15/05/05 (B298) « Délinquance politique : le cas Djiboutien » (M. Baxwell)

Le terme de délinquance désigne l’ensemble des crimes et délits considérés d’un point de vue statistique.

Dans cette optique, le délinquant est une personne qui a commis un délit. Ce mot signifie à son tour comme chacun le sait, une infraction plus ou moins grave à la Loi…

… Partout ailleurs, la société fait face à la délinquance par le biais de ses institutions : le pouvoir politique, les administrations publiques, policières, judiciaires, pénitentiaires, etc…

Chez nous la, délinquance, fait partie intégrante de notre système de gouvernance dans son ensemble et est presque devenue la normalité.

Les institutions et les systèmes normalement destinés à la combattre la génèrent et la protègent. Le cas, le plus révélateur en ce domaine reste la délinquance électorale autrement dit l’usurpation du pouvoir par la fraude, la force et la corruption…

… Dans ces conditions, où va notre pays qui semble être devenu l’un des derniers dans le monde où l’échec patent est perpétuellement reconduit au nom du peuple et sans lui.

Peut-on donc indéfiniment gouverner sans le peuple et contre lui ?

Un tel comportement délinquant aura fatalement de graves conséquences ».

Extraits de l’Editorial du Journal « Réalité » du 12 mas 2003

La délinquance électorale, tant dénoncée par le père de la Nation djiboutienne le regretté Ahmed Dini Ahmed, reste encore une dure et impitoyable réalité dans notre pays, une dure et dégradante réalité qui faut combattre au quotidien, sans compromission aucune, sans autre intérêt que celui d’instaurer des élections libres, justes, transparentes et équitables pour tous.

La délinquance électorale est un fléau national qu’il faut éradiquer en combattant ceux qui veulent régner, se maintenir par la force, la terreur, tout en bafouant les instruments nationaux et internationaux notamment ceux ratifiés par la République de Djibouti.

M. Baxwell
Un vieux de la vieille