20/11/07 (B422) Je ne comprend plus la communauté arabe de Belgique. (Abdoulrazak Mohamed Rayaleh)
J’ai d’abord pris connaissance d’un excellent communiqué qui avait été publié sur le site de l’ARDHD et je m’en suis réjouis.
Et puis, tout à coup, un dementi qui fout tout par terre !
Je me présente (et je vous autorise à signer l’article avec mon nom), M. Abdoulrazak Mohamed Rayaleh. Je réside à Amsterdam en Hollande, où le fils de M.Ahmed Mohamed Ali vit aussi.
Le père était greffier au Palais de justice de Djibouti, il y a quelques années, et il me connait tres bien, puisque j’etais collabarateur dans un cabinet d’huissier à Djibouti.
Monsieur Ahmed Mohamed Ali avait été humilié à Djibouti par le Ministre de la Justice, son Ministre de tutelle, M.Dini à l’époque.
Le Ministre l’avait gifflé dans son bureau. Le malheureux était ressorti en pleurant.
Tous ceux qui sont cités sur le communiqué original et qui figurent ensuite en copie sur le démenti, sont d’origine arabe.
Ils ont demandé l’asile politique en Belgique en déclarant avoir été victimes d’humiliations, de harcèlements, etc.. de la part du régime et surtout de la SDS d’Hassan Said.
Ma question est de comprendre les raisons pour lesquelles ils auraient changé d’avis ?
Ont-ils été victimes de l’un des leurs qui auraient préparé le communiqué initial, après avoir reçu de vagues accords oraux, mais pas d’engagements écrits ?
Ont-ils aussi subi des pressions de la part du régime, via leurs familles restées au pays ?
Tout cela est bien étonnant. D’autant plus qu’en regardant les noms des premiers signataires de la pétition qui a été ouverte par votre site, je constate qu’aucun ressortissant d’origine arabe n’y figure, alors qu’il y a déjà de nombreux djiboutiens d’autres origines ?
Tout cela nous ramène de nouveau au problème récurrent des faux opposants qui n’ont besoin que d’obtenir des papiers pour pouvoir bouffer à tous rateliers …
Sachant que Guelleh est capable de tout et surtout du pire, ce qui est arrivé à la famille de M. Alhoumekani pourrait arriver à d’autres. Alors pourquoi démentir la condamnation du crime qui a été commis.
Même si l’auteur du communiqué original leur avait un peu forcé la main, ce qui est possible, il me semble maladroit de démentir ensuite.
C’est un peu comme s’ils se déclaraient ouvertement être des sympathisants de Guelleh … J’espère que nous n’en sommes pas encore là, rassurez-vous !
Mais vraiment
quelle honte pour la communauté arabe ?