01/11/2019 (Brève 1510) Communiqué de presse de l’USN (ARD, UDJ, PMP, PND) sous la signature de son Président Adan Mohamed Abdou
/dans ARD, arrestation, blessés, Opposition, PMP, PND, UDJ, USN /par jlschaal20/03/2019 (Brève 1348) USN : compte-rendu de la conférence à Djibouti, le 10 mars 2019
/dans ARD, ARD Europe, ARD-USN, Conf de presse, Conference, Djibouti, justice, Kadamy, PND, UDJ /par jlschaal13/08/2017 (Brève 1053) Arrestation et détention de Mohamed Moussa Yabeh, professeur (Alerte rouge de l’UDJ, signé par Hachin Loita – S.G. de l’UDJ)
/dans justice, UDJ /par jlschaalC’est avec effroi que nous apprenons l’arrestation arbitraire de Monsieur Mohamed Moussa Yabeh, Professeur et ancien Directeur du CRIPEN .
Monsieur Mohamed avait démissionné de son poste de Directeur suite à des conflits avec l’ancien ministre de l’éducation nationale Monsieur Djama Elmi Okieh.
Monsieur Yabeh avait fuit le pays et avait demandé l’asile politique en France.
De retour au pays le 08/08/2017 , il a été interpellé le jour suivant à son domicile le 09/08/2017 à 6 heures du matin par les agents du S.D.S.qui l’ont conduit vers une destination inconnue.
Depuis quatre jours, la famille, sans nouvelles, s’inquiète pour sa sécurité. Haut cadre du ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement professionnel, connu pour son sérieux, sa rigueur et sa compétence, Monsieur Yabeh a été présenté aujourd’hui au parquet et écroué à la prison de Gabode sous mandat de dépôt.
A l’heure où nous rédigeons ces lignes , nous ne connaissons pas le chef d’inculpation et dans l’état où il se trouve.
L’ U.D.J exige la libération immédiate et sans condition de Monsieur Mohamed Moussa Yabeh.
Affaire à suivre …
Le Secrétaire Général de lUDJ :
Hachin Loita Ahmed
27/07/2017 (Brève 1041) Des nouvelles victimes de la mal gouvernance à Djibouti (Communiqué de l’UDJ)
/dans incendie, UDJ /par jlschaalDans la journée du mardi 18 juillet 2017, un feu dune violence inouïe s’est déclaré dans la grande banlieue de Balbala et plus précisément à Barwaqo et aux quartiers tristement appelés les 4m et les 8m (ces sinistres chiffres rappellent les conditions de vie dans ces taudis qui ne mesurent que 4m2 ou 8m2 ou s’entassent une dizaine de membres par famille) détruisent au bas mot 400 logements.
Les étés se suivent et se ressemblent pour les malheureux balbalawis qui côtoient la misère et subissent le mépris total des autorités.
Comme à leur accoutumée, les pompiers sont venus apportés leurs secours avec dans leurs bagages leur incompétence et leur impréparation. Cétait déjà trop tard. Le feu avait consommé des centaines dhabitations et causé la mort dun enfant de 2 ans.
En chef de délégation impromptue, l’argentier du régime Monsieur Ilyas Moussa Dawaleh, secondé par notre tortionnaire en chef Monsieur Hassan Omar Mohamed et accessoirement ministre de l’intérieur s’installent à quelques encablures sous une tante bien à l’ombre à déblatérer des bla bla d’une énormité enfantine. Au lieu de compatir au drame des sinistrés et de leur donner des paroles d’apaisement, le ministre commerçant Dawaleh dénigre, accuse et menace même les sinistrés en particulier les jeunes en les qualifiant des ”voyous”.
Il a oublié de dire que ces « voyous » furent les premiers à affronté le feu à mains nues. Nous lui demandons est-ce qu’il pourra ouvrir les portes de sa cité privée Dawaleh pour loger ces sinistrés ne serait-ce que temporairement ?
