24/10/05 (B321-A) Nos condoléances à la famille, aux amis et à ceux qui ont connu Gouled Houssein Gouled, décédé, le soir du 14 octobre 2005 à Djibouti. (Lecteur)

Selon nos traditions et nos coutumes, chacun apporte son soutien et son réconfort à la famille ayant connu une tragédie ou traversé une situation pénible.


 


C’est pourquoi nous adressons à nouveau nos condoléances les plus attristées aux proches du défunt.


 


Après notre sympathie à la famille, revenons sur les circonstances de la mort et les présumés coupables. Sans se réclamer d’experts, il est bon d’avoir l’esprit critique avant d’accepter la version officielle donnée par la police.


 


D’après l’ADI, seul le médecin Gouled Houssein Gouled a été mortellement poignardé par cinq individus d’origine Ethiopienne. Sa fiancée qui l’accompagnait  est sortie indemne poursuit La Nation :


 


« Ils trouvent non loin de cet endroit sa fiancée en état de choc mais saine et sauve qui est prise en charge par la Brigade Criminelle après l’évacuation de la victime vers la morgue de l’hôpital Peltier. » signé MOF.


 


En fait, pourquoi les voyous se sont-ils acharnés sur Gouled Houssein ? Le défunt n’aurait pas eu d’argent ou de bijoux sur lui  !


 


Le journal La Nation  décrit comment la femme a eu la vie sauve.


 


« Sa propre personne a été, ajoute-t-elle aux policiers,  malmenée par le deuxième agresseur qui l’a dépouillé de force d’une bague, d’un bracelet en or et d’un porte -monnaie contenant des clés et une somme d’argent de 2.000 FD sous la menace d’une arme blanche. » signé MOF.


 


Il est à rappeler que dans une scène de crime, la disposition des éléments est très importante. De même l’heure du décès, sans oublier les témoins et les informations données par les citoyens et l’autopsie du corps. Dans toutes les enquêtes tous ces éléments sont passés au peigne fin, ce qui n’est pas le cas à Djibouti.


 


Dans notre pays, les enquêtes à caractère douteux sont traités par les mêmes personnes, la même équipe : Le S.D.S


 


Quant aux prétendus journalistes, MOF entre autres, se sont-ils rendus sur la scène du crime ou ont-ils fait leur propre enquête ? La réponse est non.


Alors comment-ils informés ? Par le S.D.S.


 


Les exemples du passé ne manquent pas, retenons deux cas : Garaf et Mohamed Yacin.


 


Dans le premier, Mr Garaf, agent de S.D.S a été mortellement poignardé par des Éthiopiens, exactement comme le médecin Gouled à un détail près : Il était seul dans sa voiture.


 


Que sont-ils devenus ses présumés meurtriers, nous parlons des Éthiopiens ? Ils se sont évaporés dans la nature.


 


Dans le deuxième cas, il s’agit du défunt Mohamed Yacin, pharmacien de formation.


 


Le crime s’est déroulé en présence de sa femme, exactement comme Gouled Houssein.


 


Au lieu de culpabiliser des étrangers, on accuse la femme ou le pharmacien ou les deux du crime.


 


Après chaque coup, on fait un tapage médiatique pour maquiller un crime odieux et on pleure aux côtés de la famille de la victime. Ceci explique dans le passé, la présence d’IOG aux funérailles d’une personne.


 


Compte tenu de toutes ces remarques, de quel côté faut-il pencher ? Crime crapuleux commis par des voyous éthiopiens ou assassinat organisé / couvert par le S.D.S. ?


 


Reste à déterminer le mobile du crime. Le Docteur Gouled Houssein aurait-il pu avoir découvert une affaire louche liée à son travail ? Un trafic d’organes par exemple ?


 


Aurait-il pu avoir refusé les avances du S.D.S ?



Nous n’avons aucun élément qui permettent de répondre. Le doute est là, compte-tenu des habitudes de ce régime dictatorial.


 


Nous n’irons pas plus loin et nous prions pour la Paix de l’âme du défunt Gouled Houssein Gouled.


 


La famille conservera certainement et avec le plus grand soin; tous les détails concernant la mort de leur fils. A notre avis, il pourrait être fort utile dans un avenir, peut-être proche pour déterminer les vrais coupables de cet odieux assassinat.


Un lecteur qui n’est pas dupe