01/11/09 (B523) Radio-Trottoir / La vente aux enchères des biens de Borreh. Guelleh a non seulement perdus on sang-froid, mais aussi le sens commun du calendrier. Il est vrai que sa suffisance Bobardienne est au-dessus des dates et des détails qui sont la règle dans un Etat de droit, surtout lorsqu’il s’agit d’un décret officiel ..


Humour par Roger Picon
Dans un Etat de droit, quelle serait la valeur d’une décision officielle qui comporte autant d’erreurs ???

A Djibouti, cela ne pose pas de problème, semble-t-il, ce qui confirme la déliquescence du régime et de son administration.

___ Info reçu ce dimanche matin

Appel aux Juristes des Droits Economiques pour condamner Djibouti.

L’assassinat économique a commencé ce 31 octobre à Nagad(?); .pour prendre fin le 2 novembre (le jour des morts).

L’annonce officielle
Conformément au communiqué de la Direction des Impôts sur la VENTE AUX ENCHERES publié dans la Nation du 22 octobre 2009 dans son édition N° 167 à la page 8 et dans les termes suivants :

«En vertu de la décision ministérielle du 18 octobre 2009 n° 624/MEFPP, la Direction des Impôts procèdera le Samedi 1er Novembre 2009 à 10h à la vente aux enchères des matériels et engins saisis sur les Sociétés SOPRIM et Djib Mix SARL.

Les lots seront attribués au mieux disant des enchérisseurs.

Les offres sont à déposer sous plis cachetés à la Direction des Impôts jusqu’au jeudi 31 octobre 2009.

Les matériels et engins saisis sont visibles dans l’enceinte de la FNP de NAGAD»

1°) Assassinat de Boreh au Centre de rétention de Nagad  ?
Quelques mois après la vente de son château à Haramous, paraît-il à un étranger, Boreh, l’homme qui a déployé tous ses efforts pour construire le Port de Doraleh et qui avait développé le port de Djibouti avec les derniers portiques à container, est aujourd’hui dépouillé de tous ses biens. Ses usines sont bradées. Et pourtant il restera l’homme qui a financé les élections mascarades du Voyou d’Haramous.

2°) Un décret rédigé n’importe comment ! Dans la précipitation ?
Vous pouvez constater le peu de sérieux de ce communiqué qui place le jeudi 31 octobre (le 29 en réalité) la date de dépôt des offres et qui fixe au samedi 1er novembre (31 octobre en réalité) la Vente aux Enchères.

On a l’impression que le mois d’octobre a 32 jours avec Vendredi 32 octobre ?.

Question Ouverte.
1. Quelle est la valeur juridique d’une Décision dont la teneur n’a jamais été publiée officiellement, et, surtout quels sont les Textes Législatifs qui permettent au Ministre des Fiances d’être Juge et partie?

2. Est-ce que, l’intéressé a été légalement informé et mis en mesure de se défendre ?

3. Quel est le texte juridique qui permet des ventes aux enchères dans un Centre de Rétention criminelle, pire encore de stocker des matériels et des engins réquisitionnés pour ne pas dire volés par les Forces armées sur ordre d’un Ministre ou de la Première Dame?

4. L’Avocat de Boreh l’ancien Bâtonnier Wabat aura-t-il la possibilité d’attaquer devant le Tribunal de Djibouti cette décision de Vente aux Enchères cavalière aux allures des pirates et de Terroristes d’Etat ?

5. Cette Décision (qui outrepasse et viole les prérogatives du Tribunal, car toutes Ventes aux Enchères doivent se dérouler dans l’enceinte du Tribunal de Djibouti) sera-t-elle considérée comme un sérieux avertissement à tous les commerçants Djiboutiens ou Etrangers ?

6. A partir d’aujourd’hui, faut-il considérer la République de Djibouti comme une Terre de razzia, sans Loi (sauf celle du Bobard) pour les Investisseurs ou gros commerçants de la place.

7. Face aux comportements inadmissibles et aux d écisions illégales de leur invité IOG, qu’elle sera la position de la Chambre de Commerce Franco-Arabe de Paris , (qui avait fait l’objet de la Première page dans ce même journal la Nation) ? Au fait a-t-elle donné son Accord à cet acte de Piraterie intolérable commis par l’impopulaire IOG contre les diverses Sociétés djiboutiennes de Boreh. Et demain à qui le tour ?

Un Juriste scandalisé.