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10/09/2013 (Brève 227) Il y a 22 ans, à Djibouti, obéissant aux ordres sanguinaires de Guelleh, alors responsable de la sécurité, auprès de son Oncle Hassan Gouled, les forces armées djiboutiennes encerclaient le quartier d’Arhiba et semaient la mort et la terreur parmi les innocents habitants. (Article publié en janvier 1992 dans le bulletin édité par le Mouvement de Soutien aux Victimes Civiles _ MSVC)

_____________________________ Note de l’ARDHD
En dépit de certaines oppositions, de nombreux parents de victimes ont demandé à ce qu’une plainte soit déposée devant les juridictions pénales internationales. Le processus est en marche.
___________________________________________

Documents annexe sur le massacre d’Arhiba du 18 décembre 1991
LE DÉROULEMENT DU MASSACRE

6H00 du matin, le quartier d’Arhiba est totalement investi et encerclé par les forces armées djiboutiennes coalisées dans une action militaire sans précédent à Djibouti-ville d’environ 400 personnes en armes et équipements de guerre.

Alors que l’essentiel des troupes d’assaut est placé en position de tir dans les tranchées, dans les tanks, sur des Jeeps et sur des vedettes, le groupe des policiers Afars sans armes munis de gourdins, est chargé de convaincre leurs frères de sang avec lesquels ils engagent le dialogue. Parallèlement, les « crânes rasés » issus de la mobilisation générale vident tous les civils de leurs cases en cartons et les rassemblent sur le terrain vague

7H00 : Les premiers lève-tôt d’Arhiba II, sortis de chez eux sont aussitôt embarqués dans des camions mis à la disposition des forces de l’ordre par les entrepreneurs privés qui se trouvent alignés au sud du quartier. Après triage, le groupe ciblé est isolé du reste et une partie est embarquée dans un premier camion.

7h15 : les rafles continuent. Les forces armées tirent de leurs huttes, hommes, femmes et enfants, les regroupent par dizaines en les faisant asseoir parterre, et une fois le nombre suffisant pour contenir un camion, le chauffeur approche du secteur et l’on embarque tout le monde. La cité étant étendue sur 3 à 4 km, une scène identique à celle ci se déroule à plusieurs endroits, couvrant ainsi, tout Arhiba Il

7h30 : Sur un des « points de’ rassemblement » d’Arhiba II, certaines personnes ne se contentant pas de l’explication facile donnée par les hommes en uniforme selon laquelle il ne s’agirait que d’une simple “vérification d’identité”, elles voudraient comprendre et demandent des explications.

Ne pouvant supporter plus longtemps cette situation macabre, un policier Afar se détache du rang, dans un dernier élan de solidarité ethnique, déconseille vivement aux futures victimes de se laisser déporter en demandant d’opposer une résistance passive.

Pour son geste, il sera sommairement abattu par ses collègues de la FNS au cours de la fusillade. Voyant leur plan dévoilé et devant le refus des civils de monter dans le camion, les forces armées s’apprêtent dès ce moment, à tirer sans sommation sur tout ce qui bouge. 

Ayant remarqué’ des mouvements qui contrarient le plan initialement établi, les forces armées qui s’étaient préparées à l ‘éventualité d’une réticence de la part des civils, reçoivent l’ordre d’exécuter sur place leur plan : l’acte d’extermination qu’elles devaient accomplir ailleurs.

Elles ouvrent le feu sans sommation sur une foule sans défense (femmes, enfants, vieillards) qui tombe comme des mouches, tués à bout portant. Dès les premières rafales, une panique folle s’empare très logiquement de toute la population d’Arhiba II et aux quatre coins de la cité, loin de contenir, les forces de l’ordre tirent è vue. La chasse à l’Afar commence, un déluge de feu s’abat sur les civils, une course poursuite abominable s’organise .Qui à pied, qui. en véhicule tout terrain, les forces de l’ordre s’en donnent à coeur joie. Un safari humain. 

FAIT ÉLOQUENT

Trois policiers, Kalachnikov aux poings, font irruption dans l’École Primaire Public d’Arhiba dont le Directeur est sommé sous la contrainte par un vif et bref échange de propos, de faire sortir ces classes les élèves (probablement pour les exposer au carnage prévu).

Le Directeur de l’École n’a pas manqué, malgré la menace, de leur faire observer qu’il y va de sa responsabilité professionnelle de mettre en sécurité les élèves et qu’il ne peut satisfaire leur dangereuse requête aussi longtemps que les armes ne se seront pas tues à Arhiba. Pendant ce temps, les deux autres policiers s’introduisent dans les classes où ils n’hésitent pas à tirer plusieurs rafales créant une panique généralisée tant parmi les enseignants que parmi les élèves qui fuient à toutes jambes. 