Quand à son second, notre manchot national sous leffet du khat écarquillait les yeux et copiait jusque dans les expressions son maître à penser avec ses éternels « n’est-ce pas » oubliant même de dire la date exacte et le lieu du drame alors qu’il se trouve sur le lieu même des incendies.
Pendant ce temps là, la population est parquée dans des écoles comme des réfugiés. Rien n’a été prévu pour pareille circonstance et d’ailleurs dans tout le domaine.
Pire, le dictateur Guelleh enfonce le clou et dit ne pas comprendre la colère et les souffrances de la population en accusant lui aussi la population de jeter les pierres sur les sapeurs pompiers. En même temps, il ordonne depuis Haramous à la police et à la gendarmerie de réprimer les sinistrés pour dresser les forces de l’ordre contre la population afin que le Peuple l’oublie.
Après le massacre et la chasse des habitants de Buldhuqo sans oublier la population de Doraleh qui était expulsée manu militari de leurs maisons avec grand renfort de pelleteuse et de bulldozers (les ex-habitants errent toujours à quelques encablures de leurs anciens logis sous des campements nomades sans eau, sans électricité), lexpropriation est en cours, cette foi-ci, en utilisant ce drame.
Coupés de la ville après la fermeture du pont italien, abandonnés par les services publics et livrés à eux-même face à ce drame, la population de Balbala vit leurs moments les plus durs et se retrouvent des réfugiés dans leur propre pays végétant dans la pauvreté abjecte et la misère généralisée perdant tout espoir.
LUDJ exprime sa solidarité et sa compassion aux familles sinistrées et adresse ses sincères condoléances à la famille attristée de lenfant qui a perdu sa vie à cause de la mal gouvernance de Guelleh.
L’U.D.J appelle à toute la population djiboutienne où qu’elle soit de faire vibrer sa générosité légendaire et de venir en aide à nos frères et surs.
L U.D.J met en garde les sinistrés contre une expropriation qui germe déjà dans lesprit mercantile de Ilyas Dawaleh et qui bouscule lagenda des mabraz du régime.
Fait à Paris, le 21 juillet 2017.
Le Secrétaire Général de lUDJ :
Hachin Loita Ahmed
08/03/2017 (Brève 932) Reprise de nos publications – Condamnation de la visite d’IOG en France par l’UDJ Canal historique et appel à manifester sous la signature d’Ahmed Hacin-Loita- (24 fév 17)
/dans parti_politique, UDJ /par jlschaalLe 24 février 2017 à Paris
François Hollande déroule le tapis rouge pour le dictateur de Djibouti
Au nom du « Realpolitik», le Président François HOLLANDE ne se prive pas de dérouler le tapis rouge à un des derniers dictateurs africains qui a étouffé toutes les aspirations de son peuple.
Lusurpateur de Djibouti qui a encore une fois insulté lintelligence de ses compatriotes en se maintenant au pouvoir en mai 2016, après 17 longues années, par la répression et la division vient pour une visite détat de 3 jours, accompagné dune forte délégation composée dune partie de son gouvernement, plutôt de sa cour, et dhommes daffaires djiboutiens, au pays des Droits de lHomme sans que les responsables politiques français, en première ligne le Président de la République, ne réagisse.
Cette attitude des autorités françaises qui consiste à fermer les yeux sur la nature du régime djiboutien, nous rappelle, toutes proportions gardées, celle qui a prévalu à lElysée, lors de la venue de Mouammar Kadhafi en France.
Les dirigeants français peuvent toujours continuer à jouer la carte dune diplomatie qui, avant tout, préserve et fructifie les intérêts de la France mais les démocrates de Djibouti (responsables des partis politiques et leaders de la société) ne ménageront aucun effort pour transmettre le cri de détresse de la population affamé et privé de libertés fondamentales, à la communauté internationale.
Dans cette optique, lUDJ condamne avec fermeté lattitude la France et appelle à la diaspora djiboutienne de France et de lEurope à venir manifester massivement contre la venue du dictateur en France.
