02/11/05 (B322) La Nation titre : « Une bouffée d’oxygène pour les Djiboutiens ». Nous on a bien traduit : « Une bouffée de gaz carbonique ! » (lecteur)

Que nous apprend cet article ?

Que les djiboutiens auraient vu leur conditions de vie s’ameliorer ?

Que les prix de l’élécrticité ou de l’eau ont baissé ?

Que le gouvernement a decidé de prendre à bras le corps le déficit du systeme de santé ?

NON rien de tout cela. C’est juste que les arrierés de salaire du mois d’Août et de Septembre qui ont été finalement versés avec soixante jours de retard en moyenne. En France, un Chef d’entreprise serait déjà emprisonné pour un retard inférieur !

Mais de qui se moque-t-on à la fin ? Le versement de son salaire à un employé est un droit inaliénable et établi. Ce n’est pas un privilège accordé par le Gouvernement comme voudrait nous l’expliquer ce pseudo journaliste. D’ailleurs, il se garde bien de nous dire s’il est payé à l’heure et comment il se débrouillerait pour payer l’épicier et le propriétaire au cas où son salaire ne serait pas crédité à la fin du mois .. Passons !

J’ai vraiment honte pour ce journaliste. Comment peut-il oser affirmer que le versement des salaires incontestablement dus et illégalement retardés, qu’il considère comme un geste généreux, n’a pour unique motivation unique que de tenter de relancer la consommation ?

Si la consommation a besoin d’être relancée, il fallait verser les salaires en temps et en heure et éviter que nos dirigeants « ne se servent dans la caisse », pour alimenter des comptes dormants où ils thésaurisent des intérêts et qui ne contribuent plus à l’économie nationale. C’est de l’argent retiré arbitrairement du circuit financier.

C’est vraiment une situation catastrophique qui n’a que trop duré.

Djibouti est vraiment un pays qui agonise actuellement et les Djiboutiens ne sont plus à l’abri d’une guerre civile.

BON COURAGE MES FRERES