7h45 : Un hélicoptère de l’armée française survole les lieux du massacre, panique cette fois coté tueurs, par la crainte des caméras que les Français n’ont certainement pas manqué de sortir pour un tel flagrant délit. Au premier passage, les tireurs cessent la fusillade, certains ont le ridicule réflexe de se cacher derrière les maisons, mais continuent à pourchasser les rescapés dès que le Puma s’éloigne.

Au second passage, les “chasseurs” décident de se retirer et maquillent le chiffre réel du carnage en s’empressant d’entasser dans deux camions un maximum de cadavres. Combien de morts ? Impossible à dire avec précision. Les témoins oculaires les plus optimistes chiffrent à 50 cette cargaison funeste. Le convoi se dirige vers la ville, les hommes en uniforme quittent enfin Arhiba. 

8H00 Les habitants d‘Einguela constatent que le terrain vague des Salines qui s’étend au Nord d’Arhiha est lui aussi quadrillé par les hommes de la FNS, à la hauteur du chantier séoudien jusqu’aux Théâtres des Salines. Toutes les routes menant à Einguela sont bloquées par les agents de la circulation et ni piétons ni véhicules ne passent. Certains observateurs constatent qu’un long convoi de véhicules militaires qui assure l’encadrement, se dirige vers le secteur bouclé

BILAN DU MASSACRE

33 corps abandonnés sur le terrain vague, 7 personnes décédées à l’hôpital Peltier le lendemain des suites de leurs blessures, 7 corps retrouvés le 19 en mer à marée basse, 12 corps que les forces de l’ordre ont emportés, Soit un total de 59 morts dont 47 ont été enterrés

LISTE DES PERSONNES DISPARUES LE 18.12.1991

1. HAMAD IBRAHIM SAID 
2. YASSO KATHE ALI
3. ALI IBRAHIM MOURRA
4. NIBALLEH ADEN MOHAMED
5. DAOUD MOHAMED ALT
6. ABDALLAH HANAD OMAR
7. SAID HAMADOU GAAS

LISTE DES PERSONNES TUEES LORS DU MASSACRE D’ARHIBA

Corps découverts sur place
1. ALI ADAM AHMED
2. AHMED MOUMINE BAGUILA
3. HABILE MOUMINE BAGUÏLA
4. GANIBO IBRAHIM YASSO
5. ALI MOHAMED WEO
6. ADAM DIHIBO MOUSSA
7. MOHAMED ALI OMAR
8. ALI ALELOU ASSOWE
9. BERO DAOUD ANGADE
1O.OMAR MOHANED KABADE
11.ABDALLAH YAYO IBRAHTM
12.HASSAN ALI ABOUBAKER
13.MALIK ALI MAHAMED
14.HASSAN ABDOU ABOUBAKER
15.ALI ABDALLAH GOURATE
16.SABOLI ABDALLAH GAAS
17.ALI KABIR MANDEITOU
18.NOUMANE MOHAMED ABDALLAH
19.ALI SATD MOHAMED
20.MAHAMED MOUSSA WAAYE
21.ALI HOUSSEIN HARSSOU
22.ALI CHEIKO HAMAS
23.ADAM CHEIKO HAMAD
24.MOHAMED ALI HOUSSEIN
25.HASSAN FILADERO HASSAN
26.IDRISS LALE ALI
27.MOHAMED OSMAN IBRO
28.OSMAN MOHANED IBRO
29.SAADA AHMED
3O.ALI ARERO ALI
31.MISERA BOUCHRA CHOUMA
32.SALIHA MOHAMED ALT
33.ALI ADAM ALI

Personnes retrouvées à marée basse

34.HOUSSEIN IBRAHIM MOHAMED
35.KILO YASSIN ALI
36.MAHAMEISSE DINBIHISSE ALI
37.ALI HAMAD DOULA
38.HERE ALI YASSO
39,FOSSEYA MOHAMED OSMAN
40.HASNA SAID MOHAMED

Personnes retrouvées à l’hôpital Peltier

41 OSMAN YOUSSOUF
42.HASSAN HAMID
43 ABDOULKADER MOHAMED ISSA
44.ARISSO ONDE ARISSO
45.MOHAMED MOUSSA MOHAMED
46.MOHANED ALI AHMED
47.MOHAMED HOUMED MOHAMED

N.B
. Les impacts de balles relevés sur les blessés nous autorisent à penser qu’il y avait plusieurs groupes de tireurs et que nombreuses étaient les personnes en train de fuir lorsqu’elles ont été atteintes par les projectiles. Ainsi, 50 % des survivants sont atteints au dos, 30% de face et 20 % de côté.

De plus, il a pu être dénombré environ 300 blessés dont 70 seulement furent admis à Peltier, une dizaine à l’hôpital militaire français alors que les autres ont été soignés par leurs propres familles de peur de représailles éventuelles.

01/01/04 (B227) Dans la série : les interviews presque imaginaires. Bouh Warsama nous propose une interview de Kadra, conduite façon La Nation. Le résultat réjouira certainement tous les lecteurs de l’Observatoire, car la ressemblance est saisissante !!!

