07/08/05 (B310) Pour faire avancer l’unité de l’opposition. (Réflexion personnelle proposée par un lecteur)
Du respect mutuel des règles de fonctionnement démocratique aux
rapport tumultueux avec nos partenaires, dépend de l’avenir et la capacité de l’UAD à se renforcer et à consolider son existence en tant que force d’alternance.
Comment peut-on mettre fin a un émiettement, dont
sont responsables les différents partenaires, pour parvenir à un fonctionnement transparent et régulier.
Aujourd’hui on voit surgir des associations a caractère politique
né soi-disant spontanément contre la dictature, réunissant des individus
échappant aux règles qu’impose l’adhésion a un parti constitué.
il est clair, par
exemple qu’une grande partie des invectives sont conduites par ces types
d’association.qui réunissent des militants forts actifs mais peu nombreux.
Aussitôt l’association déposée, ils s’imaginent investis d’une légimité qui les autoriserait à dire tout, n’importe quoi et son contraire, y compris l’expression de critiques acerbes à l’encontre des partis.
Dans le contexte où la consternation
et le désarroi sont en augmentation permanente, tout parti peut-être considéré comme le frein au changement ..Avoir une carte
d’adhésion, payer régulièrement ses cotisations, passe pour un acte désuet et démodé !
Dans les groupes d’opposants, la dérive « anti-parti » tourne à la cacophonie
ambiante. Même dans nos rangs, on en vient à considérer que faire respecter
n’est plus une priorité et l’on remet en cause les lignes directrices des partis au préteste qu’elles seraient trop rigides.
Comment les nouvelles associations pourraient-elles acquérir du jour au lendemain une histoire,
une mémoire née de l’expérience du terrain, et le sens de l’action dans la durée.
De multiples coups de poignard reçus dans le dos ont forgél’identité d’une
Formation politique.
Un constat s’impose pour certains de leurs fondateurs / dirigeants : ces associations si elles ne le visent pas, contribuent
effectivement à contourner ou à déborder les partis traditionnels et nous devons donc
clairement réaffirmer que nous n’avons aucune raison de compromettre nos fondements, notre éthique et nos engagements simplement pour s’assurer des votes aux prochaines échéances. Ces nébuleuses fonctionnent de manière opaque et rien ne garantit un minimum de pérennité et de stabilité des engagements.
Tant qu’elles n’auront pas acquis l’expérience de la base, la légitimité avec un nombre
véritable d’adhérents, nous.ne devons pas accepter les qaulificatifs du style « ‘ringard » ni de consacre nos forces à la défense de notre pré carré.
Nos structures garantissent une option d’alternance. Puisque la vie politique
passe par des alliances, c’est la recherche d’accords avec des partenaires fiables qui doit être la priorité et non la tentation de céder à ce que j’appellerai des provocations.
Le grand parti fourre-tout est une utopie.
Nous devons aussi être exigeants par rapport à des pratiques que nous avons
eu parfois tort de ne pas dénoncer haut et fort, par rapport à des groupes « associés » et surtout autoproclamés, s’estimant aussitôt les détenteurs exclusifs du droit de dire « qui est digne d’être opposant »
ou de proférer des invectives diffamatoires envers le pouvoir.
Ces pratiques rappellent fâcheusement le temps des agissements inadmissibles
uniquement pour susciter des commentaires approbateurs mais qui avaient pour objectif l’anéantissement des opposants.
Les divergences d’analyse politique au sein de l’opposition ne se règleront ni à coup de machettes, ni en utilisant des boules de billards.
Chaque parti responsable doit respecter les autres, dans le but de dialoguer et de constituer une force
d’alternance. Cela veut dire que les opposants véritables, crédibles et convaincus doivent se positionner clairement par rapport à des gestes
et à des actes incompatibles avec les règles élémentaires du fonctionnement
démocratique. C’est au nom de la recherche d’alliances fiables à long terme et
d’une base crédible et solidaire, que nous devons uvrer dans la clarté et la transparence.