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Les circonstances de la mort du magistrat français, dont le corps a été retrouvé à Djibouti en 1995, demeurent inexpliquées.
Le parquet du tribunal de grande instance de Paris a fait savoir jeudi 13 juillet que de nouvelles expertises confirment lorigine criminelle de la mort, demeurée mystérieuse, du juge français Bernard Borrel, dont le corps a été retrouvé à Djibouti en 1995.
Les experts, saisis à la demande des avocats de la veuve du juge et du magistrat chargé de linformation judiciaire, ont fondé leurs conclusions, rendues le 26 juin, sur des photographies prises lors de la levée du corps et sur des rapports médico-légaux, précise le parquet dans un communiqué.
Dans leur rapport cité par Le Parisien vendredi 14 juillet, les experts réunis par le juge Cyril Paquaux un anthropologue, un médecin légiste et un expert incendie concluent que « les fractures du crâne et de lavant-bras gauche ne sont pas dorigine thermique et son compatibles avec des coups portés par un tiers » et que « la position du corps, la répartition inhomogène des brûlures, leur localisation sont en faveur dun déversement de produits inflammable sur un corps recroquevillé ».
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« On a maquillé sa mort »
Contactée par le quotidien, la veuve de Bernard Borrel, Elisabeth Borrel, raconte que « cela fait un choc dentendre les experts vous expliquer comment votre époux, le père de vos enfants est mort et de découvrir que les constatations ont négligé de nombreux indices qui contestaient dentrée la thèse du suicide ».
Le corps de Bernard Borrel, coopérant français et conseiller technique auprès du ministère djiboutien de la justice, avait été découvert carbonisé près de la ville de Djibouti en octobre 1995. La thèse du suicide initialement retenue a fait place à celle dun assassinat, après de premières expertises médico-légales.
Elisabeth Borrel soutient la thèse dun crime commandité par lactuel président du pays, Ismaël Omar Guelleh, en sappuyant sur un témoignage versé au dossier, celui de Mohammed Alhoumekani, ancien militaire djiboutien. Djibouti nie toute implication. Depuis 2002, cest bien un acte criminel qui fait lobjet de linformation judiciaire.
Cette affaire jamais élucidée a longtemps perturbé les relations entre la France et Djibouti, où Paris a sa principale base militaire sur le continent africain.
« Depuis 1995, on nous assène limmonde thèse du suicide, relayée par les autorités de lEtat, pour des raisons de murs et de pédophilie », regrette lavocat Olivier Morice, interrogé par Le Parisien. « On a maquillé sa mort. Il va falloir maintenant aller chercher les vrais commanditaires de cet assassinat », demande Me Morice.
26/11/2016 (Brève 873) Laffaire du juge Borrel, la liberté dexpression et la critique de linstruction (Par Jean-Baptiste Jacquin dans Le Monde, article partiellement réservé aux abonnés)
/dans Borrel, Le Monde /par jlschaalLien avec l’article
http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/11/24/l-affaire-du-juge-borrel-la-liberte-d-expression-et-la-critique-de-l-instruction_5037399_1653578.html
Après une condamnation de la France par la CEDH, la mise en cause de linstruction par lavocat de la veuve Borrel revient devant la Cour de cassation.
La justice française nen a toujours pas fini avec laffaire du juge Bernard Borrel, retrouvé mort en octobre 1995 à Djibouti. Plus de vingt ans après que le corps de ce magistrat détaché fut retrouvé carbonisé au pied dune falaise, linstruction nest toujours pas bouclée.
La thèse du suicide suivie les premières années sest écroulée. Depuis 2002, cest bien un acte criminel qui fait lobjet de linformation judiciaire. Mais les rebondissements nont pas cessé. Le 8 novembre, la veuve du juge Borrel et ses deux enfants ont déposé plainte pour « faux en écriture publique aggravé » après la destruction de plus de 70 scellés, notamment un briquet, un short et une sandale appartenant à Bernard Borrel et trouvés sur les lieux du crime.
La justice a détruit ces pièces en 2014 à la suite dune mention erronée, sinon mensongère, dans le dossier faisant état dune ordonnance de non-lieu. Un certain nombre déléments « concourt à démontrer léventualité, voire la probabilité dune action volontaire destinée à empêcher la manifestation de la vérité », estime la famille Borrel dans sa plainte.
Vendredi 25 novembre, lassemblée plénière de la Cour de cassation va devoir se pencher sur un tout autre volet de laffaire. Un volet qui a valu à la France une condamnation (…).
ARDHD
Association pour le Respect des Droits de l’Homme à Djibouti
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