12/04/05 (B293B) SURVIE – AFRIQUE XXI / TOGO : Les derniers jours d’une dictature…

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Note de l’ARDHD
L’opposition togolaise ne désarme pas … Elle multiplie les manifestations
et les interventions pour obtenir la reconnaissance des droits légitimes
du peuple et elle finira par obtenir gain de cause.

L’opposition djiboutienne
devrait s’en inspirer et multiplier les actions pacifiques et légales
: manifestations non seulement à Djibouti mais aussi dans les grandes
capitales occidentales, réunions d’information, communiqués,
etc..

La reconnaissance internationale
de la fraude passe par une communication forte de l’opposition unie autour
d’un thème commun : mettre un terme à la dictature et aux fraudeurs.
Il faut sensibiliser l’opinion publique, chaque jour, afin de mettre en échec
la politique française de soutien aux dictatures.
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Après 38 ans de
dictature sanglante d’Étienne Éyadema Gnassingbe, la tentative
de coup d’État de l’armée togolaise, soutenue par
le gouvernement français, a avorté grâce à la mobilisation
du peuple et des institutions internationales.

La démission forcée
de Faure Gnassingbe, et l’organisation d’élections donnent
la sensation d’un retour à la normale.

La réalité
est en effet tout autre.

Le scrutin du 24 avril
prochain est organisé par ceux-là même qui ont bafoué
la constitution togolaise : pas d’accord préélectoral,
délai d’organisation trop court en raison des tâches matérielles,
présence de bandes civiles armées (selon Amnesty International).
Le pré carré français en question

L’État français
reste le principal soutien du pouvoir togolais. Il doit opérer une
révision radicale de ses relations avec les peuples d’Afrique
francophone. La liberté, la dignité et l’auto-détermination
des peuples doivent défi nitivement primer sur les intérêts
politiques, stratégiques et économiques des grandes puissances.

Une solidarité
internationale nécessaire

Si la détermination
du peuple togolais reste intacte, elle a besoin d’être soutenue.
La lutte de ce peuple nous concerne tous. Que nous soyons Français,
Africains ou tout simplement citoyens, la chute d’une dictature africaine,
symbole du néocolonialisme français, est une ouverture immense
vers plus de liberté pour tous les peuples africains. L’enjeu
crucial de l’information Le silence est une arme pour les puissants qui
leur permet de réprimer, d’emprisonner, voire de tuer. Sous la
lumière des projecteurs, il est plus diffi cile de briser l’élan
d’un peuple vers sa liberté.

C’est aujourd’hui
qu’il faut mobiliser l’opinion publique si l’on veut éviter
une « nouvelle Côte d’Ivoire ».

À l’initiative
de la revue Afrique XX1 et de militants de Survie et du CADTM. Avec la participation
et le soutien d’associations, syndicats et partis français et
togolais (liste sur le site Internet).

Contacts togo@no-log.org
;
Tél. : 06 18 42 31 71
Internet : www.soutientogo.org

C’est pourquoi nous
avons décidé d’organiser :

* l’envoi d’une
délégation au Togo pour relayer l’information sur la situation
;

* une campagne de suivi
et de relais de cette information en France par des communiqués de
presse et la publication régulière des nouvelles sur Internet.

Nous appelons les associations
et les personnalités à :

* s’associer au collectif,
afi n de mener une campagne unitaire ;

* envoyer et/ou fi nançer
l’envoi d’une délégation de témoins ;

* relayer l’information
à destination du grand public.

Soutien financier : chèques
à l’ordre de Afrique XX1 (mention « Soutien Togo »)
à envoyer à Afrique XX1, c/o CNT, 33, rue des Vignoles, 75020
Paris, France.