17/01/05 (B281) Raréfaction sérieuse des unités à vendre : les stocks s’épuisent… (ARDHD)
Non il ne s’agit pas des
produits de consommation, ni même de biens de première nécessité.
Il s’agit des entreprises et des services publics.
Guelleh a vendu, il vend,
mais bientôt il n’y aura plus rien à vendre, faute de stock.
Il a vendu la concession
de l’aéroport, puis celle du port, puis celle de la zone franche (entre
autres …. en passant par le train et les télécoms) et aujourd’hui nous apprenons sur LOI,
qu’il vient de vendre la concession des douanes pour 20 ans.
Et le plus étonnant,
c’est qu’il n’y a jamais d’appel d’offre pour la vente et que l’acheteur est
toujours de la même origine : Dubai ! Certes ce sont des gens sérieux
qui doivent payer cash, mais quand même des questions se posent.
Pourquoi privilégier
Dubaï et mettre tous ses oeufs dans le même panier ? Pas très
prudent de la part de Guelleh … sauf … s’il est fortement intéressé
dans les sociétés qui acquièrent tous les actifs de Djibouti,
ruinant un peu plus le pays et appauvrissant encore la population.
Il ne peut en être
autrement à notre avis. Guelleh touche sa part des bénéfices
qui sont réalisés par Dubaï et en particulier les société
Jebel Ali Free Trade Zone et la Ports Customs and Free Zones Corporation (PCFZC),
mais elles ne sont pas les seules…. A quel hauteur est-il actionnaire ?
Combien touche-t-il sur la vente « de gré à gré »
des concessions de services djiboutiens ?
Cela dit reconnaissons,
pour l’équité, que les services gérés par les
étrangers de Dubaï ne fonctionnent pas si mal : nous n’avons pas
reçu de critiques .. sauf en ce qui concerne les personnels, qui sont
traités à la « dur » – travail important, hiérarchie
impitoyable (dit-on) etc…
Belle abnégation
de la part du Peuple djiboutien, qui n’a pas été consulté
et qui perd ses plus beaux bijoux pour que Guelleh s’enrichisse. Il lui faudra
un siècle pour rembourser les dépenses engagés par Guelleh
dans son intérêt personnel, d’autant que s’il y a moins de revenu
(les actifs rentables étant donnés en concession) ça
va prendre plus de temps encore.
Les petits enfants de
vos enfants paieront encore la charge de la dette … Et Guelleh parle de
redressement économique (mon oeil …) sauf pour sa propre fortune,
ce qui est exact, même si Paulette lui en pique une grosse part, qu’elle
récupère à chacun de ses passages éclairs à
Djibouti. Le pays s’apprauvissant, elle doit chercher de nouveaux sites à
« tondre » … ce qui la contraint à s’absenter de plus en
plus souvent. Certains prétendent même que l’air à Djibouti devient de plus en plus malsain pour elle !
Au final on peut se demander si Djibouti, colonisée par la France, puis décolonisée, n’est pas en train de redevenir une colonie, mais de Dubaï