Profitant de cette occasion, lUDJ invite les opposants de tous bords à unir leurs forces pour venir à bout de cette dictature vieille de 40 ans. Faut-il rappeler que seule notre détermination à anéantir ce système de pensée néfaste à notre population
amènera le changement tant attendu.
Que la lutte continue.
APPEL A MANIFESTER
– Le Samedi 25 Février de 15h à 17h. PLACE TROCADERO
– Le Mardi 28 Février de 15h à 17h. PLACE MADELEINE
Hachin-Loita Ahmed
Secrétaire général de lU.D.J
23/01/2017 (Brève 911) L’UDJ canal historique, appelle au boycott des élections municipales en dénonçant une ènième mascarade électorale. Selon un communiqué signé par son secrétaire général.
/dans parti_politique, UDJ /par jlschaalEnième mascarade électorale : L’U.D.J appelle au boycott
Les élections municipales de 2017 qui permettront la formation des équipes qui dirigeront les différentes communes de la capitale et des conseils régionaux
pointent leur nez et nous interpellent, nous responsables politiques de l’opposition.
La victoire de l’USN aux législatives de février 2013, fruit de l’engouement et de l’engagement de la population djiboutienne fut usurpée par le régime en place sans autre forme de procès.
Une répression féroce qui avait pour objectif d’étouffer les aspirations légitimes du peuple fut la seule réponse du régime face aux manifestations pacifiques.
Après plusieurs mois de face à face tendu, le régime lâcha du lest en initiant un accord-cadre trompeur après moult réunions de préparation. Ce rapprochement entre les deux parties suscita beaucoup d’espoir au sein de la population qui voulait en finir avec l’impasse politique née de la crise postélectorale. Comme chaque régime dictatorial qui se respecte, il enterra unilatéralement l’accord et accusa l’opposition.
Profitant de la cacophonie créée par les divergences de points de vue au sein de l’opposition, les élections présidentielles de 2016 furent une promenade de santé pour l’usurpateur de Djibouti.
Pour revenir aux pseudo-élections municipales de 04 février 2017, il faut être crédule pour espérer des élections libres et transparentes.
Fait surprenant, toutes les listes électorales sont triées par le Secrétaire Général du RPP, Monsieur Ilyas Moussa Dawaleh, ministre-commerçant, cet homme qui monte aux yeux de la famille régnante, joue au faiseur de roi.
Le régime n’est plus intéressé par cette élection, pour preuve il n’y a pas des bailleurs, l’absence remarqué des observateurs électoraux qui n’apparaissent que le jour de l’élection. Des sources sures nous rapportent qu’il n’y a plus de cartes d’électeurs pour voter. Désormais, la carte d’identité suffira ; une première à Djibouti, ce qui n’augure rien de bon.
Ni l’opposition ni la société civile digne de ce nom ne sont représentées dans ces élections communales. Force est de constater que des nouveaux groupes ont fait leur apparition, ces derniers jours, pour se présenter et légitimer encore une fois cette mascarade du régime, mais personne n’est dupe. Tout le monde s’accorde à dire que ces listes dites indépendantes sont des ramifications du parti au pouvoir censées habiller cette énième usurpation du pouvoir du peuple.
Pour L’U.D. J, forte de son expérience, rejette et ne participera pas à cette nouvelle mascarade communale et par conséquent appelle la population djiboutienne au boycott massif parce que c’est une tromperie de plus.
Fait à Paris, le 22 janvier 2017.
Le Secrétaire Général de l’UDJ :
Hachin Loita Ahmed
22/12/2016 (Brève 897) Commémoration des massacres de Buldhugo et d’Arhiba à Djibouti Un devoir de mémoire – Communiqué de l’UDJ Canal Historique daté du 17/12 sous la signature de Saïd Houssein Robleh
/dans parti_politique, UDJ /par jlschaalAu nom du Peuple djiboutien, au nom du parti UDJ et à mon nom personnel , je voudrais saisir cette occasion pour rendre un vibrant hommage aux victimes et à leurs proches des massacres d’Arhiba et de Buldhuqo et je demande solennellement à toute l’assistance d’observer une minute de silence pour nos martyrs.
