03/08/08 (B459) Guelleh à court d’argent de poche ???? Aurait-il besoin de 670.000 US $ exactement pour finir le mois ??? La seule certitude que nous pouvons avoir à ce jour est que les populations concernées ne verront jamais l’ombre d’un franc DJ, si le don était accordé.

(ADI) :
Djibouti lance un appel à l’aide internationale de 31 670 000 dollars US

La République de Djibouti a, par la voix de son ministre des Affaires Etrangères et de la coopération internationale, lancé un appel à la communauté internationale en vue de répondre à la crise humanitaire occasionnée par la secheresse et la hausse des prix des denrées alimentaires.

Avec la coopération technique de l’office des nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et du système des Nations Unies à Djibouti, le gouvernement djiboutien a estimé à 31.670.000 de dollars US le besoin des populations affectées par la secheresse.

Selon un communiqué de presse publié à cet effet, cette aide permettra d’améliorer le statut nutritionnel des réfugiés, de stabiliser les groupes nomades et de prévenir la progression de la morbidité du bétail.

Le renforcement du système de santé aux niveaux national et régional afin de faire face aux situations d’urgences, figure également dans les principaux objectifs visés par l’appel à l’aide internationale du gouvernement djiboutien.

Il est enfin prévu la protection des migrants issus des pays limitrophes qui, selon ce même communiqué, bénéficieront d’une assistance médicale de qualité.

Le document fait état, à cet effet, de l’augmentation du flux des refugiés somaliens au cours de l’année 2008 : environ 1000 personnes franchissent chaque semaine la frontière, à Loyada (entre Djibouti et le Somaliland).

« Toutes les évaluations conjointes menées par le gouvernement de Djibouti et les agences onusiennes dans les zones rurales ont révélé des pertes de cheptels catastrophiques, des taux de malnutrition alarmants, et une aggravation de la pauvreté extrême qui, selon les estimations de la Banque Mondiale, est passée de 42% à 54% de la population ».

Le communiqué du ministère des Affaires Etrangères estime, par ailleurs, que les populations pauvres des zones urbaines sont également gravement frappées par la hausse des prix des denrées alimentaires, contraignant de nombreuses familles à réduire le nombre de repas à un ou deux par jour.