17/07/07 (B404) LA NATION : Le démenti de Moumin Bahdon (Info lectrice)


Moumin Bahdon : opposant repenti ?
Ancien Ministre, il a échappé jusqu’à maintenant au paiement d’une amende judiciaire importante en se ralliant à Guelleh … qui lui a offert une synécure de député
Ses propos sont-ils libres et crédibles ?
Selon des médias français, un membre du renseignement militaire, dont le nom n’est d’ailleurs pas indiqué, aurait prétendu que, Ministre de la Justice de la République de Djibouti, j’aurais chargé le juge Bernard Borrel d’une mission d’enquête sur des personnalités de mon pays.

Je démens catégoriquement ces propos mensongers et précise au surplus que le juge Borrel était détaché au Ministère djiboutien de la justice en tant que conseiller technique et n’avait donc aucune qualité pour effectuer quelque enquête que ce soit et ne disposait d’aucun pouvoir sur le parquet ni même sur la police judiciaire tout comme il ne pouvait en aucune manière intervenir ou influer sur les décisions des magistrats djiboutiens.

Dès sa prise de fonction, le juge Bernard Borrel avait pour mission de m’aider à mettre en place la réforme de la Justice. De même je démens formellement les propos tout aussi mensongers selon lesquels Bernard Borrel aurait eu un différend de quelque nature que ce soit avec moi ou un autre de mes compatriotes. Le juge Borrel a toujours entretenu les meilleures relations avec tous les Djiboutiens avec qui il travaillait.

Par contre, je sais qu’il s’est plaint auprès de moi du chef de la mission de coopération française à Djibouti Monsieur Mouline qui, selon lui, l’aurait harcelé en lui demandant un rapport hebdomadaire sur le ministère et moi-même. Ce qui rendait Bernard Borrel excédé.

Ministre de la Justice à l’époque de la mort du juge Borrel, je démens avec la même force toute implication djiboutienne dans cette affaire que je considère comme franco-française de bout en bout comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire en 1997 au cours de la conférence de presse que j’ai tenue à Paris. Par conséquent, je porte plainte contre X pour diffamation.

Moumin Bahdon Farah
Ancien ministre de la Justice