22/09/05 (B316) Le système à deux vitesses : les Djiboutiens résidant au pays ne trouvent pas de travail rémunéré, mais d’autres qui sont exilés, continuent à percevoir des salaires pour un emploi qu’il n’occupe plus depuis plus d’un an… (lecteur)
Y-a-t-il un système à deux vitesse à Djibouti ?
J’ai une soeur (Licence en droit) et un frere (Maîtrise en informatique et statistique appliquées). Ils cherchent un emploi à Djibouti depuis deux ans. En moyenne, ils déposent 2 à 3 demandes d’emplois auprès de differents bureau chaque semaine.
Certains fonctionnaires djiboutiens leur ont suggeré d’aller voir Said Barkat Abdillahi parce qu’il est « gadaboursi » donc de la même tribu que ces demandeurs d’emplois. Ils l’ont essayé mais sans résultat. Donc pas d’emploi, pas d’avenir et donc pas de vie. Et ils ne sont pas les seuls.
Mais, ce qui est flagrant et incompréhensible, est l’histoire de cette femme qui vit au Canada et qui touche l’aide sociale ($1200 + $autre avec ses 2 enfants) et surtout qui continue d’être payée à djibouti depuis un an et demi pour un emploi au sein d’un Ministère, comme si elle travaillait à Djibouti alors qu’elle vit à Ottawa.
Avec un ami on a fait une petite enquête et on a fait la découverte suivante : elle s’appelle M. A. D. (son vrai nom). Arrivée à Djibouti en 1990 en provenance d’Ethiopie (son lieu de naissance), elle a obtenu un passeport djiboutien et un emploi grâce à l’intervention d’un cousin Ministre djiboutien (un complice). Enesuite elle est arrivée au Canada et elle a présenté sa demande de statut de réfugié au en novembre 2003, sous un faux nom (Loula A.) et un faux pays (la Somalie).
Pire, publiquement, une fois par mois, elle ne cache pas le fait qu’elle va encaisser son son salaire djiboutien à « Dahabshill », le bureau de transfert d’argent d’Ottawa , car quelqu’un de sa famille organise l’opération à partir de Djibouti.
J’ai déposé une plainte aupres des services d’aide sociale (municipalité d’Ottawa, bureau succursale sud), auprès de la GRC (gendarmes) et de l’immigration canadienne.
Trois enquêtes sont en cours m’a appris l’avocat. Aussi, j’ai envoyé un email à deux personnes haut placées (autorités djiboutiennes) pour dénoncer cette personne et le système qui lui permet de recevoir un salaire (depuis un an et demi) alors qu’elle est ailleurs (à Ottawa).
De cette facon, non seulement je ne veux pas que mon pays d’adoption (Canada) soit escroqué, mais et surtout que mon pays d’origine (Djibouti) soit spolié (ruiné) par des étrangers (encore ces Ethiopiens !) alors que de vrais Djiboutiens qui ont étudiéà l’étranger (en France), et qui sont retournés au pays avec des diplômes sérieux et qui devraient contribuer à la réalisation des grands projets à Djibouti chôment au motif qu’ils sont « gadaboursi » …. C’est insupportable et scandaleux.