22/12/05 (B329) Radio-trottoir : en direct du FestHorn sur TV5, Guelleh fait le « bide » de l’année, pour rester fidèle à ses hautes qualités de communicateur assomant et râté. Utilisera-t-il aussi l’ennui « massif » pour faire mourir les Djiboutiens ? Est-ce la nouvelle arme secrète de destruction massive qu’il nous concocte pour 2006 et qu’il teste actuellement. Vite, surtout coupez le son ! (Correspondant)
Dimanche 18 décembre, la ville bruissait de rumeurs sur une possible manifestation des démocrates djiboutiens à l’occasion de la commémoration du 14ème anniversaire du massacre d’Arhiba. Dans la matinée les forces de répression s’étaient déployées aux abords du quartier misérable d’Arhiba dans le but d’intimider les éventuels participants à la cérémonie prévue dans l’après-midi. |
Le vide ne crève pas l’écran.
En fait, ce fût un paisible rassemblement au cimetière d’Arhiba en présence de quelques leaders de l’opposition et de la société civile, mais surtout avec la participation massive et digne de la population djiboutienne toutes ethnies confondues.
Un véritable recueillement dans une grande cohésion nationale affirmée.
Au même moment, profitant du passage d’une équipe de TV5 Afrique venue semble-t-il couvrir le FEST HORN (festival régional de musique organisé et financé par IOG) qui fût un bide historique cette année, IOG s’invitait en tant que dernier acteur tout choisi de l’émission « dites moi toute la vérité » sur TV5.
Les rares foyers djiboutiens disposant d’un abonnement à cette chaîne francophone ont suivi sa médiocre prestation avec beaucoup de dégoût.
Tous ont remarqué que le schizophrène qui hante le palais présidentiel n’était finalement qu’un simple fantôme.
Pour ceux qui avaient raté la première partie de TV5, la RTD a programmé l’événement dans la soirée après son journal télévisé en français.
Là aussi, les rares téléspectateurs qui ont suivi ce bavardage de salon proposé par les caméras de TV5 sont restés sur leur faim.
Malgré le coup de pouce de la journaliste qui l’interviewait, le brillant vainqueur des présidentielles de 2005, à la faveur du sabordement de l’opposition (dixit la journaliste complice de TV5), apparaissait encore sous le choc du boycott historique d’avril 2005.
Au chapitre de la paix civile que TV5 n’a pas osé aborder en profondeur avec lui, tout en affirmant que le pays était un « havre de paix » depuis 2000, IOG a été obligé de concéder que son pouvoir faisait face à une rébellion armée.
Quel scoop !: avant lui ses médias n’avaient jamais annoncé qu’un camion était tombé dans une embuscade et que deux soldat gouvernementaux avaient laissé leurs vies lors de cette attaque, il y a de cela un mois dans la région de Randa.
En revanche, les djiboutiens abasourdis ont appris lors de cette pitoyable logorrhée officielle que les élections régionales allaient prochainement opposer dans un affrontement fratricide les membres de la coalition alimentaire composée de cinq sigles.
En l’absence de l’opposition démocratique, qui refuse son jeu électoral miné et sans transparence, IOG pourra au sein de son propre clan d’obligés jauger de la valeur boursière de chaque parti de l’UMP ;
Quand on songe que l’adhésion à sa mouvance diabolique fait obligation aux candidats de se séparer de leurs coui…pardon, de leurs bourses, cela promet une belle empoignade entre taureau du RPP et eunuques satellites.
Avec cette fulgurante victoire électorale programmée, le guignol du Beit El Wali pourra réaliser son grand dessein historique : relier par train Dakar à Djibouti, puis dans un même élan construire à ses frais le chemin de fer Djibouti-Lusaka (capitale de la Zambie, siège du COMESA) et enfin à l’Afrique du Sud où est garé son BOEING.
Le jury d’Oslo devra reconnaître les mérites du grand bâtisseur djiboutien en décernant le prix Nobel de la paix à celui que les observateurs avisés considèrent comme le principal chef de guerre régional.
Ce prix lui manquait tant depuis la signature de l’Accord de Paix de 2001 et celui à portée planétaire pour la Somalie d’août 2000…
… Abdisaladkassim ancien ministre de l’Intérieur de Siad Barré,
ami et associé d’IOG