquisitionné chez "l’ex-monsieur Afrique" de l’Elysée.

Les recherches de la juge Sophie Clément progressent. Chargée de l’enquête sur la mort du juge Borrel, tué en 1995 à Djibouti, elle a entendu le 27 juin un ex-membre du renseignement militaire français, qui lui a livré un témoignage important : selon ce militaire, ancien membre du deuxième bureau (l’ancêtre de la DGSE), le juge Borrel aurait été chargé avant sa mort, par le ministre djiboutien de la Justice Moumin Badon Farah, d’enquêter sur "des trafics" auxquels Ismaël Omar Guelleh, actuel président djiboutien, aurait été mêlé.

Omar Guelleh était alors l’un des candidats au pouvoir, alors détenu par son oncle, le chef de l’Etat Hassan Gouled Aptidon, dont il était le chef de cabinet. "Il y avait des menaces graves du fait de luttes de pouvoir pour la présidence. C’était des batailles de clans", assure le témoin. Selon "mes sources" et celle d’un autre officier dont il cite le nom, "il s’agissait d’avoir des arguments pour écarter Ismaël Omar Guelleh de la course au pouvoir. Je précise que lorsque je parle de mes sources, cela représente des informations venant d’environ 80 personnes. Cette diversité permet de recouper les informations", précise-t-il.

"Je préjuge, moi, qu’il s’est suicidé"

Dans l’autre volet de l’affaire Borrel, celui d’éventuelles pressions sur la justice, des perquisitions ont été menées lundi et mardi aux domiciles parisien et provençal de Michel de Bonnecorse, ancien responsable de la cellule africaine de l’Elysée. Un carnet y a notamment été saisi.

Elisabeth Borrel, veuve du juge, avait porté plainte le 25 juin contre Michel de Bonnecorse pour "pression sur la justice". Cette plainte vise une de ses déclarations au journal Jeune Afrique (29 avril- 5 mai 2007) dans lequel il indique : "contrairement à ceux qui préjugent de l’assassinat de Bernard Borrel sur ordre des autorités djiboutiennes, je préjuge, moi, qu’il s’est suicidé". Pour les avocats d’Elisabeth Borrel, "les déclarations de M. de Bonnecorse, qui n’a aucune qualité sur le plan technique pour porter des appréciations sur une information judiciaire en cours dans laquelle il n’est pas partie, constituent non seulement une ingérence du pouvoir politique sur l’autorité judiciaire, contraire au principe constitutionnel de séparation des pouvoirs, mais également une pression sur la justice". 

_______________________________AFP

Le juge Borrel aurait été chargé d’enquêter sur des trafics d’Omar Guelleh

Le juge Bernard Borrel, tué en 1995 à Djibouti, a été chargé avant sa mort par le ministre djiboutien de la Justice d’enquêter sur "des trafics" auxquels Ismaël Omar Guelleh, actuel président djiboutien, aurait été mêlé, selon le témoignage d’un ex-membre du renseignement militaire français, recueilli par la justice française.

Ce militaire, ancien membre du deuxième bureau (renseignement militaire, ancêtre de la DGSE) s’est exprimé le 27 juin dans le bureau de la juge Sophie Clément, chargée de l’enquête sur la mort du juge Borrel, lors d’une confrontation entre plusieurs militaires français en poste à Djibouti à l’époque de la mort de Bernard Borrel.

Selon son témoignage que l’AFP a pu consulter, la mission confiée au juge Borrel visait les agissements d’Ismaël Omar Guelleh (IOG).

Celui-ci était l’un des candidats au pouvoir, alors détenu par son oncle, le chef de l’Etat Hassan Gouled Aptidon, dont il était le chef de cabinet.

"Il y avait des menaces graves du fait de luttes de pouvoir pour la présidence. C’était des batailles de clans". Selon "mes sources" et celle d’un autre officier dont il cite le nom, "le ministre de la Justice Moumin Badon Farah avait chargé M. Borrel de constituer un dossier sur l’ensemble des trafics auxquels Ismaël Omar Guelleh était mêlé", explique le militaire.

"Il s’agissait d’avoir des arguments pour écarter IOG de la course au pouvoir. Je précise que lorsque je parle de mes sources, cela représente des informations venant d’environ 80 personnes. Cette diversité permet de recouper les informations", précise-t-il.

