18/12/09 (B529) Les traits de l’Erythrée (2 articles en Français)

____________________________ 2 – NovoPress

Marxisme et mondialisation font bon ménage en Erythrée

Douze africains de l’équipe de football d’Erythrée se sont volatilisés dans la nature à Nairobi. Les joueurs devaient prendre l’avion samedi soir à l’aéroport de la capitale du Kenya à destination de Samara. En mai 2006, quatre hommes du club Red Sea, en déplacement au Kenya pour un match de la Ligue des champions d’Afrique, avaient déjà pris la poudre d’escampette avant de demander l’asile politique.

Il faut dire que ce régime communiste paranoïaque à de quoi faire fuir. Tous les hommes et les femmes non mariées sont soumis au « service national ». Les plus chanceux vont travailler dans un bureau. Les moins chanceux deviennent soldats ou ouvriers pour 20 € par mois.

Bilan des courses, l’Erythrée ne perd pas seulement ses athlètes : 62 000 Érythréens (sur 5,3 millions) ont quitté leur pays en 2009. Ainsi, ce petit pays de la mer Rouge est le second pourvoyeur de demandeurs d’asile au monde. Ils fuient le régime marxiste d’Isaias Afeworki (photo) et son parti unique, le Front pour la justice et la démocratie. Le Soudan est devenu la porte d’évasion des candidats à l’émigration.

Les Erythréens tentent tous les jours de traverser, coûte que coûte, la frontière.

L’espoir idéalisé s’appelle Etats-Unis, Canada, Angleterre ou France. Au final, ces migrants trouvent une nouvelle misère morale et physique dans des nations déjà destabilisées par une immigration massive depuis des décennies. Le communisme et la mondialisation ont un point commun majeur : celui de contribuer à la détresse humaine.

____________________________ 1 – JDD

L’ONU pour des sanctions contre l’Érythrée

Des diplomates occidentaux ont annoncé mardi que le Conseil de sécurité de l’Onu s’est mis d’accord sur une série de sanctions à l’égard de l’Erythrée et de ses dirigeants qui soutiennent les rebelles islamistes somaliens.

Le projet prévoit un embargo sur les armes à destination du pays, ainsi qu’un gel des avoirs et une interdiction de voyager à l’étranger des membres du gouvernement et des responsables militaires.

La Russie et la Chine, qui sont traditionnellement réticentes à soutenir des sanctions, se sont ralliées au texte soutenu par la majorité des États membres de l’Union africaine.

La Libye a déjà annoncé qu’elle se prononcerait contre.