12/12/02 (B175/2) Confirmation d’un certain malaise à l’Ambassade de Djibouti à Washington …. (Lectrice)
Comme je vous l’avais
annoncé hier, le fils de Paulette, la douairière, a quitté
les USA en prenant un vol à partir de New York.
Comme vous l’imaginez,
je vous confirme que les Américains ont versé un premier acompte
important à titre d’indemnité pour leur installation à
Djibouti, qui devrait durer plus longtemps que cela n’avait été
prévu initialement …
Cet acompte a été
versé à l’Ambassade de Washington …
D’après des sources
généralement fiables, il n’aurait pas été envoyé
à Djibouti car l’Ambassadeur, éternel dragueur et détourneur
de fond, comptait bien se l’approprier sans partage …
Le grain de sable est
arrivé lorsque les rejetons de la famille princière (le fils de Paulette
et le neveu de Guelleh) ont découvert le pot aux roses. Ils n’avaient
rien contre le principe d’un détournement, c’est dans la culture familiale,
mais ils voulaient réaliser un partage équitable (?) avec l’Ambassadeur
…. qui ne voyait pas les choses de cette façon …
Après plusieurs heures d’angoisse et de combats
acharnés dans les bureaux retranchés de l’Ambassade, le fils
de Paulette a décidé d’aller avertir son beau-père qui, à l’évidence, risquait de ne pas recevoir sa part du détournement
de fonds publics.
Ambiance garantie dans
le petit cercle diplomatique…