Le corps en partie carbonisé du juge Bernard Borrel a été retrouvé le 19 octobre 1995 en contrebas d’un ravin à 80 km de Djibouti. Le magistrat français travaillait, au titre de la coopération, auprès du ministre de la Justice de Djibouti à la réforme du code pénal.

https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png 0 0 jlschaal https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png jlschaal2007-07-12 00:00:002007-07-12 00:00:0012/07/07 (B403) Plusieurs articles concernant la mission que Moumin Bahdon aurait confié au Juge Borrel, pour empêcher Guelleh d’accéder au pouvoir, en dévoilant ses petits traffics …. (Info lectrice)

10/07/07 (B483) LE FIGARO / Nouvelles révélations dans l’affaire Borrel (ANGÉLIQUE NÉGRONI)

10/07/2007/dans Borrel, Le Figaro/par jlschaal

Deux heures avant la découverte officielle de la mort du juge Borrel, l’armée française était déjà au courant.

C’EST un mystère de plus dans l’affaire Borrel. Alors que la mort du juge français en 1995 à Djibouti n’est toujours pas élucidée et que des pressions politiques sont dénoncées par la partie civile, l’enquête rebondit. De nouvelles révélations ont été portées à la connaissance du juge d’instruction en charge de l’affaire, Sophie Clément, qui a demandé lundi dernier la levée du secret défense concernant une série de documents relevant du ministère de la Défense.

Information jamais divulguée : l‘armée française basée à Djibouti a été la première informée de la mort du juge Borrel, et non les gendarmes de la prévôté d’Arta comme cela avait toujours été indiqué. Jusqu’à présent, en effet, et comme cela figure dans tous les procès-verbaux, la gendarmerie était la première à connaître ce drame. Ce 19 octobre 1995, deux fonctionnaires de la prévôté, en patrouille sur une zone plutôt déserte du pays, s’étaient arrêtés en bordure d’une falaise car intrigués par la présence d’un véhicule stationné et inoccupé. En contrebas de la route, ils avaient trouvé le corps calciné de Bernard Borrel. Sur les pièces de la procédure, l’heure précise de la découverte avait été indiquée : 7 h 20.

« Pressions politiques »

Or, on sait désormais que dès 5 h 30, l’information circulait au sein de l’armée française. Tout d’abord, un membre de la direction de la protection sécurité publique avait alerté les responsables du deuxième bureau de l’état-major chargé du renseignement militaire. Puis vers 6 heures, le chef d’état-major des forces françaises stationnées à Djibouti, le colonel Patrice Sartre, avait aussi été mis au courant par un autre biais. Il avait été avisé par le colonel Godron, attaché de défense auprès de l’ambassade de France. À ce moment-là, tous savaient qu’il s’agissait du corps de Bernard Borrel. Pour certains déjà, il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait d’un assassinat.

C’est en décidant de reprendre nombre d’auditions que la juge d’instruction a découvert cette nouvelle chronologie de l’affaire. Les langues se sont ainsi déliées dans son bureau entre le 25 et le 27 juin où se sont succédé des représentants de l’armée et de la gendarmerie. Désormais, la juge veut savoir qui a informé l’armée française. S’agit-il des services secrets djiboutiens, tenus à ce moment-là par Ismaël Omar Guelleh, devenu ensuite l’actuel président du pays ? Si Borrel avait été tué parce qu’il avait découvert des trafics au sommet de l’État, il s’agissait ensuite de faire comprendre à la France qu’il ne fallait pas persévérer dans cette voie… Une information qui aurait alors tout d’un message d’intimidation.

Autre hypothèse : l’armée aurait été informée… par l’armée.

Dans ce pays qui abrite une importante base militaire française, il n’est pas impossible que, ce jour-là, des opérations militaires françaises se soient déroulées non loin du lieu où Bernard Borrel a été exécuté. Pour en avoir le coeur net, la juge a donc décidé de demander la levée du secret défense concernant des documents relatifs au mouvement des troupes françaises ce 19 octobre 1995.

Enfin, autre nouveauté dans le dossier : Sophie Clément a adressé un courrier à ses homologues parisiens, les juges Fabienne Pous et Michèle Ganascia, qui se chargent d’un autre volet de l’affaire Borrel, portant sur d’éventuelles pressions politiques exercées sur la justice. Dans une lettre du 21 juin, elle leur indique qu’elle souhaite être entendue comme témoin. Alors que la veuve du juge Borrel dénonce des « pressions politiques incontestables » et que des documents saisis révèlent que la France a tout fait pour protéger ses bonnes relations avec Djibouti, elle veut leur indiquer qu’elle n’a, pour sa part, subi aucune pression d’aucune sorte dans cette affaire.

