11/02/06 (B337-A) On écrit à l’ARDHD au sujet d’un article qui met en cause M Ali Ismaël Yabeh.
Je comprends la déception et l’amertume du lecteur B336-B quant aux élections régionales à laquelle l’opposition semble décidée de ne pas participer.
Néanmoins, je trouve sa réaction à l’égard de M. ALI ISMAEL YABEH étrange et sa narration de l’histoire falsifiée.
De mon point de vue, sa candidature ( parce qu’il s’agit bien de la sienne même si elle a été validée par IOG) est tout simplement la meilleure nouvelle qui puisse arriver à ce pays et à ces élections.
Son passé d’administrateur repris dans cette article n’en est pas moins véridique, les populations d’Ali-Sabieh, Dikhil, d’Obock et du 1er arrondissement s’en souviennent. Quant à l’accusation de « non-indépendantiste », et ces soit-disant coupures d’électricité, elles ne sont que l’expression de la jalousie et de la calomnie.
Combien peuvent, dans ce pays, se prévaloir d’un tel passé au service de la population sans avoir profité de leur position pour leur enrichissement personnel, y compris au sein de l’opposition actuelle ?
_________________________________ Note de l’ARDHD
Cette réaction courtoise ne semble pas être le fruit de la spontanéité. Il est clair que l’article incriminé a touché cette personne et c’est probablement parce qu’il contenait quelques vérités qui ne sont pas bonnes à entendre pour ses oreilles …
Ce que nous constatons simples, c’est que les véritables listes d’opposition n’arrivent pas à se faire reconnaître par les autorités à la solde de Guelleh et au service de la violation des Droits de l’Homme et de l’asservissement de la Population.
Le fait que cette personne ait obtenu aussi facilement l’investiture personnelle de Guelleh (comme le lecteur le reconnaît d’ailleurs) et que son élection soit acquise d’avance (au bénéfice de la monstrueuse fraude électorale qui se prépare) sont des faits indiscutables qui ne plaideront pas en sa faveur et qui ne le positionneront pas comme un champion reconnu des libertés publiques. Cela posera même et sans aucun doute, des questions de fond sur la sincérité de son engagement personnel en faveur de la démocratie et de l’intérêt du Peuple et non de son engagement au service de la dictature et de l’oppression et de la violation systématique des Droits de l’Homme.
Une enquête précise et l’avenir diront si c’est bien lui qui faisait couper l’électricité pour torpiller les réunions des résistants à la dictature et si son engagement au service de Guelleh ne serait qu’une habile manoeuvre destinée à contrer les agissements de ce dernier. Personnellement on en doute fort !