16/10/10 (B574) Communique du Comité de soutien à Elisabeth Borrel (Lisieux) à propos du film présenté par son réalisateur F. Gillery, en avant-première, ce lundi 11 octobre.
_____________________________ Note de l’ARDHD
L’ARDHD s’associe pleinement à ce communiqué et se réserve après la diffusion par une chaîne publique française de donner son avis.
Plusieurs représentants de l’ARDHD étaient présents à la projection du 11 octobre et ils partagent le point de vue du Comité de soutien (ci-dessous).
Ils soulignent que M. Gillery a refusé d’inclure leurs interviews qu’il avait pourtant enregistrés pendant la phase de tournage. Il n’y a besoin de chercher très loin : ces interviews n’allaient pas dans le sens de la piste qu’il insinue sournoisement, pour tenter de disculper Guelleh de toute responsabilité dans la mort de Bernard Borrel.
On ne sait si M Gillery est conscient du fait qu’avec ce film, il favorise un nouveau viol de la constitution djiboutienne et surtout l’asservissement de tout un peuple. S’il l’est, c’est qu’il a travaillé en tant que mercenaire au service du pouvoir ! Pourquoi pas, mais il devrait le dire clairement pour conserver son honneur.
On dit, mais rien n’est encore confirmé, que Madame Mouline et Monsieur Francis Gillery, pourraient être cooptés dans l’Ordre prestigieux des Brosses à Reluire et même que Guelleh leur remettrait personnellement les insignes de leur grade. Attendons !!!
_____________________________________________________
COMITE DE SOUTIEN A ELISABETH BORREL
COMMUNIQUÉ
Film de Francis Gillery LA LÉGENDE DE BERNARD BORREL
Au nom du Comité de soutien à Elisabeth Borrel, j’ai pu visionner en avant-première à Paris le lundi 11 octobre le film LA LÉGENDE DE BERNARD BORREL, invité par le réalisateur Francis Gillery, venu nous interviewer à Lisieux le lundi 15 mars 2010 (les deux co-présidents du comité André Lucas et Gilbert Rossé ainsi que plusieurs personnes que nous lui avions indiquées).
Le film ne remet pas en cause l’assassinat de Bernard Borrel , comme d’autres ont pu le faire.
Le film suggère plus qu’il ne prouve que Bernard Borrel aurait été éliminé car il s’apprêtait à révéler à Paris un réseau pédophile impliquant des coopérants et des militaires français en poste à Djibouti.
Multipliant de façon brouillonne les témoignages les plus divers, qu’ils soient de qualité ou sans intérêt, insistant sur des aspects anecdotiques et futiles au détriment de l’essentiel, ce film, avec ses amalgames et ses approximations, ne fait guère avancer la vérité sur cette ténébreuse affaire d’Etat.
Il fait planer un doute sur la personnalité de Bernard Borrel.
Il n’éclaire guère le rôle ambigu des autorités françaises et djiboutiennes et leurs responsabilités respectives.
Bref, ceux qui connaissent et suivent de près cette affaire n’apprendront rien et seront déçus, voire choqués par une approche peu rigoureuse, à l’opposé de celle du film de Bernard Nicolas qui dans son film ASSASSINAT DU JUGE BORREL: UNE AFFAIRE FRANCAISE (4 juin 2007 sur canal+) avait démontré, images à l’appui, l’inanité de la thèse téléguidée du suicide.
Ceux qui découvrent l’affaire Borrel avec ce film risquent de ne pas comprendre grand-chose à cette affaire d’Etat devenue avec ce documentaire un vrai feuilleton télé.
Le Comité recommande à ses adhérents de regarder ce film avec un il critique pour revenir à l’essentiel :
Qui a commandité et exécuté cet assassinat maquillé en suicide ?
Pourquoi l’Etat français a-t-il tout mis en uvre pour cacher la vérité ?
Lisieux, le 15 octobre 2010
Pour le CA du Comité de soutien à E. Borrel,
André LUCAS,
co-président