11/01/05 (B280) Radio-trottoir : Les longues randonnées de la première Dame, ce n’est pas une sinécure ! (Correspondant / humour noir)
Un pouvoir excessif, un
pouvoir qui dure trop longtemps, est vraiment un danger public, un danger
de tout instant, un fléau pour le pays.
- 28 ans à
la présidence d’abord comme commanditaire, pour ne pas dire commandant
des basses besognes de la police parallèle, puis ensuite comme Chef
des armées, c’est trop. - 28 ans de dégâts,
de détournements et de débauches sur tous les plans : ça
suffit.
Actuellement, il faut
espérer et souhaiter un tremblement humain. Le seul risque à
envisager sera le fait de voir l’aéroport international inondé
par les fuyards.
Djibouti ne sera pas un
nouveau Sodome et Gomorrhe, car le peuple djiboutien, bientôt, saura
(avec un peu de courage et une direction politique bien décidée)
mettre fin aux pratiques perverses de la présidence de la République
de Djibouti.
Une histoire récente
Notre belle et super randonneuse
a certainement réussi à faire des affaires, probablement pour
assister les Travailleuses et Travailleurs Djiboutiens sans salaires depuis
deux mois, abstraction faite sur les cinq mois des arriérés
de salaires et du gel des avancements des salaires depuis 1986.
Pourquoi ?
Mais voyons, les prochaines
élections de son époux contre lui-même obligent. Donc
il faut faire vite, si possible avant la fête des moutons, occasion
exceptionnelle pour demander pardon aux pauvres fonctionnaires, qui ont peur
pour leur poste et préfèrent subir qu’agir, mais attention leur
passivité risque de se retourner contre les adeptes de Sade au pouvoir.
Pour ce faire la première
Dame est partie en opération charme pour faire de multiples emplettes
; vol assuré sur avion présidentielle officiellement pour présenter
avec beaucoup de retard (mieux vaut tard que jamais) des condoléances,
mais en réalité pour le simple plaisir des shoppings exceptionnelles,
pas très loin des sex-shops.
La couverture des condoléances
doit faciliter la tâche du Ministre des Finances
1. pour ne pas budgétiser les dépenses en carburant et autres
frais de l’avion présidentielle, dont le trajet est
pour l’aller : Afrique du Sud – Djibouti – Dubai – Afrique du Sud ;
pour le retour : Afrique Sud – Dubai – Djibouti – Afrique du Sud,
2. pour ne pas budgétiser les frais de l’hôtel, oh pardon de
la suite présidentielle au BURG AL ARAB à 2000 US dollars par
nuit, sans compter les chambres des enfants et du personnel de la cour.
Heureusement que les achats,
les dons et les cadeaux facilement amortissables ont réussi à
remplir l’avion présidentiel.
Le premier marché
certainement aux frais de l’Etat a permis à la première Dame
de prendre l’hélicoptère, de décorer, comme il se doit,
la troisième résidence de son époux dans les hauteurs
du Day, résidence sous l’emprise des odeurs euphoriques du Khat, et
attention à ne pas confondre, sous les effets de l’excitation avec
le troisième « bureau ».
Sans aucune fumisterie,
la question fondamentale est de savoir si toutes ces résidences sont
juridiquement au nom et à la charge de l’Etat ou à la charge
et au nom d’un individu ?
La Chambre des Comptes
et le Contrôle Général de l’Etat sous la présidence
du Premier ministre devraient fureter dans les effets personnels, qui ont
un caractère étatique.
Bon courage ! Et sachez
: rien ne peut vous empêcher d’essayer.
Un
béret rouge de la GP