13/03/06 (B341-B) ALERTE ROUGE N°3 – Que sont devenus la vingtaine de jeunes arrêtés à Tadjourah et à Dikill ? Une véritable prise d’otage effectuées sous les ordres de Guelleh. Le récit d’une lamentable affaire de règlement de comptes entre bandes rivales / alliées, avec des innocents qui payent les pots cassés. (Correspondant)

Après avoir été arrêtés le 11 mars, les jeunes avaient été transférés vers la capitale où ils ont été gardés à vue pendant une douzaine d’heures dans le centre de Nagade, avant d’être relachés….

puis repris le 12 mars au matin et réincarcérés. Nous attendons des nouvelles sur leur situation.

_____________________________ Note de l’ARDHD

Cette affaire est la plus lamentable qui soit. On utilise des malheureux pour régler les comptes entre le FRUD et le pouvoir. Ces jeunes sont les otages de Guelleh qui les emprisonne, les libére, puis les réincarcère uniquement pour montrer à Ougoureh, que ses pouvoirs sont très limités et qu’il doit fermer sa « g…..e », sinon, il ne touchera plus son indemnité mensuelle.

Nous dénonçons avec la plus grande force, ces méthodes de voyou qui consistent à prendre des otages et à négocier leur libération contre une rançon.

Dans ce cas la rançon n’est pas une somme d’argent à verser en espèces et en coupures anciennes, mais l’engagement de rentrer dans le rang à prendre par le Président du FRUD (bis).

Voilà ce qu’Ougoureh a gagné à avoir vendu son âme au diable en échange de quelques subsides mensuels et d’un maroquin sans pouvoir (a-t-il même un téléphone sur son bureau de Ministre ?).

Il a traité avec la mafia : il est traité mainteant par la mafia selon les méthodes du milieu et chacun s’accorde pour dire qu’il l’a bien mérité..

Le drame c’est que les bandes rivales utilisent des malheureux innocents comme monnaie d’échange, en les prenant en otage au gré de leurs insiprations criminelles.

C’est la preuve la plus éloquente que le régime est au bord du gouffre et qu’il ne sait plus quoi faire : le pire est maintenant possible et malheureusement il est devant nous. La révolution gronde au pays.