03/04/10 (B545) Courrier des lecteurs. Et si Guelleh avait aussi la nationalité française ? Il pourrait être jugé pénalement par un tribunal français et en plus il serait illégitime à la tête du pays, puisque la constitution prévoit que ni les candidats à ce poste, ni le Président ne peuvent avoir d’autres nationalités que la djiboutienne….

En ma qualité de citoyen djiboutien résidant à l’etranger depuis plusieurs années, je suis avec intérêt les articles qui sont publiés sur le site ARDHD et ceux qui sont proposés par les différentes sites de l’opposition.

J’aimerais adresser toutes mes félicitations à M. Abdourahman Borreh pour son courage. Il a deposé devant la justice française une plainte contre IOG, son épouse et d’autres complices.

C’est la troisième fois que des Djiboutiens franchissent ce cap et mettent en cause au niveau pénal IOG et ses proches (En disant trois fois, je fais réference à la plainte déposée par M. Ali Coubba avec l’ARDHD pour torture et crimes contre l’humanité, à celle de MM. Alhoumekani et Iftin dans le dossier Borrel pour subornation de témoins et maintenant à celle de M. Borreh).

Bien sûr, j’aurais aimé que M. Daher Ahmed Farah (DAF) réagisse en Europe et s’associe au moins publiquement à ces plaintes ou qu’il donne son avis. Sur un autre plan, il me semble aussi que les victimes Afar ou leurs ayant-droits qui manifestent depuis 1991 pour dénoncer le massacre d’Arrhiba devraient déposer des plaintes….sans plus attendre.

Revenons à M. Borreh. Je felicite les membres du GED qui avaient anticipé depuis longtemps la querelle entre les deux hommes et l’acharnement du régime contre l’homme d’affaire Djiboutien avec la grande complicité de Mme Odette Heid, qui a montré une nouvelle fois sa haine et sa jalousie, comme cela a été souvent dit sur ce site.

Pour les futures élections Présidentielles, nous savons parfaitement qu’IOG va tout organiser pour se représenter.

Mais il devra être prudent. Selon des rumeurs, certaines victimes
auraient demandé au Ministère de la Justice d’établir si IOG possède la double nationalité française et djiboutienne.

Si ce point est établi :

il serait « ipso facto » justiciable devant les tribunaux pénaux français, comme tous les citoyens français,
– il serait illégitime à se prétendre Président
de la République, puisque l’article 24 de notre constitution stipule sans ambiguité, que tout candidat à la Présidence de la République ne peut avoir d’autre nationalité que djiboutienne.