08/07/04 (B254) La France caresse Guelleh dans le sens du poil et propose d’officialiser le sponsoring de la dictature en échange d’une sécurisation de sa présence (Selon une dépêche AFP)
Le ministre français
de la Défense, Michèle Alliot-Marie et les autorités
djiboutiennes ont entériné jeudi la convention qui régit
la présence française à Djibouti, a-t-on appris auprès
du ministre.
"La présence
française est ancienne et solide. Elle a été confortée
par la convention que nous avons passée l’année dernière
et je crois qu’elle est aussi souhaitée par les Djiboutiens",
a déclaré Mme Alliot-Marie à la presse à l’issue
de rencontres avec le Premier ministre Dileita Mohamed Dileita, puis le ministre
de la Défense Ougouré Kiflé Ahmed.
La France et Djibouti
ont signé en août 2003 une convention fixant à 30 millions
d’euros le prix du loyer pour l’utilisation des infrastructures militaires
dont dispose la France sur place. Cette contribution remplace l’ensemble des
taxes imposées jusque là aux Forces Françaises à
Djibouti (FFDJ). Selon les autorités militaires françaises,
les sommes injectées par la présence française à
Djibouti varient entre 150 et 170 millions d’euros par an.
Outre la convention, la
France verse notamment dix millions d’euros pour un hôpital militaire
et la consommation de ses unités sur place avoisine 40 millions d’euros.
Djibouti est pour la France sa première base en Afrique, avec 2.850
hommes. Elle constitue également l’axe central de la présence
française dans le Golfe, l’Océan indien et la Corne de l’Afrique.
Mme Alliot-Marie doit rencontrer vendredi le président djiboutien Ismaïl
Omar Guelleh.
Extrait AFP