25/04/09 (B496) Radio-Trottoir. Un lecteur adresse une lettre ouverte que nous publions à sa demande et sous sa responsabilité. Hypothèse d’école : Qu’arriverait-il si trois événnements graves se produisaient simultanément à trois endroits de la ville, alors que la majeure partie des forces armées sont stationnées à Ras Doumera … ?
Mes chers Compatriotes,
Comme nous le savons, notre petit Pays à besoin d’un changement de sang et d’oxygène.
Le système repose sur un seul homme (IOG) qui est le noyau, le centre et le coeur du système.
Il suffirait qu’un groupe se concentre sur lui a 100% pour le déstabiliser, le démystifier, l’éliminer… comme tout le reste ne tient qu’a ce fil, le système risquerait de s’écrouler comme un château de carte.
Imaginons et on peut craindre que cela n’arrive, que ce groupe suscite des évènements à 3 ou 4 endroits différents en même temps.
Tous les corps (Armées, Gendarmerie, Police, Garde Républicaine…) sont tous très dispersés et leur efficacité ne tient aussi qu’à un fil, d’autant qu’il y a de grandes faiblesses dans le commandement et dans la transmission des ordres.
Comme notre très cher Premier Ministre,Son Excellence Mr Dileita l’a dit lors d’une interview dans « Jeune Afrique », « avec la tension qu’il y a à Ras Doumeira avec les Erythréens et le Frud Armés, les trois quart de nos soldats sont là bas, ce qui veut dire que seul un quart est resté à Djibouti.
Avec un IOG aussi peureux, sur le quart restant, en cas de manifestations, émeutes ou autres événements qui pourraient l’inquiéter, cela deviendrait vite la panique.
Comme je vous l’ai expliqué, s’il arrivait quelque chose dans trois endroits différents en même temps, le quart, mal commandé et mal coordonné ne suffirait pas a maîtriser la situation. IOG perdrait le contrôle et se serait sa chute.
Rappelez-vous les évènements au Quartier 6 le 19 mars 2009. IOG suivait, en personne, les opérations pour enfermer les Jeunes du Quartier 6 et tous les leaders.
Tous les agents des SDS étaient déployés dans la ville et surtout au Quartier 6. Devant chaque maison, il y’avait un agent du SDS.
Mais croyez-moi, le jour où un groupe se risquerait à lancer plusieurs actions coordonnées, IOG lancera en ordre dispersé, tous ses effectifs. Je crains qu’il ait peu de chances d’échapper à la vindicte populaire. Il le sait très bien et il a une Peur bleue pour sa vie.
A simple titre d’exemple, imaginez qu’il se produise simultanément, à trois endroits des événements : au Quartier 6, à Balbala, et à Arhiba.
IOG mobiliserait une très grande partie du « quart de ses Soldats encore stationnés à Djibouti », uniquement pour assurer sa protection personnelle. Le reste des effectifs ne suffirait jamais à maîtriser les 3 événements qui auraient lieu en même temps.
Respectueusement,