05/06/07 (B398) LDDH : mais Qui commande la Police à Djibouti ? Arrestation arbitraire de M. Farah Abadid Hildid, militant de longue date du MRD et membre actif de la LDDH.
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Mais
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Tout laisse à croire, qu’ici à Djibouti, il suffit
d’être un simple Lieutenant ou un puissant Lieutenant-Colonel
de Police pour faire la pluie et le beau temps.
Dès qu’il
s’agit d’un journaliste ou un proche d’un journal libre alors le fait
d’être arrêté par séquestration est chose
courante. Il suffit d’un simple coup de téléphone d’un
homme politique ou parfois d’un financier de la place pour connaître
des déboires.
En stricte application
du contraire de la version du Chef de l’Etat sur le dialogue avec la
Société Civile, les « journalistes : version Parquet»
du Renouveau Djiboutien, les militants de Parti Politique de l’Opposition
et des pauvres vendeurs à la crié sont depuis ce dernier
trimestre, la cible privilégiée et ce avant les festivités
pour l’Indépendance.
Des fêtes
aux couleurs moroses avec une pauvreté galopante, des conditions
sanitaires déplorables avec le choléra hélas qui
fait des ravages accompagnés d’un silence médiatique contrôlé.
C’est évidemment,
en vue d’étouffer les spoliations dangereusement en vogue, que
des arrestations sont effectuées en toute illégalité
et toute impunité, que des arrestations illégales, des
gardes à vue arbitraires et inadmissibles, parfois dans des Centres
de rétention pour malfrats pris en flagrants délits, parfois
encore dans le Centre de trie de la « fameuse Ecole de Police
de Nagad ».
La
Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) dénonce vigoureusement
l’arrestation dimanche matin de M. Farah Abadid Hildid, militant de
longue date du MRD et membre actif de la LDDH, ainsi que
sa détention jusqu’à ce matin dans le Centre de rétention
du Commissariat de Police du Ier Arrondissement et de son transfert
ce matin 5 mai 07 dans un Centre encore inconnu.
La Ligue Djiboutienne
des Droits Humains (LDDH) dénonce tous les risques inhérents
aux dérapages fréquents, aux arrestations abusives, aux
gardes à vue Arbitraires qui s’abat ces derniers temps sur les
collaborateurs de la Presse Libre et des militants de Partis d’Opposition,
dérapages dangereux, surtout en cette période, qui s’achemine
encore vers des élections parlementaires mascarades.
M.
NOEL ABDI Jean-Paul