03/06/08 (B450-B) Le journal de la conférence de l’OIT à Genève. La délégation djiboutienne « maison » présente des faux documents et se fait prendre « la main dans le sac ». Effet garanti !!! Comment Guelleh fait la promotion de son régime ? De notre correspondant …

Le ridicule ne tue pas ! Certes, mais il fait beaucoup de mauvaise publicité !!!

Le régime djiboutien est devenu la risée de toute la Conférence.

Plusieurs hauts responsables du régime de Guelleh avaient promis de résoudre d’une manière satisfaisante et acceptable, tous les problèmes syndicaux qui avaient été relevés lors de la mission de contact direct effectuée par une délégation du BIT entre le 21 et le 25 janvier 2008 à Djibouti. (Pour vous en convaincre, téléchargez le rapport au format PdF ~ 200 Ko ).

Pour faire croire qu’il avait exécuté ses promesses, les représentants "maison" de Guelleh ont présenté officiellement à la Conférence internationale du Travail, des documents falsifiés !

Comment le régime aurait-il pu mieux faire pour justifier les ignominies dont il est accusé ?

Les documents prétendent qu’Adan Mohamed Abdou, Secrétaire général de l’UDT et Farah Abdillahi, secrétaire à la communication ont été exclus du bureau exécutif de l’UDT ! On croit rêver !

Ces faux documents seraient signés par certains membres d’une UDT clonée pour les besoins de la cause (vieille habitude du régime), qui sont des personnes tout à fait inconnues dans le microcosme syndical djiboutien.

Les auteurs et coupables de la réalisation de ces faux documents sont :
– Mohamed Youssouf, bien connu à Djibouti, pour y avoir des activités particulières manquant de clarté …,
– Guedi, le Directeur du travail à Djibouti, dont les méthodes sont bien connues au BIT et qui espère obtenir un Ministère s’il arrivait à tuer les syndicats djiboutiens libres et authentiques,
– Abdourachid Omar Elmi, huissier de son état et cousin d’un certain Ismaël Omar Guelleh, qui s’affirme Président de la République de Djibouti.

Mais voilà, ils se sont fait prendre la "main dans le sac" en flagrant délit de tromperie !

Tous les représentants, que ce soit des syndicats de travailleurs, des employeurs ou des gouvernements présents à la Conférence nous posent la même question : « Comment un Gouvernement qui présente de tels documents falsifiés lors d’une Conférence internationale, peut-il gérer un pays ? En tout cas, cela montre au minimum, à quel point la population djiboutienne doit souffrir et le haut degré d’injustice qui doit y régner. »