 

L’année
de tous les dangers –
Interview surréaliste, méthode La Nation, avec Mme Kadra
Odette Mahamoud Haïd, alias Paulette.

par Bouh Warsama.

Rédacteur
en chef de la Nation
– Madame votre Excellentissime Altesse, le Journal
la nation et vos carpettes déférentes vous présentent
leurs respects et leurs vœux très respectueux pour l’année
2004.

Kadra Odette Mahamoud
Haïd
– Merci carpette de première classe, appelez-moi
très simplement Votre Altesse sérénissime, cela fait
plus sympa. Pas de chichis entre nous.

REC –
Votre Altesse sérénissime, ma première question est la
suivante. A l’instar des populations de notre pays particulièrement
les femmes ont une très grande admiration pour la première grande
Dame du pays que celle là que vous êtes et malgré que
vous ne fissiez quasiment rien pour elles. Comment expliquez vous cela ?.

KOMH –
Oui vous avez raison, à l’instar de ce que je ne pusse rien fisser
pour elles mais que je pense même qu’elles m’adorent et que
c’est une forme de reconnaissance logique par référence
à toutes mes qualités humaines hors du commun. Il faut qu’elles
m’adorent encore plus, j’ai besoin de cela pour mener à leur
terme tous mes projets à venir.

Plus vous en faites pour
améliorer leurs conditions d’existences et plus elles deviendront
demandeuses…. c’est pour cela que je ne fisse rien et que notre propagande
se charge du reste …

Observez qu’à
l’instar de ce que je fais couramment lorsque je les ai roulées
dans la farine à Obock, un discours avec des mots que je ne pense pas
mais qui les touchent : beaucoup de théâtre et ma cour m’embrasse
les pieds..

Vous savez combien je
puis être débordée par toutes mes activités.

REC –
Oui effectivement votre Altesse sérénissime avec tous vos déplacements,
à Paris notamment, cela vous fait beaucoup de travail…

KOHM –
Oui j’ai aménagé le petit appartement que nous avons acquis
avec Ismaël Omar. Une bagatelle, une petite folie d’empereuse en
plein centre de Paris.

REC –
D’empereuse ?.

KOHM –
Oui la femme de l’empereur ?.

REC –
Ah oui, j’avais pas compris, à l’instar de mes collègues
je n’ai pas votre culture. Votre Altesse sérénissime, on
dit que vous avez beaucoup de goût et des dons naturels pour la décoration
d’intérieur.

KOHM –
Oui c’est un don surnaturel chez moi, je me suis d’ailleurs rendu récemment
dans une université américaine pour m’y inscrire et faire des
études dans ce domaine mais ils m’ont demandé sur quelle
branche ?

Je leur ai répondu
pas sur un arbre mais sur un tabouret comme tout le monde.

J’ignorais qu’aux
USA ils étudiaient dans les arbres… j’en suis repartie car
j’ai eu peur qu’ils m’obligent à suivre les cours jûchée
sur un arbre.

Sur le plan de l’art,
j’ai de grandes compétences dans le rococo façon Louis XVI du
12ème siècle… avec une pointe de bousbir et beaucoup de
dorures en plaqué or.

REC –
Votre Altesse sérénissime, on dit que vous êtes aussi
attirée par le clinquant comme par les colliers de diamant.

KOHM –
Je pense qu’une femme de haute naissance comme moi doit tenir son rang.
Qu’est ce que quelques colliers de diamants à 100 millions de
FD comparativement aux milliards qui arrivent dans les caisses des finances
publiques et qui en repartent aussi vite ?.

Ce que je prélève
n’est que peu de choses et de toutes les façons c’est ma
part.

REC –
Oui mais vous êtes bien aidés par votre ami M…… qui se charge
des transferts vers La Réunion, l’Italie et la Suisse.

KOHM –
Oui, il représente nos amis avec qui nous partageons.

REC – Vous
partagez ?.

KOHM – Oui
des intérêts communs. Quant à l’argent j’ai un don, il
circule bien et de plus j’ai toute une famille à entretenir.

REC –
Oui effectivement vos enfants.

KOHM –
Non mes enfants sont placés, ils ont tous une bonne situation ce sont
de mes deux frères Djama et Elmis dont je parle.

Djama fait de bonnes affaires
comme gouverneur de la Banque centrale et Elmis a réussi à faire
la semaine dernière son premier avion en papier qu’il fait voler
dans son bureau de directeur de l’aviation civile.

REC –
Votre Altesse sérénissime doit être contente ?.

KOHM –
Oui je suis très contente de leurs progrès, le premier sait
bien tripatouiller les comptes de l’Etat et le FMI n’y voit rien
car ce n’est pas son rôle de contrôler l’incontrôlable ;
de plus on a une dette publique importante à entretenir.

Le second Elmis a un grand
avenir devant lui comme Ingénieur aéronautique. Il est passé
du stade de la cocote en papier à l’avion, c’est bien !.
Il a fait d’énormes progrès.

