02/11/02 (B170) Flaneries « libres » dans le code pénal djiboutien (suite).

Section III

Paragraphe 2 – La diffamation
publique

Article 425
La diffamation publique est l’allégation ou l’imputation, exprimée
publiquement, de quelque manière et sous quelque forme que ce soit,
d’un fait portant atteinte à l’honneur et à la réputation
d’une personne ou d’un corps, même non expressément nommé
mais identifiable.

Article 426
La diffamation publique est punie de 6 mois d’emprisonnement et de 500.000
FDJ d’amende lorsqu’elle est commise envers une personne privée, phyisque
ou morale.

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Note de l’ARDHD

Si Djibouti était
un Etat de Droit, comme voudrait le faire croire maladroitement IOG, Madame
Borrel, par exemple, aurait pu faire condamner les responsables du journal
La Nation qui l’ont diffamé à plusieurs reprises et sur plusieurs
pages.

Mais bien entendu la
plainte n’aurait aucune chance d’être reçue à Djibouti,
par des juges aux ordres et à la dévotion de Guelleh. Espérons
que la Justice française qui instruit les plaintes déposées
par ses avocats, sera en mesure de juger les coupables de ces diffamations.