23/03/06 (B342-B) Lettre d’un lecteur assidu adressé à l’ARDHD.

J’adhère totalement au contenu de votre article paru le 22/03/06 (B342-B).

Dénoncer, une à une, les 40 plus grosses arnaques d’IOG en agrémentant les textes par de l’humour parfois acide c’est, à mon idée, une excellente initiative monsieur Schall. Mais à cela je ne saurais trop vous conseiller de solliciter l’aide des Djiboutiens et des Djiboutiennes qui sont, comme je le suis, des lecteurs de votre site. Parmi ce que j’appellerai les « silencieux » il en est des dizaines et des dizaines qui savent bien des choses sur les arnaques dont se rend coupable Ismaïl Omar depuis qu’il a mis un pied à Djibouti après l’accession du pays à l’indépendance.

Pourquoi ne participeraient-ils/elles pas à la diffusion de l’information ?

D’autre part et à moyen terme ne pas envisager de faire paraître un livre sur ce sujet . Un livre qui serait commercialisé et permettrait, avec les bénéfices, de créer au sein de l’ARDHD un « fonds d’intervention » ?

Est ce normal que vous supportiez financièrement tous les frais de fonctionnement de l’ARDHD ?

Je pense que les Djiboutiens et les Djiboutiennes doivent contribuer à l’ARDHD. Si chacun et chacune fait un petit effort pour OSER écrire et dénoncer ce qui doit l’être, les choses n’en seraient que mieux.

Merci monsieur Schall de contribuer à la défense des Droits humains à Djibouti.

Bouh Warsama.

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Réponse de l’ARDHD
Cher lecteur,

Nous vous remercions pour ces paroles encourageantes qui nous confortent dans la mission que nous nous sommes assignée et que l’équipe assume avec la plus grande régularité depuis sa création en 1992 et plus particulièrement depuis la première apparition du site en février 1999.

Comme vous le savez, nous avons toujours refusé de recevoir la moindre contribution financière, quelle qu’en soit l’origine, afin de conserver notre plus totale indépendance et de ne pas donner prise à d’éventuelles critiques. Mais nous vous remercions pour l’intention. Cela a aussi le mérite de prouver qu’en dépit de moyens financiers très limités, le Web permet de toucher beaucoup de monde chaque jour (+ de 3.000 par jour).

En revanche, nous attendons beaucoup de la contribution des Djiboutiennes et des Djiboutiens, sous la forme de messages, d’articles et le signalement d’autres articles de presse ou de dépêches intéressantes.

Cela permet de multiplier les avis et les opinions et de nous faciliter le travail, car une petite équipe comme la nôtre n’a pas la capacité en interne de suivre en permanence tout ce qui est publié au sujet de Djibouti.