Nous sommes associés
tous les trois dans la grande compagnie mondialement connue DAALLO.

REC –
Vous voulez dire dans la Sarl DAALLO ?.

KOHM –
Compagnie mondiale ou Sarl, qu’elle est la différence ? Aucune
car c’est moi que je décide et nos amis ferment les yeux.

C’est pratique pour faire
du recyclage d’argent.

Remarquez que le jour
où il y aura un problème grave, nous ne saurions être
responsables.

Il y a des gens qui sont
payés pour cela, c’est leur rôle et pas le nôtre.

REC – Effectivement
Votre Altesse sérénissime, vous avez raison. Nous avons nos
propres lois. J’ai une autre question qui pourrait peut-être vous
déranger mais je la pose.

On dit que beaucoup d’enfants
provenant de Somalie et d’Ethiopie quittent Djibouti et n’y reviennent
jamais.

KOHM –
Oui je sais à quoi vous faites allusion et je suis heureuse que vous
posez cette question. Comme vous savez je suis la présidente du centre
de la « Mère et de l’enfant » dont j’ai fait
transformer des bâtiments pour installer ma boulangerie industrielle
qui fonctionne grâce à la générosité des
donateurs étrangers en farines.

Là sont regroupés
des enfants en bas âge qui fuient la Somalie en prenant librement l’avion
de DAALLO pour se réfugier dans notre pays d’accueil à
l’instar d’autres enfants qui sont perdus dans les rues de notre
capitale et que le Commandant Orbisso nous ramène.

REC –
Oui, il fait de la sociabilisation !.

KOHM –
Non il ne fait pas de la politique socialiste, il appartient au RPP.

REC –
Je veux dire qu’il applique une forme de collectivisation en prenant
les enfants en charge pour que vous leur appreniez à vivre ensemble.

KOHM –
Oui ! il les collecte dans les rues mais on ne leur apprend rien.

Notre responsabilité
est ensuite de demander des aides internationales auprès des organismes
comme l’UNICEF, la protection de l’enfance mais très vite
ces enfants demandent à partir en Europe et au Canada en colonies de
vacances…

REC –
En colonies de vacances !.

KOHM –
Oui, ils aiment voyager et on leur fournit une identité djiboutienne
comme s’ils étaient nés dans la capitale afin de faciliter
les démarches administratives internationales et celles du consulat
de France puis on les envoie par paquets de 20 ou de 30 vers l’Europe.

C’est une affaire qui
fonctionne bien depuis les années 90 entre la Somalie et Djibouti puis
vers Londres via Cherja dans les Emirats Arabes Unis et vers Abu-dhabi.
Afin que les enfants puissent voir du pays nous avons d’autres options Somalie
– Londres via Djibouti- Madrid.. ou via Djibouti-Rome.. ou via Djibouti-Dubai-Frankfort
ou via Djibouti-Paris-Amsterdam
Nous avons longtemps été aidés par mon cousin M. Hussein
Ismail Kareyeh de la PAF, qui est aussi le cousin d’Hassan Said, chef du SDS.

REC – Toute
votre famille contribue au bien être de ces enfants ?.

KOHM – Oui,
c’est une « affaire de famille » qui aide les enfants à passer
de longues vacances à l’étranger. Ils choisissent librement
et souvent de prolonger ces vacances voire de se fixer dans ces pays.

REC –
Vous savez dans quels camps de vacances ils vont ? et à quels endroits
précis ?.

KOHM –
Non ! chacun à son travail et le Colonel Abdillahi Abdi s’occupe
de cet aspect. D’ailleurs c’est lui aussi qui envoie les jeunes
filles en stage de formation dans des établissements en Europe et au
Canada.

REC –
Il y a donc tout à fois un côté vacances et formation
éducative pour les jeunes filles si j’ai bien compris ?

KOHM –
Oui j’y tiens beaucoup, nos actions ont cette double vocation.

REC –
Je pense que Votre Altesse sérénissime devrait postuler pour
un prix, tel que le Nobel ?.

KOHM –
Oui j’y pense mais chaque chose en son temps. Ces enfants doivent être
très heureux comme ceux qui les accueillent car on nous envoie beaucoup
d’argent pour qu’ils aillent passer des vacances ou en stage de formation
dans ces pays.

REC –
Oui effectivement mais comment cela se fait-il qu’ils ne reviennent jamais
dans leur pays d’origine ?.

KOHM –
Ils se plaisent où ils sont et cela leur fait de très longues
vacances dans des pays au climat plus favorable. Quant à la formation
des jeunes filles elle est très longue et nécessite donc un
long apprentissage. La formation est celle d’hôtesse.

REC –
Hôtesse de l’air ?.

KOHM –
On m’a dit hôtesse tout simplement.

REC –
Vraisemblablement une formation complète.

