11/04/05 (B293) Un nouveau site pour les opposants africains. (CEDETIM)

Le Cedetim a le plaisir
de vous annoncer le lancement d’un nouveau site internet :

Libération Afrique
Solidarité internationale et luttes sociales en Afrique subsaharienne
www.liberationafrique.org

Le site reprend déjà
certains de vos communiqués. Lorsque cela était possible, un
lien pointe vers votre site.

Libération Afrique
ne peut vivre et jouer son rôle que grâce à la contribution
de chacun : n’hésitez pas à faire remonter l’information, les
communiqués, déclarations, analyses, etc. de celles et ceux
qui se battent pour que d’autres Afriques soient possibles.

Amicalement,

La
rédaction de Libération Afrique

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En 1971, naissait à Alger le premier Libération Afrique. Six
mouvements de Libération Nationale, l’ANC (Afrique du Sud),
la ZAPU (Zimbabwe), le SWAPO (Namibie), le PAIGC (Guinée Bissau et
Cap Vert), le MPLA (Angola) et le FRELIMO (Mozambique) décidaient
de se regrouper, sous l’impulsion du Cedetim, pour fonder une agence
de presse commune, pour publier un journal d’information et de soutien
aux luttes de libérations nationales africaines.

Avec la révolution
des Oeillets et l’accession aux indépendances des colonies portugaises,
Libération Afrique perdait son objet fondateur. Dans cette formule,
le journal cesse de paraître en 1976. Deux ans plus tard, en 1978, le
Cedetim relance Libération Afrique-Caraïbes-Pacifique, qui devient
pour quelques années encore le support d’expression d’une
nouvelle génération de militants confrontés à
la permanence de l’impérialisme français.

Quel sens
cela peut-il avoir, trente ans plus tard, de relancer un nouveau Libération
Afrique ?

La victoire
de l’ANC en Afrique du Sud, en 1993, et l’accession effective à
l’indépendance de la Namibie, ont tourné la page de la
colonisation sur le continent. Pour autant, la libération économique
n’est pas au rendez-vous.

L’espoir
né de la décolonisation ne rend que plus amère la crise
de la décolonisation. Régimes autoritaires et corrompus, interventions
permanentes et multiformes des puissances occidentales, pillages des ressources,
intégration à marche forcée au marché mondial,
manipulation des représentations ethniques et guerres sanglantes, etc.
: le continent apparaît plus que jamais à la dérive. Mais
cette situation n’a rien d’une fatalité et des mouvements
sociaux et citoyens se battent, au quotidien, pour que d’autres Afriques
soient possibles.

Ce nouveau
Libération Afrique se revendique de l’idéal des luttes
de libération nationale, de ce mouvement historique majeur qui voulait
reconnaître à chaque peuple le droit de participer à sa
propre histoire et de contribuer, sur une base d’égalité,
à l’histoire commune des peuples.

Le site souhaite
donner la parole à celles et ceux qui, en Afrique et ailleurs, luttent
aujourd’hui pour l’annulation de la dette, les libertés,
l’émancipation des femmes, un nouvel ordre économique mondial,
la protection de l’environnement, etc. Ces luttes s’inscrivent largement
dans le mouvement altermondialiste. Libération Afrique souhaite participer
à leur visibilité et être un lieu, parmi d’autres,
favorisant les convergences.

www.liberationafrique.org