26/08/11 (B617) LDDH : lettre ouverte au ministre de la Justice, des Affaires pénitentiaires et des Droits de l’Homme, suivie par le point de vue du défenseur Noël Abdi Jean-Paul
Le Président | LETTRE OUVERTE du 25 AOÛT 2011 AU MINISTRE DE LA JUSTICE, DES AFFAIRES PENITENTIAIRES ET DES DROITS DE L’HOMME. SUIVIE PAR LE POINT DE VUE DU DEFENSEUR |
Dans ma lettre du 18 août dernier je vous ai informé de mon inquiétude à l’égard de la détention arbitraire de huit citoyens Djiboutiens jetés en prison début août 2011, certains d’entre eux auraient inéluctablement été torturés lors de leur garde à vue, sans possibilité de se faire consulter par un médecin de leur choix, sans jusqu’à présent aucune présence d’avocat.
Dans ma lettre, Monsieur le Ministre, je vous ai demandé de suivre personnellement et d’accorder une attention particulière à ce genre d’incarcérations inadmissibles et intolérables qui conduiront inéluctablement l’Organisation Mondiale contre la Torture (OMCT) à prendre une série de dispositions contre les personnalités politico-judiciaires impliquées dans ce genre de tortures condamnables sur le plan international.
Je suis très étonné des affirmations de votre Conseiller politique pour les Affaires pénitentiaires l’ex procureur Ali Mohamed Abdou, paru dans « le chou » du Gouvernement le journal « La Nation » Edition 168 du mercredi 24 août 2011 à la page 2.
Je vous soumets à la fin de cette lettre mon point de vue sur les affirmations de votre Conseiller Politique, en particulier, pour les Affaires Pénitentiaires.
Je suis persuadé, Monsieur le Ministre que vous avez pris bonne note de ma lettre du 18 août, j’en profite pour vous demander de donner des Instructions adéquates au Ministère Public et aux Autorités du Centre Pénitencier de Gabode, de traduire les huit (8) en Détention Arbitraires le plus rapidement devant les magistrats afin qu’ils statuent sur leur sort en présence d’avocat.
Toutefois, je souhaiterais avec votre autorisation à rendre visite à ces 8 détenus encore à Gabode et de nous accorder en tant que Défenseur des Droits de l’Homme deux Communiqués Permanents qui devront nous permettre de nous rendre à Gabode dés que des arrestations et inculpations nous paraîtront abusives et arbitraires, afin d’informer immédiatement et dans les détails les Organisations Internationales des Défenseurs des Droits de l’Homme des conditions de leur arrestations et de leur détention.
Avec mes sentiments déférents.
NOEL ABDI Jean-Paul
_______________ POINT DE VUE DU 25 AOÛT 2011 DU DEFENSEUR NOEL ABDI Jean-Paul
Supercheries ou parodie d’un Réquisitoire contre des prisonniers politiques ?
Dans un article intitulé : « Ali Mohamed Abdou monte au créneau », cet ancien Procureur de la République, puis Procureur Général est toujours monté au créneau par des Réquisitoires à l’encontre des personnalités politiques de l’Opposition sans jamais fournir les moindres preuves matérielles et sur des Faux motifs d’inculpation fournis par le Ministère Public.
Cette fois-ci, il récidive pour la nième fois, mais cette fois sans la Robe Noire, juste en tant qu’homme politique de la Haute Administration du régime dictatorial imposé par un Coup d’Etat Electoral avec l’appui des milices de la Sécurité en République de Djibouti le 8 avril 2011.
Le journal Gouvernemental « La Nation » du mercredi 24 août 2011 a publié un soit disant Communiqué de Presse d’Adan Mohamed ABDOU, non pas dans son intégralité mais tout simplement en se posant la question suivante : « que faut-il retenir de ce document ? ». Voir l’intégralité de ces commentaires en pièce jointe.
Mais pourquoi n’a-t-on pas publié le dit communiqué au lieu de se contenter simplement d’une interprétation d’un journaliste de la maison ?
Est-ce un secret judiciaire d’un Procureur qui laisse à désirer ?