KOHM –
Oui, je sais que le Colonel Abdillahi Abdi suit de très près
cette formation. Il effectue de fréquents voyages au Canada à
l’instar de mes dames de compagnie qui encadrent les enfants lors de
leurs voyages vers les vacances. Il les aide de ses conseils éclairés.

REC –
Comme Mme Zaïra Aïdid ?.

KOHM –
Oui elle fait partie de ces dames de compagnie qui consacrent toute leur énergie
au profit de l’enfance. Elles me sont dévouées et c’est
pour cela que je les emmène souvent à Paris dans les grands
Palaces.

REC –
Oui, vous multipliez vos voyages ces derniers mois mais dans quel but ?.

KOHM –
Je fais de la formation sur place pour leur apprendre la différence
entre lavabo et cuvette de WC. Comment se tenir en société et
éviter de crâcher sur le sol. De même le soir nous faisons
du public relation.

REC –
Du public relation ?.

KOHM –
Oui c’est très important, nous faisons le tour des établissements
d’initiation qui sont ouverts la nuit pour mieux faire connaître Djibouti
et ses femmes aux autochtones parisiens. De plus il y a des spectacles et
des activités qui leur permettent d’élargir un peu plus
leur culture.

REC – Votre
Altesse sérénissime, merci pour toutes ces précisions
qui vont fortement vivement intéresser tous nos lecteurs. Je vais prendre
la liberté de poser à Votre Altesse sérénissime
une dernière question.

Comment voyez-vous l’avenir
de Djibouti.

KHOM –
Je suis très heureuse que vous me posiez cette question car, comme
vous le savez, sans moi Djibouti ne serait pas là où il en est
aujourd’hui.

Ma première considération
d’empereuse est que si on se tourne vers le passé on ne peut pas
voir l’avenir si on a pas des yeux derrière la tête.

Moi je vois tout, je sais
tout et je suis d’une aide précieuse pour Ismaël Omar qui
ne peut rien faire sans qu’il ne m’ait consulté.

Lorsqu’il voyage
à l’étranger et que je reste à Djibouti, je l’aide
et j’utilise son bureau.

C’est moi qui donne
des ordres au secrétaire général comme à Dileita
Mohamed Dileita et aux ministres.

Je suis consciente que
je suis indispensable à la vie du pays qui me doit tout.

Certains me reprochent
à tort d’avoir placé tous les membres de ma famille à
des postes clés. Si j’ai agi ainsi c’est que les membres
de ma famille ont toutes les qualités pour tenir ces postes et de toutes
les façons ils supervisent le travail et savent faire travailler les
autres ce qui est la première qualité de leurs compétences.

Secondement, le pays ne
peut pas se passer d’une empereuse telle que moi et c’est pour cela
que j’ai préparée la succession d’Ismaël Omar
qui est très fatigué et souhaiterait quitter le pouvoir.

REC – Votre
Altesse sérénissime veut dire qu’elle pourrait gouverner
demain le pays ?.

KOHM –
Pourquoi pas, je le gouverne déjà depuis plus d’un an et
personne ne voit la différence ?. Gouverner est un grand mot, il y
a des gens qui le font à notre place de l’étranger et qui nous
conseillent dans notre propagande.

Il nous reste plus qu’à
prononcer des discours qu’ils nous préparent, à nous faire
applaudir par nos serviteurs et le tour est joué.

Une visite de temps à
autre à l’étranger où on va chercher de l’argent
et au cours desquelles vous encensez les chefs d’Etats dans votre journal
….

REC – Votre
Altesse sérénissime risque d’avoir une forte opposition,
officiellement une femme empereuse de Djibouti et qui gouvernerait l’Etat
ce serait une première.

KHOM –
Ne vous en préoccupez pas, je trouverai bien un autre kabri pour mettre
à la place d’Ismaël Omar et continuer à gouverner.

Il y en a tellement ici
que je n’aurai que l’embarras du choix.

REC – Votre
Altesse sérénissime, je vous remercie d’avoir bien voulu
dans votre grande bonté nous accorder cet entretien qui laisse présager
de bons augures pour notre pays à l’instar de ce qui s’y
est toujours fait depuis que l’autre Altesse sérénissime
a été élu démocratiquement et par lui-même
aux plus hautes instances.

01/01/04 (B227) Me Roger-Vincent Calatayud, Chevalier de la Légion d’Honneur

Nous apprenons que Me
Roger-Vicent Calatayud vient d’être nommé le 1er janvier 2004
dans l’Ordre de la Légion d’Honneur.

Nous lui adressons toutes
nos félicitations. Nous nous réjouissons qu’un défenseur
des Droits de l’Homme et en particulier des opposants à Djibouti, soit
honoré dans l’ordre français le plus prestigieux.

 

30/12/03 (B227) Radio-Trottoir continue ses investigations sur la piste des rumeurs actuelles, qui courent en ville.

1 – Sur le déplacement
d’IOG.

