15/12/03 (B225) Mohamed Qayaad nous invite à réfléchir sur la dernière polémique en date …
Cette polémique
n’est que la dernière en date face à l’extraordinaire armada
médiatique mise en place et à la grande manipulation du pouvoir
et de ses satellites.
Le montage est trop grossier.Le
temps est à l’éradication tous azimuts et à huis-clos.
A l’ère de l’indignation sélective, il est politiquement incorrect
de dénoncer le terrorisme d’Etat, responsable de la première
violence qui plonge le pays dans une infernale spirale sans limites. Le dénoncer
est assimilé à une complicité avec les ennemis de la
Nation djiboutienne.
Longtemps cantonnée
dans les sphères d’une ultra iogiste poussiéreuse et aigrie,
les thèses iogistes qui forment la "matrice idéologique"
de ces criminels ont hélas le vent en poupe.
Cette polémique
n’a en vérité fait que libérer une parole et des sentiments
enfouis depuis des lustres dans l’univers mental de certains carrièristes
pseudo-opposants.
L’amalgame avec l’opposant
djiboutien digne de ce nom est alors délibérément entretenu
pour créer une sorte de maelström nauséabond et dévastateur
auquel une opinion publique djiboutienne, souvent mal ou peu inform , aurait
bien du mal à résister si ce matraquage devait se poursuivre.
Pari dangereux en définitive.
Pari qui ne laisse de place pour aucun discours alternatif tant celui qui
voudrait se poser en élément modérateur est immédiatement
accusé de mollesse, voire de trahison par la majorité de son
camp.
Devant l’horreur qu’il/elle
subit et le voile de mensonges et de désinformation qui couvre ce régime
totalitaire , il est du devoir de contribuer à rétablir la vérité,
avec d’autres compatriotes et lutter contre l’une des plus grossières
mystifications du siècle par la publication de centaines de témoignages
et de milliers de noms de citoyens et citoyennes victimes de cette barbarie
djiboutienne qu’est l’éradication.
La polémique n’a-t-elle
pas été manifestement initiée par les dompteurs sans
conscience des consciences libres?
Mohamed
Qayaad