13/03/02 L’erreur du pouvoir de guelleh. – LA PLUME de CHINÉ pour le PRD.

Dix ans déjà
que l’enfant de la première constitution de la République
de Djibouti est sorti du berceau. Pour tous les Partis qui la composent,
c’est l’âge de la responsabilité et de la crédibilité.

Et la question
se pose : l’opposition légale est-elle à la hauteur
de la période historique actuelle ?.
Y a-t-il de vrais opposants qui répondent aux aspiration du
peuple dans l’opposition que vous voyez dans le pays (PRD ,FUOD,et
ODU – Opposition djiboutienne unifié…sans les exclus du RPP)
?

Le public djiboutien
commence à avoir l’habitude de l’expression du Parti au pouvoir
(RPP a la gomme), les critiques, les injures et l’emprisonnement,
les anathèmes répétitifs, le PRD ceci, l’ODU
cela et patati et patata …de quoi fouetter une chèvre !

Mais finalement,
qui sont ces gens, pourquoi n’arrivent-ils pas à nous surprendre
par une idée originale, un projet de société
neuf, une politique alternative socialement acceptable, un fonctionnement
interne démocratique exemplaire ?.

On dirait que
les seules leçons, retenues de la science politique, sont la
soumission au chef Guelleh, la représentation clanique, le
jeu de la division, la rumeur …Exit : le travail de réflexion
pour faire avancer la société, le travail d’éducation
pour l’avenir .

Si l’on regarde
la chose dans le détail, la variétéintrinsèque
du pouvoir RPP peut expliquer pour partie le blocage intellectuel
et l’idée fixe sur la seule période
électorale (le pouvoir pour le pouvoir).

Les catégories
d’opposants qui vivent à Djibouti-ville.
Les détachés
Les redoublants
Les fâchés déçus.

Les détachés
sont les politiciens un jour ODU-PRD ,le jour suivant RPP sans
aucune gène apparente. Ce sont ceux dont on dit parfois qu’ils
reviendront tôt
ou tard dans l’union que préside l’ODU-PRD.

Les redoublants
sont également sortis de la matrice du RPP, mais ils ont été

exclus bien avant le coup de colère de Gouled (Ladieh, Hamareithé,
etc….). Le plus souvent, ce sont des hommes qui, au sein de l’opposition,
prônait la division et le tribalisme. A l’époque, il
fallait en faire mille fois trop pour être lâché
par le Parti de la majorité des djiboutiens .Une catégorie
a éviter.

Les fachés-déçus
sont des ex-militants ou sympathisants de l’ODU- PRD qui ont souffert
à cause des hommes du passé, des ex-brigants du pouvoir.
Ils ont explosé face au système du revenez donc dans
une semaine – un cirque sadique qui pouvait continuer pendant des
années. Les fachés-déçus, si la rancoeur
ne leur a pas complètement mangé la cervelle, peuvent
aujourd’hui voir que l’ODU-PRD est en train d’évoluer positivement.
Il y en a beaucoup dans notre mouvement qui pensent qu’ils seraient
les bienvenus.

Ainsi depuis sa
création, le RPP est toujours a la recherche de sa carte d’identité,
toujours à la recherche d’une volonté politique unioniste
(que le peuple comprenne). Faute de cohérence,de pensée
politique propre, le RPP en est réduit a sauter sur tout qui
bouge !

Ceci dérange
énormément les sbires du iogisme et les empêche
de dormir tranquilles comme ils l’avaient fait durant les 25 dernières
années. Ils sont obligés, par des réflexes et
des décisions séniles, de tenter vainement par la répression
policière, de se faire supporter encore par les Djiboutiens
qui se détournent à leur passage et qui les abandonnent
a la triste fin qu’ils méritent.

En s’attaquant
toujours au Président Daher Ahmed Farah, en usant de tous les
moyens et méthodes honteuses possibles et disponibles et à
travers lui le Parti du Renouveau Démocratique, premier Parti
d’opposition, premier Parti légalisé et premier Parti
national, ces simples d’esprit, ont été récemment
recrutés pour continuer et terminer les basses oeuvres du guelleisme.
Alors que tous les hommes dignes et sensés ont dit NON, ils
pensent bêtement qu’ils réussiront à maintenir
le couvercle, à bâillonner la Démocratie, à
assassiner l’état de Droit et par la même occasion à
canaliser toute l’ambition politique d’avenir de la jeunesse djiboutienne
résolument tournée vers des jours meilleurs pour le
21 siècle.

C’est trop tard
Guelleh, la roue de l’histoire ne s’arrête jamais et ne s’inverse
pas non plus. La démocratie est bien ancrée dans le
Peuple et dans sa jeunesse et plus rien au monde n’y changera quelque
chose, mais aussi et rien ne pourra empêcher d’éclore
l’oeuf de l’ambition politique de la jeunesse djiboutienne de l’an
2002.

C’est cela le
réel danger pour le guelleisme agonisant et pour ses recrues
de dernière heure et l’auxiliaire analphabète aussi
paranoïaque que sénile qu’ils veulent imposer par la force
et la répression comme Président (le fameux Ali Gaba
du soit disant PRD) parce qu’il est de leur génération
et surtout parce qu’il est de leur race. Cette race d’individus a
l’appétit alimentaire sans limite toujours prêts à
acheter les autres mais aussi à vendre leur âme pour
arriver à leurs fins pour satisfaire leur libido.

C’est qui rend
fou furieux le pouvoir de Monsieur Guelleh, c’est qu’en un rien de
temps, le PRD avec à sa tête Daher Ahmed Farah surmonte
ses difficultés internes, redynamise les fédérations
(à l’exception du local no4, qui est la maison de Hamareithé
Guelleh) mobilise et continue de se promouvoir auprès de la
population.

Donc le Président
Daher Ahmed FARAH n’est pas le Président d’un parti illégal
ni encore moins d’un petit courant, mais il canalise la population
djiboutienne pour demain soit meilleur.

INCHA ALLAH.

Au PRD, nous sommes
un parti légal au sens juridique et politique du terme et nous
ne sommes pas responsables de la cassure avec le RPP qui voit l’ombre
du PND et de l’ODU partout.

Au PRD, nous considérons
nos camarades de l’ODU et du PND, comme des groupes indépendants
et importants de l’opposition. Nous agissons conformément à
l’esprit et nous respectons les règles du jeux démocratiques
de la constitution votée le 4 septembre 1992.