Nous commémorons aujourd’hui ici à Bruxelles et à Paris ces deux dates sombres de l’histoire de la République de Djibouti qui est aux mains d’une dictature ; la plus féroce d’Afrique depuis 1977 qui nous a privé des libertés fondamentales pendant ces 40 années d’indépendance.
Deux dates qui marquent deux hon-ibles massacres commis par les forces armées gouvernementales dans la capitale de Djibouti sur des populations civiles et chaque fois à l’aube du matin sous les yeux vigilants des bases militaires étrangères installées à Djibouti.
L’aube du mercredi 18 décembre 1991 fut commis le massacre d’Arhiba et puis récemment à l’aube du lundi 21 décembre 2015 fut perpétré le massacre de Buldhuqo .
Et l’auteur de ces 2 massacres n’est autre qu’un seul homme, le dictateur Ismail Omar Guelleh, chef de la sécurité du pays d’alors en 1991 et actuel Président autoproclamé.
Un ancien agent de la police coloniale française devenu Président de Djibouti et qui n’a pourtant jamais été élu de manière transparente par le Peuple djiboutien qui n’a connu que 2 présidents IOG et son prédécesseur, son oncle Hassan Gouled Aptidon.
Hélas, les djiboutiens vivent encore avec ces tragédies.
Un Peuple pris en otage par un dictateur malade et fou qui exerce un terrorisme d’Etat sur son peuple avec une répression violente et dans une misère abjecte , le tout enfenné dans une prison à ciel ouvert.
Un pays devenu, ces dernières années, un salon militaire international et l’objet de toutes les convoitises avec la présence de toutes les puissances militaires du monde : les Etats Unis , la France , la Chine , le Japon, l’Allemagne, l’Italie … qui déploient au total environ20 000 soldats sur un territoire de 23 000 Km2
Alors que la manne financière issue de toutes ces bases militaires s’élève à 258 millions d’euros/an, mon Peuple vit une situation affreuse où les familles djiboutiennes enterrent chaque jour des dizaines de leur proches morts du cholera et de paludisme par manque des soins et des médicaments dans une totale ignorance par l’Etat qui se refuse de parler de ces fléaux à la télévision et à la radio nationales pour prévenir la population et empêche pire les organisations internationales de venir aux secours à ces populations sinistrées.
Aussi, il n’y a pas un an de cela, en avril 2016 , une cinquantaine de jeunes djiboutiens et djiboutiennes ont péri dans la méditerranée, une première dans l’histoire de Djibouti.
Leurs corps n’ont pas été rendues aux familles. Pire, aucun hommage ni un message de condoléances n’ont été rendues aux familles des naufragés avec le même mépris toujours.
La torture, la mort en détention, les arrestations et les emprisonnements arbitraires bref l’humiliation et l’oppression sont leur lot quotidien.
Mon pays traverse les moments les plus sombres de son histoire mais il se libérera un jour de sa cage aux fauves.
Et ce jour-la, la punition du Peuple sera forte et amère.
Nous nous sommes retrouvés aujourd’hui encore pour lutter contre l’oubli qui guette, Nous nous sommes retrouvés pour que les victimes vivent encore dans nos mémoires,
Nous nous sommes retrouvés pour rappeler au Peuple djiboutien et au monde entier que le régime de Djibouti se transforme de jour en jour , sous nos yeux, en une dictature familiale implacable.
Restons mobilisés pour que les responsables de ces atrocités soient placées devant leurs responsabilités
Les faits sont têtus et ces crimes sont imprescriptibles.
Justice sera rendue un jour pour toutes ces victimes de la dictature et le Peuple djiboutien reconquerra sa dignité et sa fierté
Vive la République de Djibouti.
Le Président de l’UDJ:
Député Said Houssein Robleh
ARDHD
Association pour le Respect des Droits de l’Homme à Djibouti
84, rue Saint-Louis en l’île
F 75004 Paris
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