IOG est rentré finalement dimanche soir à Djibouti sur un vol
d’Air France (éviterait-il Daalo ? Uniquement parce que les horaires ne lui convenaient pas !) avec semble t-il, en poche, les
résultats de ses négociations avec l’opposition. S’il on croit
les rumeurs, Dini pourrait avoir accepté l’offre d’IOG, qui accepterait
de mettre en oeuvre les clauses de la paix et d’envisager la déisgnation
de Kadhamy en tant que Premier Ministre avec de réels pouvoirs.

Bien entendu, tout cela
est au niveau des rumeurs et reste à vérifier. Les correspondants
de Radio-Trottoir sont sur le terrain pour traquer la moindre information
/ confirmation … et pour vous la donner.

2 – Sur l’affaire du viol sur mineur attribué par une rumeur à
des députés.

Il semble que ni la possible victime ni sa famille ne souahiteraient déposer
une plainte contre les Députés. En revanche, les Députés
en question auraient pu avoir deposé, quant à eux, une plainte
contre X, dans le cadre de cette rumeur qui les accuserait à tort.

Il n’est un secret pour
personne, du moins pas pour les correspondants de Radio-Trottoir, que la justice
trancherait en faveur des Membres du Gouvernement. Inutile d’attendre un jugement
sans suspens : les plus jeunes dans les grades les moins élevés
pourraient payer la facture ou les pots cassés. Député
ou Ministe : quel est le grade le plus élevé ? Vous avez tous
la réponse.

A bon entendeur salut.

29/12/03 (B227) Radio-Trottoir sur la piste …. des rumeurs et des criminels. De nouvelles révélations de nos correspondants !

I ) Sur le voyage d’IOG
en Europe.

Selon des sources généralement fiables, IOG est souffrant. Il
aurait été évacué en Italie dans la même
clinique où son defunt frère avait été pris en
charge. Ceci afin d’éviter que les journalistes Français, les
autorités Françaises et bien sur l’ARDHD, ne l’apprennent et
s’en fassent l’écho.

Une autre source indique
que la raison principal de son déplacement à Paris, serait sa
participation à une large négociation avec l’opposition. Dini
était déjà à Paris, ismael Guedi Hared et Ali
Meidal sont arrivés à Paris trois jours avant IOG.

II ) Sur le front Nord
On affirme que les hostilité auraient repris entre l’Armée
nationale et la résistance Afar, dont plusieurs dirigeants seraient
mecontents de l’enterrement des conditions de la Paix qui a été
réalisé par IOG.

III ) Boomerang ? Sur
une rumeur persistante d’un viol qui aurait été commis par trois
"députés", mais qui pourrait n’être qu’une fausse
information lancée par trois Ministres et le Chef de District d’Ali
Sabieh.
Une rumeur persistante
insinue que trois députes de la région d’Ali-Sabieh auraient
violé une jeune fille mineure dans la nuit du jeudi (16 déc.)
au vendredi(17 dec.) .

Les trois deputés
visés par cette rumeur non vérifiée, seraient A. H. A.,
A. I. O. et un collègue de la région de Dikhil. Mais attention
: cette rumeur semble se retourner, aujourd’hui, contre ses auteurs qui pourraient
être trois Ministres plu le chef du district d’Ali-sabieh.

C’est incroyable mais
c’est vrai : ceux qui prétendent appartenir à la même
famille (RPP) politique n’arrête pas de se dénigrer ni de s’envoyer
des accusations à tout bout de champs : drôle de famille hétéroclyte
! Qu’ont-ils donc en commun ? La soif de l’argent et du pouvoir et la volonté
de domination ? A part cela pas grand chose !

Je vais vérifier
les noms des Ministres, la raison de leur accusation et si elle tient ou non
debout.

28/12/03 (B227) LE GED s’offre, sur son site, à assister M Gorayeh et sa famille, dans une lettre que nous reproduisons …. (Alhoumekani)

Lettre ouverte
de M Mohamed Saleh Alhoumékani

adressée


aux populations djiboutiennes,
à M GORAYEH
et aux membres de sa famille,
à M Ismaël Omar Guelleh,

Au niveau de la réflexion
morale et politique, la liberté de l’artiste comme celle du journaliste,
de l’écrivain n’est plus seulement un caractère qui distingue
certaines actions d’autres actions connues pour être non libres.

Ces termes de liberté
de l’artiste désignent une tâche, une exigence, une valeur, bref
quelque chose qui doit être et qui n’est pas encore dans notre pays.

Si la création
d’une Journée de l’Artiste est une nécessitée car permettant
de maintenir à nos diverses cultures qui se conjuguent ensemble avec
leur place dans notre société, ceci nous oblige à accepter
que chacune et chacun de ces artistes puisse s’exprimer librement sans les
contraindre et sans acheter leur silence sous diverses formes.

Réfléchir
sur la liberté de l’Artiste ce n’est pas que procéder à
une distribution de décorations afin de l’honorer, c’est avoir le courage
de réfléchir sur les conditions de la réalisation de
sa liberté dans la vie courante, dans ce qu’il représente dans
l’histoire de l’art et de la culture et au plan des institutions.

