29/03/08 (B441) Analyse de la réponse de la délégation djiboutienne à l’intervention d’Hassan Cher Hared. Personne ne sera surpris par le fait que faute d’arguments et surprise en flagrant délit, la représentation djiboutienne se limite à insulter avec la plus grande maladresse possible les travailleurs djiboutiens et l’un de leurs représentants. Qui aura pu être dupe ?

La journée du 13/03/2008 sur le panel de l’événement parallèle de la 7ème session extraordinaire du conseil des droits de l’homme, portant sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Mr HASSAN CHER HARED a présenté la situation des défenseurs des droits économiques, sociaux et culturels en général et plus particulièrement ceux de Djibouti.

Le plus impressionnant dans cet événement fut la riposte inapproprié, déplacée et comme toujours basée sur les mensonges et les dénigrements de la représentation permanente de la république de Djibouti à Genève.

Les propos tenus par la représentation permanente de la république de Djibouti à Genève en présence de différentes institutions et organisations régionaux et internationaux, plus spécialement en présence de la représentation spéciale du secrétaire général de l’ONU sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Mme Jilani, sont :

« Les lois répressives et la répression auxquelles Mr HASSAN CHER HARED fait référence dans son intervention sont inexistantes. Il a quitté le pays de son plein grée même s’il prétend être licencié et malgré tout ce que lui a été fait et promus. Nous qualifions des faux les propos de Mr HASSAN CHER HARED et les organisations auxquelles il dit appartenir. D’ailleurs l’UDT n’a pas tenu son congrès depuis 6 ans. »

Une réaction forte intéressante de la part du gouvernement djiboutien qui a prouvé dans les enceintes des locaux du conseil des droits de l’homme et devant les participants à quel point il abhorrait les droits et les défenseurs des droits de l’homme.

Mais la réponse n’a pas été difficile. Les lois répressives sont bien publiés sur le site web de la présidence de la république de Djibouti (); la répression qui persiste à Djibouti est bien connue par les institutions et organisations régionaux et internationaux ; et en parlant de l’existence d’une organisation, dans un pays démocratique et où l’état de droit a sa place les organisations de la société civile n’ont pas besoin d’un récépissé et du pistage des institutions du gouvernement pour exister ou fonctionner.

Je leur garantit qu’à compté d’aujourd’hui le conseil des droits de l’homme s’aura régulièrement les violations graves et gratuites des droits de l’homme et les mensonges du gouvernement djiboutien auront une fin nauséabonde.