16/10/02 Des femmes seraient autorisées par Guelleh à faire de la politique à Djibouti ? Décidément où va le régime dictatorial ?

Nous découvrons
dans l’ADI que Guelleh, via Mme la Ministre, se préoccupe de la participation
des femmes en politique.

La Ministre Mme Hawa Ahmed
Youssouf, dans les propos qui lui sont prêtés par l’ADI, aurait
souligné le fait que cette loi « a le mérite d’associer
la gente feminine aux sphères de décisions ainsi que
la gestion des affaires publiques. »

Nous avons cherché
ce que pouvait bien vouloir dire le mot gente. Il y a bien un adjectif,
mais le nom commun n’existe dans aucun des dictionnaires consultés
… Est-ce que la Ministre a voulu parler d’une espèce animale assez
rare et complexe ? Nul le sait encore à ce jour ! En tout cas la culture
n’est pas le point fort de Mme la Ministre …

En revanche, il est à
noter que l’opposition djiboutienne à la dictature a déjà
donné aux femmes la place qu’elles méritent en politique et
elle n’a pas eu besoin de recourir à la Loi. A titre d’exemple, regardez
les photos de la Manifestation de Paris. Quel est le pourcentage de femmes
qui s’expriment au micro : 66 % ! (Saïda Falcou, Aïcha Daballeh
et DAF)

On comprend que ce constat
ait pu faire réfléchir Guelleh et qu’il ait envie maintenant
d’imposer ce que l’opposition a déjà accompli de façon
naturelle : admettre les femmes, au même titre que les hommes dans la
politique et surtout sans qu’il soit besoin de fixer des quotas de 10 % et
même plus …. seulement durant une période transitoire. (Ce
dernier point évoqué par la Ministre fait plutôt sourire
…)