On ne peut tout à
la fois prétendre donner à la culture sa véritable place
et simultanément la faire emprisonner sous le prétexte qu’elle
dénonce des excès.

Replacé dans notre
contexte, le mot « liberté » des Arts et de la Culture se rencontre
volontiers au pluriel : on parlera des « libertés » d’expression
artistiques mais aussi civiles et politiques par rapport au pouvoir car c’est
aussi au sein de notre société actuelle que cette liberté
y puise aussi ses sujets.

Par ces libertés
on concédera à l’artiste des droits de faire, qui n’existent
que s’ils sont véritablement reconnus par le pouvoir en place ce qui,
hélas, n’est point le cas à Djibouti.

La responsabilité
de l’artiste, qui implique qu’il ait toute liberté d’expression sans
que lui soit imposés un cadre et des limites, est tout à la
fois de témoigner du passé et du présent.

Face aux spectateurs que
nous sommes, il est un témoin décrivant les coutumes, les croyances,
la langue, les idées, les goûts esthétiques et la connaissance
technique que l’organisation de l’environnement total de l’homme et de la
femme, c’est-à-dire la culture matérielle, les outils, l’habitat
et plus généralement tout l’ensemble technologique transmissible
régulant les rapports et les comportements d’un groupe social avec
l’environnement.

C’est à une véritable
constellation de mots, d’images, d’objets façonnés par l’être
humain qu’il nous invite à voir émerger soit en se coupant du
passé, soit en s’inspirant de lui pour perpétuer ses traditions
et nos racines.

Cette liberté de
choix et de ce qu’il exprime est un droit inaliénable de l’artiste
que nul ne peut lui concéder même s’il dérange le pouvoir
et ses excès ; c’est par là aussi que commence la Démocratie
!.

La plus méprisable
des attitudes est celle qu’aujourd’hui Mme Kadra Mahamoud Haïd oppose
à un homme, à un artiste de renom M GORAYEH en l’ayant fait
emprisonner à Gabode avec l’aval de M Ismaël Omar Guelleh.

Quel fut le tort de M
GORAYEH si ce n’était d’exprimer tout haut ce que les populations djiboutiennes,
toutes tribus confondues, pensent mais n’osent dire par crainte d’être
incarcérées ?.

La mainmise qu’exerce
aujourd’hui celle qui se considère comme étant  » l’Impératrice
de Djibouti  » l’amène à contraindre tous les serviteurs
de l’Etat actuel à ses quatre volontés après s’être
constitué sa propre troupe de  » mercenaires  » ; en profitant
des effets de la grave maladie et incurable dont souffre M Ismaël Omar
Guelleh.

Face à ce déplorable
acte coercitif et d’atteinte à la liberté d’expression, au nom
des populations djiboutiennes et de l’opposition politique nous offrons aujourd’hui
à M GORAYEH et à sa famille aide et assistance ainsi que la
défense de leurs droits devant les instances internationales.

Les membres de sa famille
sont invités à nous contacter dans les meilleurs délais
afin que l’on puisse ensemble porter cette affaire sur le plan international
en exigeant la libération immédiate de M GORAYEH.

Conscients des conséquences
de sa grave maladie et de ses effets à court terme, nous invitons M
Ismaël Omar Guelleh à prendre dans les meilleurs délais
toutes les mesures et les dispositions nécessaires dans le cadre de
son retrait de toutes ses fonctions et dans l’intérêt des populations
djiboutiennes.

Nous attirons son attention
sur les conséquences qui y sont liées et aux risques inhérents
de déstabilisation s’il venait à disparaître subitement
ce qui pourrait entraîner un soulèvement des populations de notre
pays.

Nous lui demandons la
libération immédiate et sans condition d’aucune sorte de M GORAYEH
et que cessent toutes les pressions administratives exercées à
son encontre et sur décision de Mme Kadra Mahamoud Haïd,

Les populations djiboutiennes
souffrent des effets d’une crise économique, sociale et politique comme
des excès qui dépassent de loin ce qui peut en être écrit
et dont font démonstration au quotidien Mme Kadra Mahamoud Haïd
et ses frères.

– De par son tribalisme
d’un autre âge et son sectarisme,

– de par son implication dans tous les trafics d’enfants qu’elle dirige à
partir de Djibouti vers l’Europe et les pays du Nord,

– de par ses démonstrations insultantes de richesses et d’excès
en tous genres qu’elle ne se prive pas d’étaler lors des folles nuits
dans les Palaces parisiens comme au Canada et hors de nos frontières
et qui dépassent de loin les limites de la bienséance,

de par le fait qu’elle entretient à coup de dizaines de millions de
FD une pléthorique Cour de femmes et d’hommes sur les finances publiques
de l’Etat,

– de par l’ignorance et le dédain dans lequel elle tient, les femmes
et les mères de familles djiboutiennes qu’elle tente de mystifier par
des discours et des images édulcorées,

– de par ses actes indignes et sanguinaires perpétrés contre
ceux et celles qui s’opposent à ces excès et qu’elle fait soit
exécuter en toute discrétion par ses  » mercenaires  »
soit fait emprisonner sur sa seule décision,

– de par ses manœuvres actuelles pour tenter de récupérer
tous les pouvoirs le moment venu,
en
conséquence de quoi lui réfutant le droit actuel de Première
dame du pays,

les populations djiboutiennes lui sont fondamentalement opposées et
interdiraient qu’il puisse être envisagé qu’elle joue un quelconque
rôle politique dans l’avenir de notre pays.