© lefigaro.fr

https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png 0 0 jlschaal https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png jlschaal2007-07-10 00:00:002007-07-10 00:00:0010/07/07 (B483) LE FIGARO / Nouvelles révélations dans l’affaire Borrel (ANGÉLIQUE NÉGRONI)

16/06/07 (B400) LE FIGARO : selon un court article publié par Le Figaro, la Juge Clément renvoie Djama Souleiman (et Match ?) dans leurs 22 mètres … en leur clouant le bec des négatifs. « Pour éviter la diffusion de nouvelles fausses … » (Info lectrice)

16/06/2007/dans Borrel, Le Figaro/par jlschaal

La
mort du juge Borrel est un crime (juge)

La juge Sophie Clément, chargée de l’enquête sur la mort
du juge français Bernard Borrel en 1995 à Djibouti, a demandé
jeudi au procureur de Paris de rendre publics les éléments du
dossier prouvant la piste criminelle pour éviter « la propagation
d’informations inexactes », a annoncé aujourd’hui une source proche
du dossier.

https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png 0 0 jlschaal https://www.ardhd.org/wp-content/uploads/2022/02/Logoe_officlel_jan2022_600-587-1-294x300.png jlschaal2007-06-16 00:00:002007-06-16 00:00:0016/06/07 (B400) LE FIGARO : selon un court article publié par Le Figaro, la Juge Clément renvoie Djama Souleiman (et Match ?) dans leurs 22 mètres … en leur clouant le bec des négatifs. « Pour éviter la diffusion de nouvelles fausses … » (Info lectrice)
Page 14 sur 19«‹1213141516›»

Recherche

Parmi plus de 20.000 articles en ligne

Articles récents

  • 27/03/2023 (Brève 2208) ALEXIS MOHAMED, MEMBRE EMINENT DE L’ORDRE DES BROSSES A RELUIRE, POURSUIT SA MISSION SANS AUCUNE CONVICTION
  • 21/03/2023 (Brève 2207) LDDH : PHOTOS DE L’ATELIER EPU ORGANISE PAR LE HCR du 27/02 au 1/03 A DJIBOUTI
  • 20/03/2023 (Brève 2206) LDDH : BAVURE POLICIERE OU TENTATIVE DE CLONAGE D’UN SYNDICAT REPRESENTATIF
  • 20/03/2023 (Brève 2205) LDDH : Expulsion et refoulement des deux responsables de la FIDH !!!!
  • 20/03/2023 (Brève 2204) LDDH : Détention des pauvres vendeuses de khat !!!!
  • 20/03/2023 (Brève 2203) A LA VEILLE DU COMMENCEMENT DU MOIS BENI DU RAMDAN, L’EQUIPE DE L’ARDHD ADRESSE TOUS SES VOEUX A TOUS LES MUSULMANS
  • 20/03/2023 (Brève 2202) SOULEIMAN MOUMIN NOUS ADRESSE LA COPIE DE LA LETTRE QU’IL ENVOIE A EMMANUEL MACRON POUR SOLLICITER L’INTERVENTION DE LA FRANCE.
  • 19/03/2023 (Brève 2201) ISMAËL OMAR GUELLEH VA-T-IL ÊTRE CONVOQUE A LONDRES PAR LA JUSTICE BRITANNIQUE DANS LE CADRE DU DIFFEREND ENTRE LA REPUBLIQUE ET DWP ? (LECTEUR)
  • 17/03/2023 (Brève 2200) COMMUNIQUE DE LA FIDH EN REPONSE A LA TENTATIVE DE JUSTIFICATION DU MINISTRE DJIBOUTIEN DE L’INTERIEUR
  • 16/03/2023 (Brève 2199) MESSAGE D’APPEL A LA PAIX AUX PEUPLES FRERES AFARS ET ISSAS D’ETHIOPIE (Souleiman MOUMIN)

ARDHD

Association pour le Respect des Droits de l’Homme à Djibouti
84 rue Saint-Louis en l’île
France  75004 Paris
equipe@ardhd.org

  • Nous contacter
  • Conditions de publication et de reproduction
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
Faire défiler vers le haut