30/06/10 (B558) Réunion de l’UAD à Bruxelles. Note de synthèse diffusée par l’ARD (Disponible aussi sur FaceBook)

Note de synthèse de la table ronde de l’U.A.D à Bruxelles le 26 juin 2010

La table ronde organisée par l’Union pour l’Alternance Démocratique (UAD) à Bruxelles samedi 26 juin 2010 s’inscrivait dans un contexte particulier.

Alors que la mobilisation populaire s’amplifie dans le pays, sous l’impulsion d’une opposition plus unie que jamais, la capitale française avait été l’avant-veille le théâtre d’un événement pour le moins saugrenu : un avocat français annonçant la constitution d’une nouvelle coalition politique djiboutienne. Le thème de la table ronde (comment la diaspora peut-elle accompagner la mobilisation populaire en cours ?) revêtait une urgence particulière qu’intervenants et auditoire n’ont pas manqué de soulever.

La nouvelle configuration ainsi définie imposait un choix évident : soit soutenir la marche de notre Peuple vers son émancipation dans le combat unitaire mené par l’UAD, soit se couper du véritable terrain de lutte qu’est le pays et suivre l’aventurisme d’une opposition exilée ignorant les sacrifices de ses concitoyens au nom desquels elle prétend pourtant lutter. La réponse n’a pas été difficile à trouver : prétendre lutter de l’extérieur sans aucune coordination avec l’intérieur constitue une inacceptable usurpation.

C’est pourquoi les organisations qui ont répondu à notre invitation ont réaffirmé leur soutien à l’UAD et se sont engagées à le concrétiser au sein d’une structure unitaire travaillant depuis l’étranger mais totalement solidaire des mots d’ordre et des stratégies de lutte pacifique définis à Djibouti. Nombreux furent également les membres de notre diaspora qui, à titre personnel, ont adhéré à cette démarche de bon sens tout en souhaitant qu’un débat s’instaure afin de restaurer l’indispensable unité de l’opposition djiboutienne.