M
Mohamed Saleh Alhoumékani

Porte parole du Gouvernement en Exil de Djibouti.


28/12/03 (B227) L’histoire politique de Djibouti est entrée dans une phase du plus haut comique. (Par Mohamed Qaayad)

Peut-on imaginer chose
plus exécrable que cette tuerie d’Arhiba, executée à l’aide
de soldats coupables et impunis, par l’homme le plus insignifiant du monde.

Et comme tous ces vieux
ânes ont été joliment bernés !

Merveilleuse la maniére
dont la commémoration a été appréhendée
!

Effroyable perspective
que de ne rien trouver devant soi qui fasse opposition !

Cette confidence révèle
la ligne de partage ou de fracture qui sépare les 2 visages apparemment
contradictoire d’un même être.

On sait quel dédain
il ( l’ambassadeur) affiche en général pour les manifestants, on
a remarqué encore comment tous ces diplomates ressassent le thème
de « délation ».

C’est que la fascination
d’un réel à reproduire se double inévitablement chez
eux d’une indifférence, voire d’une « haine », pour la réalité
transcrite mais toujours insuffisante.

Ces diplomates djiboutiens
à Bruxelles n’ont ici rien à faire, rien à dire, qui ne
soit davantage un événement ou un discours que la seule présence
rêveusement perçue des choses et de la lumière.

A l’évidence nous
sommes encore ici dans une situation de nature essentiellement thèâtrale.

Tout au long de cette
scène, ces diplomates jouent un véritable rôle de comédie.

On ne peut s’empêcher
de songer au Don Juan de Molière, courant de Charlotte à Mathurine
dans une folle surenchère de promesses d’amour et de mariage toutes
plus équivoques les unes que les autres.

Les manifestants défilent
dans un quasi-anonymat dépassionné où désirs,
jalousies, lâchetés et même crimes paraissent complètement
« gommés ».

L’histoire, le réel
n’ont de sens, s’ils doivent en avoir un, que dans l’illusion de la fiction
qui leur donne forme;puisque aussi bien, comme le disait encore le rommancier
Flaubert, « le style est à lui tout seul une manière absolue
de voir les choses ».

Bien plus, l’ambassadeur
djiboutien évite le plus possible les manifestants : il compose mentalement
pendant la nuit, puis dicte au petit matin à ses incrédules invalides
superstitieux prêts à tout par crainte du dictateur.

La composition froide
et irréfléchie de l’ambassadeur dans son cabinet de travail,
artificielle et donc trompeuse tout reposant sur l’ambiguité du mot
« artifice » qui signifie à la fois « travail » et
« mensonge » est imcompatible avec l’expression de la vérité.

Ne peut-on pas voir, dans
cet ambassadeur  » d’un certain âge  » un personnage dictatorial
?

Lui plus que jamais, se
demande s’il est  » à sa place « .

Sa promotion n’est-elle
pas une trahison par rapport à la morale djiboutienne, à la vie
d’enseignant qu’il était destiné?

Les hommes, aveuglés
par l’amour-propre, ne se connaissent guère, et portent sur eux-mêmes
et sur autrui des jugements erronés.

Il ne peut-être
que le valet de basse-cour, au-dessous même de cet état, maussade, en
tout point lunatique et vicieux de la manière la plus dégoûtante.

Je ne conçois pas
comment ces diplomates ont pu s’abaisser jusqu’à filmer de pareilles
niaiseries et de contes aussi insipides.

On peut-être choqué
de la façon dont ils tentent ainsi, si l’on ose dire, de « rentabiliser »
leur délation (en pure perte, d’ailleurs).

Mais, nous
l’avons vu, dans tout domaine, ces délateurs avaient un immense besoin
d’être accueillis, intégrés à un groupe qui les
réchauffe et les protège contre eux-mêmes.

Mohamed
Qayaad

28/12/03 (B227) Un grand merci à toutes celles et à tous ceux qui nous ont écrit pour Noël.

L’équipe de l’ARDHD
a reçu un très grand nombre de messages de sympathie et d’encouragement
à l’occasion de la fête de Noël. Nous ne pourrons pas répondre
personnellement à chacune / chacun, mais nous les prions de trouver
ici, tous nos remerciements pour ces aimables pensées, qui nous vont
droit au coeur.