13/12/05 (B328) Radio-Trottoir. (1) il n’y a pas de discrimination au royaume du petit potentat. Après les humains, ce sont les chèvres qui sont expulsées d’Arhiba II, avant d’être liquidées par les armes, puis mangées par les Policiers ! (2) Les arguments de Me Aref ! (Lecteur)
Même les chèvres sont égorgées à Nagad !
Une semaine a près les tueries d’Arhiba II, le 30 novembre dernier, le 7 décembre 2005, toujours un mercredi, les chèvres des quartiers 1 et 2 ont été raflées par la Force Nationale de Police (FNP) pour être transférées à Gabode aux fins d’y être emprisonnées puis égorgées pour nourrir les policiers.
L’actuel Ministre de l’Intérieur à certainement une vieille rancune contre cette unité de la Police. Effectivement il n’ a pas oublié les incidents de décembre 2000 et il a volontairement bloqué le budget de fonctionnement qui leur avait été préalablement affecté.
En dépit de leur demande, les propriétaires de ces chèvres n’ont pas été reçus par le Colonel Hassan Djama ni d’ailleurs le Ministre de l’Intérieur M. Yacin Elmi.
Ces vols de bétail rapellent les razzias qui étaient commises par les militaires, aux fins fonds de la brousse, il y a plusieurs années de celà.
Un propriétaire du quartier 2,
père de 12 enfants.
__________________________ La dernière histoire du jour
Les traitres à leurs amitiés et au devoir de reconnaissance, ne manquent pas de ressources ni d’arguments !
On raconte qu’un Djiboutien qui a rencontré Me Aref il y a quelques jours, lui aurait posé la question suivante : « Mais pourquoi as-tu plaidé contre l’ARDHD et Schaal, alors qu’ils ont tout fait pour toi et qu’ils t’ont probablement sauvé la vie, quand tu étais à Ali Addé ».
A ce Djiboutien « médusé » , Aref aurait répondu : « Si je suis allé plaider contre Schaal, c’est uniquement pour l’aider ! Ma présence au Tribunal et les propos de reconnaissance que j’ai prononcés au début de mon réquisitoire ont impressionné les Juges en sa faveur. Si je n’étais pas venu, Schaal aurait été condamné plus lourdement. C’est ma façon de le remercier. Maintenant tous les deux, nous sommes quitte ! »