12/05/08 (B447) LDDH / Note sur la situation des réfugiés djiboutiens dans les pays voisins.
Le Président |
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Note liminaire
La LDDH se félicite d’avoir dès le début alerté l’opinion nationale et internationale sur les difficultés énormes que rencontre les réfugiés ou les personnes en instances pour obtenir leur droit d’asile.
Depuis sa création, le problème des réfugiés était l’une de nos préoccupations en tant que défenseurs des droits de l’Homme.
Le bilan aujourd’hui a tendance de s’améliorer et il est de notre devoir d’encourager le HCR à Djibouti et le Ministère de l’intérieur à persévérer dans ce sens en perfectionnant les instruments juridiques de protection notamment avec des mises à jour automatiquement renouvelables des cartes d’identités des réfugiés.
Elle lance un Appel aux chancelleries de la place de conjuguer leurs efforts, autant avec le HCR qu’avec le Ministère de l’intérieur, pour trouver à ces réfugiés de mieux s’insérer dans un autre pays d’accueil, car avec le taux de chômage de plus de 80% des citoyens Djiboutiens la situation à Djibouti devient intenable et dangereuse.
M. Shana Kanida chargé de Bureau au HCR a eu l’amabilité d’informer le Président de la LDDH sur les avancés importantes en matière de protection des réfugiés.
Situation actuelle des réfugiés
1. Tous les réfugiés de l’ex Aour-Aoussa, (pour lesquels la LDDH et tous les autres Organisations internationales des Droits de l’Homme s’étaient inquiétées), dont le statut de réfugiés qui avait été retiré en octobre 2005 par les autorités compétentes ont été rétablies dans leurs droits en 2006.
2. Sur ce premier point, un statut permanent sous forme de carte d’identité de réfugié devrait leur être envisagée et octroyée le temps de trouver un autre pays d’accueil où ils pourront décemment travailler.
3. Le HCR en étroite collaboration avec les Autorités Djiboutiennes a procédé à l’enregistrement général des réfugiés établis au camp d’Ali Addeh et dans la ville de Djibouti. Les statiques de ces réfugiés avec des commentaires confidentielles de la LDDH seront soumis aux Organisations Internationales des Droits de l’Homme.
M. NOEL ABDI Jean-Paul