16/07/08 (B456) L’assassinat d’Awalleh Guelleh. Vers la révélation d’une comédie macabre inspirée et mise en scène par Guelleh ? Un correspondant crédible nous assure qu’il est toujours en vie, dans son village, protégé par les membres de sa tribu.

Il y a deux jours, nous avons publié les informations que deux correspondants différents nous avaient adressées. Il s’agissait de nous alerter sur l’organisation des cérémonies traditionnelles de deuil afin de rendre hommage à Awalleh Guelleh « assassiné par balles » et de soutenir son épouse et ses proches. Ces informations sur la cérémonie sont crédibles et confirmées par plusieurs témoins.

Mais l’information qui n’est pas confirmée est celle de la mort présumée d’Awalleh Guelleh. Aujourd’hui un nouvel informateur, digne de confiance, qui est contraint de conserver l’anonymat, a certifié qu’Awalleh Guelleh était toujours en vie dans son village et qu’il était protégé par les membres de sa tribu ..

Cet informateur nous a confirmé que des membres de la SDS avaient effectivement fait le voyage jusqu’au village où réside Awalleh Guelleh, mais qu’ils n’avaient pas réussi à acheter les complicités nécessaires pour rendre possible son exécution …

Il ajoute que l’épouse d’Awalleh Guelleh aurait bien revêtu les vêtements blancs de deuil, à la demande des sbires de Guelleh qui ont débarqué chez elle et qu’une tente traditionnelle a bien été montée à proximité de son logement.

Faute de pouvoir approfondir plus avant, nous tenons à dire que tout cela sent la comédie macabre. Qui, à part un être dénué de tout scrupule et de toute moralité, comme IOG, pourrait avoir imaginée et mise en scène, une aussi sordide comédie ?

La seule certitude que nous puissions avoir à ce jour est que la comédie porterait la signature d’IOG.

Mais pour quelles raisons ? Les agents de la SDS se sont-ils vantés devant IOG d’avoir réussi à éliminer Awalleh Guelleh, alors qu’ils avaient manqué leur cible ? (*)

IOG a-t-il voulu envoyer un avertissement à Adouani qui était en Tunisie (aux dernières nouvelles) afin de lui rappeler qu’il doit conserver un mutisme total sur l’affaire Borrel ? Le message s’adresse-t-il aux deux témoins réfugiés en Belgique : Ali Iftin – Mohamed Alhoumekani ?

De toutes les façons, qu’Awalleh Guelleh ait été abattu ou non, cette manière d’agir est absolument sinistre et condamnable. Elle aura surtout pour effet, d’ajouter une présomption supplémentaire aux éléments qui tendent à impliquer IOG dans la commandite de l’assassinat du Juge Bernard Borrel en 1995.

(*) On se souviendra de la poursuite rocambolesque conduite par le petit Zakaria et ses hommes dans les rues d’Addis Abeba à la poursuite d’Ali Iftin. Identifiés par la Police éthiopienne, ils avaient été alors contraints de rentrer à Djibouti au pas de course et la tête basse, « mission manquée ».