25/03/09 (B491) Ouverture du procés au tribunal correctionnel de Versailles (en appel) des deux déliquants en fuite : Hassan Saïd et Djama Souleiman … (ARDHD)
Les présents :
– les parties civiles avec leurs conseils respectifs : Elisabeth Borrel, Arnaud Montebourg, Ali Iftin et Mohamed Alhoumekani.
Les absents :
– les deux délinquants sont toujours en fuite … Ils sont représentés par Me Szpiner, qui a souvent été l’Avocat du régime dictatorial de Djibouti.
Les autres présents :
– Madame Marie-Paule Moracchini a demandé à l’audience à être entendue.
Après le dépaysement de la plainte de Toulouse vers Paris, elle avait eu à instruire l’affaire (avec Le Loire qui l’avait rejoint quelques mois plus tard). Elle s’apprêtait à fermer le dossier sur la thèse du suicide, quand elle avait été « contrainte » par la pression médiatique, à entendre le témoignage de Mohamed Alhoumekani, qui dérangeait sa propre vision des faits. Ensuite, le Ministère l’avait déssaisie du dossier, qui avait été confié au Juge Parlos. Poursuivie dans la plainte déposée par Mme Borrel pour subornation de témoin, elle avait nié les faits et bénéficié d’un non lieu.
Roger Picon | Parmi les spectateurs : la présence très remarquée du Colonel Ladieh, venue assister en personne à l’audience. Les autorités djiboutiennes ont jugé utile d’adjoindre au « toutou » habituel d’Hassan Saïd, un tortionnaire bien connu, puisqu’il est cité à plusieurs reprises par des victimes de torture. Depuis ses exploits, où il torturait ses concitoyens, en qualité de lieutenant, il a acquis des galons et se retrouve Colonel, Chef du bureau militaire d’IOG à la Présidence. |
En ouverture de l’audience, Me Szpiner a tenu a présenter ses exceptions de nullité habituelles, plus une nouvelle qui concerne la partialité du tribunal. Elles ont été rejetées.
Madame la Procureur a demandé le rejet de toutes ses nullités au motif que les prévenus n’avaient jamais répondu à aucune des convocations qui leur avaient été adressés et qu’ils étaient considérés comme des personnes en fuite. Ils ne pouvaient pas refuser d’un côté de collaborer avec la Justice et de l’autre lui demander à bénéficier des avantages qui sont réservées aux personnes qui ont une attitude loyale… Elle a motivé sa plaidoirie en répondant point par point ensuite.
(la suite est pour bientôt)