24/07/04 (B257) Ambassade de Djibouti à Bruxelles :  » le bras de fer  » se poursuit entre l’Ambassadeur et le Premier Conseiller. (Lecteur)

Mohamed MOUSSA CHEHEM,
ancien Ministre des Gouvernements Gouled, actuel Ambassadeur de la République
de Djibouti auprès du Royaume de Belgique et de l’Union Europeenne
est très connu par ses compatriotes, non pas pour sa charité,
mais pour ses  » mauvaises ondes « .

Cet administrateur en
fin de carrière, aux compétences contestées pourtant,
ne passe pas un jour, sans s’en prendre à un ou deux, ou même
trois de ses collaborateurs. Son attitude, qui est caractérisée
par un mépris plutôt gratuit à l’égard de son entourage
professionnel, ne laisse pas tous nos compatriotes indifférents. Les
Djiboutienns, connus généralement pour leur loyauté,
et leur sens de l’amitié, ne sacrifient surtout pas leur dignité
et leur fièrté ! ! Même pour des raisons professionnelles.
Ils préferèrent se faire  » jeter du boulot « , que
de se soumettre en particulier à certains indivudus comme Kinta Kinté,
qui tentent quotidiennement, d’abuser des pouvoirs qui leurs sont conférés.

Depuis son installation
à Bruxelles ? Monsieur l’Ambassadeur a chassé plus de 5 diplomates,
issus de toutes les composantes nationales, qui étaient en poste en
Belgique. Il commence son premier geste de grand Satan, par Monsieur Yacin
Dini (Afar), Premier Conseiller de l’Ambassade, qui a débuté
sa carrière dans la diplomatie naissante de la jeune République
de Djibouti en 1978, suivià peine quelques mois plus tard, par Madame
Tayibo Elmi ( Issa ), Conseillère Financier, qui fut renvoyée
à Djibouti. Il enchaine aussitôt, avec Monsieur Houmed Abdallah
Bourhan (Afar), Conseiller Financier, succésseur de Madame T. Elmi.

Il n’a pas fini ses opérations
de purge : il continu avec la mise à l’écart de Monsieur Houssein
Guirreh (Issa), à qui il a interdit de mettre les pieds dans les locaux
de la Mission Diplomatique. Il enchaîne sa furie destructrice de carrière
en décembre 2003, avec l’éviction injustifiée de Mohamed
Eelmi (Issa), fondée sur des prétextes aussi invraissemblables
les uns que les autres. Ce dernier, jeune dynamique et brillant, est contraint
à l’exil.

Cette fois, il tente de
faire couller Monsieur Moussa Ali (Gadaboursi), Premier Conseiller de notre
Ambassade en Belgique. Envisagerait-il de le faire remplacer par sa  »
femme de ménage préférée » ? En tous les cas,
les deux hommes attendent, les résultats de l’arbitrage de leurs patrons
communs depuis Djibouti. Ces derniers trainent les pieds pour séparer
les deux protagonistes. Comme quoi, cet individu n’éprouve aucun sentiment
à l’égard de qui que ce soit. J’éspère que tous
les exemples cités ci-dessus, suffiront pour convaicre ce lecteur,
qui prétendait que Mohamed Moussa Chehem, avait fait de l’Ambassade
de Djibouti en Belgique, la  » propriété  » des Afars.

Par ailleurs, le fonctionnnement
de la représentation diplomatique de Djibouti est sérieusement
compromis par le comportement du patron des lieux. Au total, ils ne sont plusq
que quatres diplomates (Ambassadeur compris), trois secrétaires, trois
chauffeurs et une femme de ménage. Parmi toutes ces personnes, qui
constituent son équipe de travail, il ne fait confiance qu’à
une seule : il ne collabore directement qu’avec la femme de ménage.
Il ne se confie qu’à elle, même pas à sa secrétaire
particulière qui est d’origine étrangère.

Alors, nous sommes contraints
de nous poser des questions quant au fonctionnement même de la Chancellerie
diplomatique de Djibouti dans ce pays.

Monsieur l’Ambassadeur
voudrait-il recruter des diplomates de nationalité étrangère
sur place, puisqu’il ne parvient pas à travailler avec ses compatriotes
?

S’il est tenté
par l’expérience, et si ça pouvait marcher, il trouverait de
la main d’oeuvre à bon marché, dans le quartier de Matungué,
Bruxelles.