20/10/2011 (B626) Procès à huit-clos sous haute surveillance de la gendarmerie. (Article rédigé en utilisant les informations qui nous a été adressées par Jean-Paul Noël Abdi)

Ce matin jeudi 20 octobre, s’est ouvert le procès d’une trentaine de chômeurs, qui ont faim.

Hélas ! Malgré (ou en raison ?) de sa qualité de Défenseur des droits de l’homme, les Gendarmes venus en force au Palais de Justice, ont refusé à Jean-Paul Noël Abdi, l’entrée de la salle d’audience.

Il s’agit donc d’un procès jugé à huis clos !

Le huis clos aurait été imposé par le Procureur de la République Maki, afin probablement d’occulter les motivations des condamnations qui seront donc prononcées dans le secret le plus absolu.

Ainsi, le Procureur Maki (plus connu pour son engagement sans limite en faveur du régime dictatorial et de sa pérennité, que pour sa volonté d’appliquer le droit et la justice pour chacun, sans distinction d’appartenance, de classe ou d’origine) a imposé le secret absolu et a certainement refusé la présence d’avocats pour défendre les chômeurs, qui seront donc livrés, sans arme, à la vindicte de leurs prédateurs : juge et procureur.

L’embargo sur ce jugement qui se déroule probablement sans la présence d’avocats du côté des inculpés est conforté par les troupes du Colonel Zakaria de la Gendarmerie, qui assure une garde vigilante autour de la salle d’audience.

Le procès devrait se terminer après le week end. Mais on ne peut s’empêcher de penser, dans ces conditions, que les sentences sont déjà prononcées, probablement avec l’aval (ou les ordres ?) du ¨Palais présidentiel.

Voilà l’une des limites de la politique d’un régime dont le Premier Magistrat passible de crimes organisés, portera l’entière responsabilité. Mais attention, s’il y a des condamnations injustifiées, elles auront pour conséquence de faire monter la tension sociale…

De toutes les façons, la vérité éclatera un jour ou l’autre.

D’après les informations de Jean-Paul Noël Abdi