Je vais me contenter au mieux à approfondir l’idée derrière la tête de cet homme politique, sauf erreur de ma part, qui n’arrive pas à s’imposer dans l’arène des courses ministérielles depuis la signature du pseudo accord de décembre 1994 entre Ougoureh Kifleh, ministre récemment déchu et feu Idriss Harbi.
Tout d’abord quelques remarques sur les commentaires de « La Nation ».
-a) informations qui sont « parcellaires et partiales, car elles sont étayées par aucune preuve matérielle ou testimoniale
;
Mais qui dans l’obligation d’étayer les preuves matérielles ou testimoniale, n’est pas le Parquet qui doit donner en priorité argumenter et donner toutes les preuves en sa possession pour prouver la véracité de sa décision à inculper et à traduire en prison.
Le défenseur des Droits de l’Homme n’est pas un avocat, son rôle principal et de dénoncer les conditions d’incarcération, les conditions de la garde à vue, de témoigner s’il on lui donne la possibilité d’accéder auprès du détenus à tous les stades de sa détention afin d’informer la situation d’un prisonnier surtout si c’est un prisonnier politique comme souvent à Djibouti ou la force et la terreur battent leur plein avec un dictateur passible de Crimes contre l’Humanité et autres Crimes Organisés et passible de poursuite pour participation avec la mafia.
-b)
La visite effectuée par la CNDH a permis de constater que plusieurs personnes citées par ces allégations sont incarcérées à la prison civile de Gabode soupçonnées d’avoir commis des infractions en relations avec une entreprise terroriste de Complot contre la sûreté de l’état ;
Elles n’ont fait l’objet d’aucun sévices ni brutalités de la Procédure contrairement aux rumeurs propagées en la matière.
Quels sont les preuves pour prouver et étayer ses informations floues qui n’ont aucun sens car le dossier à notre connaissance est vide.
Qui lui permet à faire campane contre huit prisonniers présumés innocents, sans donner leur nom ni sans attendre que le Parquet se prononce publiquement tout en respectant la présomption d’innocence ?
Comment se permet-il à accabler une victime alors que le secret de l’Instruction est en cours, comment peut-il se permettre d’anticipé les décisions de la Justice alors qu’il est un simple pour ne pas dire irresponsable conseiller politique du ministère de la Justice ?
Comment se permet-il à taxer sans apporter aucune preuve voir même soupçonné de relations avec une entreprise terroriste de Complot contre la sûreté de l’état.
Comment peut-il se revendiquer défenseur des Droits de l’Homme alors qu’il fait la basse propagande et reste encore au service d’un régime dictatorial qui bafoue la Constitution, usurpe le pouvoir détourne à sa guise les Deniers publics et les Biens sociaux, qui applique la torture, les disparition forcé, les exécutions extrajudiciaire comme le cadi de Randa et des membres de sa famille , comme un vieux de plus de 70 ans proche parent de Ali Mohamed Abdou dit Ali Sous (en somali carie dentaire), oui cet individu ancien procureur et actuellement homme aux prétentions insatisfaites depuis les pseudo accords signé en 1994 entre Ougoureh Kifleh et feu IDRISS HARBI.
Il faudrait que cet ancien procureur qui a constamment joué le défenseur de la dictature avec les emprisonnements, les arrestations abusives d’hommes politiques dans leurs strictes activités politique afin de mettre fin à la dictature qui terroriste nos populations en particulier celles du Nord où est natif Ali Mohamed dit Ali Sous, il faudrait qu’Ali Mohamed Abdou démission de son poste de haut fonctionnaire politique afin d’essayer à se recycler dans la noble tâche des Droits de l’Homme tout en faisant au préalable son autocritique pour toutes les exactions et sévices.
Il est temps qu’Ali Mohamed Abdou évite de « singer » son beau-frère l’enfariné Me Aref qui a essayé de soutenir le dictateur sanguinaire Laurent GBAGBO heureusement que les populations de la Côte d’Ivoire en ont décidé autrement, tout comme je suis persuadé que le GBAGBO Djiboutien a son régime politique en fin d’agonie car ses jours sont comptés.
NOEL ABDI Jean-Paul